La SATA-IO vient de publier la version 3.5 de la norme éponyme. Aucun changement sur les débits maximums, mais des améliorations sur les performances (notamment la latence) et une meilleure compatibilité avec d’autres standards. Pour le consommateur, il y a peu à attendre.
Cela faisait plus de deux ans que la norme S-ATA n’avait pas bougé (depuis la version 3.4 de juin 2018). La Serial ATA International Organization (SATA-IO) vient d’annoncer la mouture 3.5. Dans les grandes lignes, elle ajoute des fonctionnalités « permettant d'améliorer les performances, avec une meilleure intégration des produits SATA avec les autres normes de l'industrie ». Trois points sont mis en avant :
- Device transmit emphasis for Gen 3 PHY : aligner le S-ATA sur les caractéristiques d’autres solutions d’entrées/sorties pour « aider les membres de la SATA-IO dans leurs tests et intégrations ».
- Defined ordered NCQ commands : permet à l’hôte (le système sur lequel est branché le périphérique S-ATA) de contrôler l’ordre dans lequel les commandes sont traitées.
- Command duration limit features : réduire la latence en permettant à l'hôte de définir des catégories de qualité de service. « Cette fonction permet d'aligner SATA sur les exigences de « Fast Fail » établies par l'Open Compute Project (OCP) et spécifiées dans la norme INCITS T13 ».
Selon Jim Hatfield, le président de la SATA-IO, « ces nouvelles fonctionnalités soulignent la polyvalence de la norme S-ATA ». Comme toujours, la spécification S-ATA 3.5 est disponible gratuitement pour les membres de la SATA-IO, tandis que les autres devront ouvrir leur porte-monnaie.