Si SmartShift d'AMD avait été mis en avant en début d'année, il faudra surtout attendre l'année prochaine pour en voir les résultats. En effet, une implémentation matérielle spécifique est nécessaire, limitant les machines supportant cette technologie. Une seule sera vendue en 2020.
Lors de l'annonce de ses nouvelles solutions pour PC portables, AMD avait vanté une nouvelle technologie devant lui permettre de faire mieux travailler ensemble CPU et GPU : SmartShift.
Une solution limitée aux puces Ryzen et Radeon, bien que le constructeur vante régulièrement son approche ouverte. Mais surtout très limitée dans son implémentation. Outre une couche logicielle à jour, elle nécessite une implémentation spécifique par les constructeurs, la limitant seulement à certaines machines.
Si Dell avait été annoncé comme premier partenaire avec son futur G5 Special Edition attendu pour le second trimestre, on a aujourd'hui la confirmation qu'il s'agira du seul PC portable concerné cette année. Pour d'autres modèles, il faudra attendre 2021 précise Franck Azor, qui dit travailler avec ses partenaires pour cela.
De son côté, NVIDIA a pour rappel annoncé les évolutions de Max-Q et d'Optimus il y a quelques semaines, implémentées aux PC exploitant ses dernières puces. Là aussi, un meilleur travail entre CPU et GPU était vanté, notamment avec les Core de 10e génération d'Intel.
Commentaires (8)
#1
Tout cela est bien mystérieux et bien vague…
À quelle hauteur de gain de performance doit on s‘attendre ?
Sur quelle type de traitement ?
Est ce qu’il va falloir développer du code spécifique pour en tirer partie ?
Pourquoi que sur laptop ?
#2
La PlayStation 5 sera aussi basée sur cette techno si l’on en croit la présentation de Mark Cerny
#3
La PS5 c‘est un SoC. Faire bosser ensemble des chips au sein d’un même die/packaging, on sait faire depuis longtemps, même Intel l‘a fait avec des Radeon via Kaby Lake-G et son lien EMIB. Après, rien n’empêche de mettre un même nom marketing sur deux produits différents (les constructeurs de CPU savent très bien faire
)
#4
bonjour,
Il n‘y a pas que les constructeurs cpu, parce que pour ce qui est des gpus c’est pas mieux, ils ont renommés " l‘antialiasing " en amd RIS et nvidia DLSS
#5
Pas vraiment non.
Antialiasing est un cadre général de solutions pour le problème d’aliasing. De là, il existe une chiée d‘algo pour éviter l’aliasing. Tu auras donc de nom barbare comme FSAA (Fast Sample Anti-aliasing), MSAA (Multisample anti-aliasing,)… DLSS par exemple est une technique qui est basé sur l‘usage du deep learning (DL) et serait d’après le nom à rapprocher techniques de superSampling (SS)
De par leur fonctionnement, les algo d‘antialiasing sont assez proche des algo d’upscaling, et c‘est ce qui fait la force de RIS (ou ses équivalent dans FreeStyle et Reshade) et DLSS, c’est justement que ces techno sont combiné avec un upscaliing d‘une image calculé dans une résolutions plus faibles (DLSS part d’un rendu en fullHD pour sortir du 2K)
#6
RIS n’est pas de l‘AA (S pour Sharpening) qui est l’équivalent d‘un filtre FreeStyle chez NV, ce n’est donc pas non plus un équivalent de DLSS (comme quoi on peut se faire avoir par le marketing même quand on pense en voir les limites ;)).
DLSS en soi n‘est pas vraiment une solution d’AA non plus, même si ça aide à lutter contre au passage, puisque c‘est du super sampling (par recomposition de l’image via un modèle).
#7
c est aussi pour çà que j ai mis les guillemets pour antialiasing car ce sont bien des solutions qui viennent compléter les procédés d‘antialiasing " classiques~trditionnels ".
#8
Non, comme dit, RIS n‘a rien à voir avec de l’AA. DLSS c‘est différent, mais ça n’est pas un complément en tous cas puisqu‘il vient plutôt remplacer les traitements classiques.