Et de trois ! Après la découverte d'une utilisation parfois trop large du SMR par certains constructeurs, sans forcément le dire à leurs clients, tous finissent par livrer des détails à ce sujet. Un regain de transparence dont on regrette qu'il soit si tardif, et dont on espère qu'il perdurera.
Après Western Digital et Seagate, Toshiba entre dans la danse du « SMR Gate ». Dans un communiqué, l'entreprise rappelle l'intérêt de cette technologie pour ce qui est de la hausse de la capacité des HDD, tout en reconnaissant qu'elle peut avoir un impact sur les débits en écriture, notamment sur les accès aléatoires.
Et donc que de tels disques ne sont pas adaptés à tous les usages, la technologie utilisée devant être adaptée aux besoins et au marché visé. Comme Seagate et contrairement à Western Digital, ses modèles N300 visant les NAS n'utilisent donc pas la technologie SMR.
C'est par contre le cas d'autres références. Les P300, DT02(V) de 4 et 6 To pour le grand public ou optimisés pour les usages de type vidéo surveillance, mais aussi des L200 et MQ04 de 1 et 2 To, qui visent plutôt les PC portables et autres solutions de stockage externe.
Comme pour Western Digital, qui a finalement détaillé ses références concernées, on regrette que cette déclaration ne s'accompagne pas d'un engagement à être plus clair à l'avenir dans l'ensemble des fiches techniques et pour l'ensemble des produits sur lesquels utilisent ou non la technologie SMR (ou d'autres du même genre).
C'est néanmoins préférable à la position de Seagate qui, après avoir vanté son refus d'utiliser le SMR dans les HDD pour NAS, refuse de dire clairement quels modèles utilisent cette technologie au sein de ses gammes grand public. La société se retrouvant désormais isolée dans ce manque de transparence.