Don Mattrick, le président de la branche Interactive Entertainment Business de Microsoft, s'est lui aussi entretenu avec Game Trailers. Selon lui, il existe une solution pour les joueurs qui n'ont pas d'accès à Internet : acheter une Xbox 360.
La communication chez Microsoft autour de la Xbox One (notre dossier) semble ne se faire que rarement dans la dentelle. Après les frasques d'Adam Orth, un ancien directeur de la création chez Microsoft studios, et son désormais célèbre « Faites avec », au sujet de la connexion permanente alors prétendument requise pour la Xbox One, c'est au tour de Don Mattrick, le président de la branche Interactive Entertainment Business de Microsoft, de secouer l'opinion publique.
Dans une entrevue accordée à nos confrères de Gametrailers, le responsable n'y va pas par quatre chemins quand on lui explique que tout le monde n'a pas accès à internet, et que par conséquent, la Xbox One ne peut convenir à ces gens-là. « Nous avons un produit pour les personnes qui ne sont pas capables d'avoir une forme quelconque de connectivité ; il s'appelle "Xbox 360". Si vous n'avez pas d'accès à internet, il fonctionne quand même », répond le cadre de Microsoft, non sans un certain aplomb. Les principaux concernés apprécieront.
Concernant ce besoin de connectivité permanente et de l'appréhension des joueurs à ce sujet, l'homme a là aussi un avis assez tranché. « C'est un point important pour [les joueurs], et ils ont leur propre opinion sur le sujet. Aussi, ils sont malins. Donc ils observent tout ça et se demandent si cela va les impacter de manière négative. Et tant que vous n'avez pas utilisé [la console] il est vraiment difficile de comprendre ses avantages ». Ou peut-être qu'une communication franche et claire sur le sujet pourrait arranger les choses ?
En effet, de nombreuses interrogations subsistent sur le modèle retenu par Microsoft concernant la revente de jeux d'occasion. Si l'on sait déjà que la revente ne concernera pas les supports dématérialisés, et que les jeux publiés par Microsoft pourront être cédés selon un processus déjà établi, un épais brouillard subsiste autour des restrictions que pourront imposer les éditeurs tiers. Seront-ils à même de pouvoir interdire complètement la revente de leurs jeux ? Peuvent-ils imposer des restrictions sur le nombre de reventes ? Sur le prêt des disques ? Voilà autant de questions auxquelles Microsoft ferait bien de répondre rapidement pour calmer la tempête, plutôt que de lancer des provocations de la sorte.