La gamme Turing de NVIDIA continue de généraliser l'usage de la GDDR6 plutôt que la GDDR5, même dans l'entrée de gamme. Ce, au-delà des modèles « Super ».
L'architecture Turing continue d'être au centre du jeu chez NVIDIA, qui multiplie les références, quitte à perdre le consommateur. Introduite avec un décalage de ses références par rapport aux GeForce GTX de série 10 (Pascal) il y a près de deux ans, cette génération a déjà eu droit à plusieurs modifications d'ampleur.
On pense par exemple aux modèles « Super », dont l'introduction était surtout l'occasion d'un nouveau décalage des références, avec une baisse de prix à la clé. Un changement désormais étendu jusqu'aux PC portables. Cela avait eu un autre avantage : la GDDR6 dont la présence s'étendait à des modèles plus accessibles.
Mais il fallait au moins acheter une GeForce GTX 1650 Super, ou son équivalent la GTX 1660, pour y avoir droit. Désormais, ce n'est plus le cas, NVIDIA ayant officialisé une GTX 1650 à base de GDDR6. Sa bande passante mémoire passe de 128 Go/s à 192 Go/s (+50 %), grâce à l'utilisation de modules à 12 Gb/s plutôt que 8 Gb/s (toujours sur 128 bits).
Pour « compenser » cet avantage, la fréquence du GPU a été réduite : de 1 410 à 1 590 MHz plutôt que de 1 485 à 1 665 MHz. Une baisse de 75 MHz, soit 5 % environ. Mais ce ne sera sans doute pas un problème en pratique, cela pouvant être facilement compensé par un overclocking manuel ou d'usine.
Les partenaires de NVIDIA ont ainsi multiplié les annonces de nouvelles cartes ces derniers jours. Il faudra voir lesquelles seront mises sur le marché en France, et sous quel délai, Covid-19 oblige.
Mais surtout, à quel tarif elles seront proposées. Car pour le père des GeForce, l'objectif est sans doute de redonner un peu de « pep's » à son offre GTX face aux Radeon d'AMD basées sur les GPU de la génération Navi, notamment les RX 5500 XT. Qui sera alors le grand vainqueur des cartes à petit prix des PC de la rentrée ? Nous le saurons bien assez vite.