Alors que ce sont surtout des annonces de GeForce GTX qui sont attendues pour cette fin d'année, NVIDIA continue de déployer RTX chez ses partenaires. Et la société espère bien capitaliser sur la sortie du dernier Call of Duty pour vanter les mérites de ses technologies, dont le ray tracing.
Cela fait maintenant un an que NVIDIA a mis sur le marché ses GeForce RTX, travaillant sur DirectX Raytracing d'arrache-pied avec Microsoft mais aussi les développeurs. Le constructeur a misé fort sur cette solution, en faisant l'un de ses angles d'attaque face à AMD qui ne propose toujours pas le moindre pilote pour cette API.
Mais tout ne s'est pas passé comme prévu. Outre le lancement un peu bancal des RTX, rattrapé depuis par l'arrivée de la gamme Super, le nombre de titres exploitant le ray tracing est resté assez faible les premiers mois, les studios partenaires multipliant les retards. Il en était d'ailleurs de même pour la solution d'« AA par l'AI » : DLSS.
Désormais, les choses vont un peu mieux. La qualité des rendus et les performances s'améliorent, la maîtrise de ces technologies aussi. Mais NVIDIA le sait, pour vendre des cartes à plusieurs centaines d'euros, il ne peut pas miser que sur la « hype » autour des studios Lightspeed dévoilés au Computex en juin dernier, et la refonte de Quake II / Minecraft.
Il lui faut aussi du bon vieil AAA, du FPS qui tâche et qui se vend en masse. C'est là que Call of Duty : Modern Warfare entre en jeu. Lancé demain, il a déjà droit à son pilote dédié, son bundle et à ses multiplies billets de blog. Il faut dire qu'il intègre de nombreuses technologies maison : Ansel, Highlights ou encore l'adaptive shading.
Mais surtout : le ray tracing. Espérons maintenant pour NVIDIA que cela suffise à séduire les joueurs. Car la concurrence approche. On sait déjà que les prochaines Xbox et PlayStation proposeront elles aussi du ray tracing à travers leur puce AMD, le constructeur devant sans doute se préparer pour la seconde génération de Navi.
D'ici là, le père des GeForce espère prendre une avance suffisante et enfoncer le clou avec la prochaine révision de son architecture (Ampere ?), dont on espère entendre parler dès l'année prochaine.