Assemblons notre machine pour tester des cartes graphiques (entre autres)

Y'a mêmes des LED !
Assemblons notre machine pour tester des cartes graphiques (entre autres)

Tester des cartes graphiques, c'est bien, mais avec quelle machine le faire ? Nous avons décidé d'opter pour un ordinateur tel que n'importe quel joueur pourrait le monter. Voici nos choix et nos explications, avant une nouvelle série de tests des derniers GPU du moment. 

Récemment nous vous avons fait découvrir deux machines qui nous servent quotidiennement au labo : celle que nous avons montée dans le cadre d'une série d'articles à venir sur les NAS puis notre serveur tour plutôt utilisé pour la virtualisation et nos analyses via différents systèmes d'exploitation.

Mais qu'en est-il des tests ? En effet, pour analyser les différents composants d'un ordinateur, il nous faut des machines types sur lesquelles les monter. Parfois, c'est un assemblage à usage unique sur un banc de test, mais à d'autres moments il faut un ordinateur complet que nous utilisons dans la durée.

C'est le cas pour les tests de cartes graphiques, où nos essais se font dans une machine classique, boîtier fermé, afin de reproduire les conditions d'utilisations d'un joueur lambda. Elle est connectée à une TV 4K afin de pouvoir utiliser n'importe quelle définition, installée sous Windows 10 dans sa dernière version. Mais de quoi se compose-t-elle ?

Ne pas tomber dans le piège de la machine ultime

Pour ce genre d'analyse, il y a deux écoles. La première consiste à utiliser le meilleur des composants du moment pour ne souffrir d'aucune limitation. De quoi éliminer certains comportements où le CPU peut être une limite dans telle ou telle situation extrême, mais elle a le désavantage de ne pas représenter la réalité, surtout sur le milieu de gamme.

En effet, rares seront ceux ayant une machine avec le CPU le plus performant du moment, 32 Go de DDR4 aux fréquences folles, le tout avec un système stocké sur une batterie de SSD Optane. Nous avons donc opté pour une machine intermédiaire, de bonne composition mais sans excès. Budget : 1 000 euros hors carte graphique.

Les modèles très haut de gamme seront analysés sur un autre système de type station de travail, avec un protocole différent puisqu'il devra aussi s'intéresser à des usages professionnels (calcul, rendu 3D, etc.).

Quel processeur choisir ?

Côté processeur, nous voulions un nombre suffisant de cœurs (donc supérieur à quatre), avec une fréquence importante pour être paré à toute situation, que les jeux soient ou non fortement multi-threadés. Nous avons donc opté pour un Core i5-9600K, commandé un peu moins de 300 euros

Il doit se contenter de six cœurs/threads mais grimpe à 4,6 GHz, n'est pas aussi abordable qu'un Ryzen d'AMD équivalent (qui permet d'avoir 8C/16T pour ce prix), mais nous permet de diversifier l'équipement du labo. Votre choix pourra bien entendu être différent, surtout si vous avez besoin de puissance CPU brute pour du calcul/rendu. Ce n'est pas notre cas.

Nous l'avons accompagné de 2x 8 Go de DDR4 Corsair. Il s'agit d'un kit Vengeance RGB (c'est une machine de joueur !) cadencé à 2,67 GHz via un profil XMP, disponible pour 110 euros environ

Modèle « K » oblige, il était livré sans ventilateur. Nous avons donc commandé un simple BeQuiet! Pure Rock Slim vendu 25 euros, suffisant pour le refroidir de manière silencieuse alors qu'il n'est pas overclocké.

Machine Gaming 2019Machine Gaming 2019

Carte mère et stockage : d'autres tests en tête

Pour la carte mère, nous avons opté pour un modèle de compromis là encore afin de rester dans un budget correct avec la B360M D3P de Gigabyte, testée récemment dans nos colonnes et que nous avons payé moins de 90 euros. Au format micro ATX elle permet un usage dans une machine compacte, ce qui était l'un de nos critères. 

Elle dispose de nombreux ports S-ATA, mais aussi d'un connecteur M.2 (S-ATA/PCIe 3.0 x4), avec des ports USB 3.1 (10 Gb/s) Type-A et Type-C. Elle pourra donc aussi être utilisée pour analyser les performances de clés USB, HDD et autres SSD dans différents formats. Nous pouvons également retirer la carte graphique, utiliser l'IGP du processeur et y tester des cartes PCIe nécessitant un port 3.0 allant jusqu'à x16 si nécessaire. 

Pour le stockage, nous avons décidé de prévoir large, c'était ainsi un gros point d'investissement de cette machine. Le SSD M.2 est un 970 EVO de Samsung d'une capacité de 512 Go. Nous l'avons complété avec un HDD Western Digital Black de 4 To, qui a l'avantage de dépasser un débit de 200 Mo/s en séquentiel. Coût de l'ensemble 350 euros.

Aucune redondance n'est présente, des sauvegardes régulières étant effectuées sur un NAS présent sur le réseau. Notez que la carte mère dispose d'un port PCIe 3.0 x4 en bas de son PCB, permettant d'utiliser une carte réseau à 10 Gb/s, ce qui peut être nécessaire lorsque nous avons de gros transferts de fichiers à effectuer.

Boîtier et alimentation : petit mais costaud

Le montage a été effectué dans un boîtier MasterBox Lite 3.1 TG de Cooler Master, payé 50 euros. Comme le Versa H17 de Thermaltake utilisé pour notre précédent projet, il est compact mais peut accueillir de grandes cartes graphiques. Il est un peu plus complexe à monter, notamment du fait de ses ouvertures en haut du panneau arrière qui sont moins pratiques, mais son look est plus « Gaming friendly » avec son panneau en verre trempé, bien que dépourvu de ventilateurs RGB. 

Nous n'avons pas ajouté de ventilation pour le moment, restant sur le simple modèle de 120 mm intégré à l'arrière. L'alimentation est également un modèle de Cooler Master, mais que nous avions sous le coude au labo depuis quelques années déjà. Il s'agit d'une Silent Pro Gold de 600 watts, un modèle modulaire permettant de gérer n'importe quelle carte graphique sans problème. Un modèle équivalent se trouve pour 90 euros environ.

Quel coût total ?

Au final, la machine nous a coûté un tout petit peu plus de 1 000 euros, hors carte réseau 10 Gb/s. Pour cette dernière, comptez 100 euros environ pour un modèle XG-C100C d'ASUS (RJ45) ou 150 euros pour une Intel X520-DA2 (2x SFP+).

L'ensemble est compact, plutôt silencieux et reste frais. Tout dépend bien entendu des réglages de la carte mère, notamment pour la ventilation où tout peut être paramétré dans l'UEFI. On peut y utiliser n'importe quelle carte graphique du moment, même des modèles haut de gamme bien que ce ne soit pas notre objectif.

Attention tout de même à adapter la ventilation du boîtier, surtout si vous utilisez le CPU/GPU de manière continue pour des calculs par exemple, afin d'assurer un flux d'air correct. Côté consommation, avec une GeForce GTX de la série 16xx nous restons à 31 watts au repos ce qui est plutôt correct. Plus de détails, très bientôt.

Machine Gaming 2019 Tableau

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