Grosse évolution pour l'Unreal Engine, qui passe aujourd'hui en version 4.22. De nombreux éléments ont été ajoutés, améliorés et/ou retravaillés. Surtout, le ray tracing fait son entrée.
En test depuis quelque temps, la nouvelle version du moteur d'Epic Games est disponible. Et bien que l'évolution de la numérotation ne le reflète pas, de nombreuses nouveautés sont à la clé.
Unreal Engine 4.22 est annoncé comme bien plus rapide en phase de compilation, intègre une fonctionnalité expérimentale de Live Coding (via Live++ de Molecular Matters), supporte HoloLens avec un rendu diffusé en Wi-Fi via un plug-in Windows Mixed Reality, la gestion de l'animation des personnages, du budget de performances alloué à telle ou telle plateforme, l'audio, la visualisation en temps réel, ou même la gestion des noms de fichiers longs.
Bien entendu, Visual Studio 2019 est supporté. La liste complète est disponible par ici.
Mais c'est la gestion du ray tracing qui devrait le plus retenir l'attention, via l'intégration de DXR (en early access) et donc du support de l'accélération matérielle des GeForce RTX de NVIDIA. Les équipes d'Epic Games ont ainsi introduit différentes fonctionnalités de gestion des ombres, de réflexion/réfraction de la lumière, etc.
L'éditeur en a profité pour intégrer la gestion du path tracing et revoir certains éléments comme le pipeline de mesh drawing. Autre élément profitant aux GPU : l'accélération de la décompression vidéo (à titre expérimental). Plusieurs appareils de capture 4K/UHD sont supportés chez Blackmagic et Aja, dont le Kona 5 de ce dernier.
Quoi qu'il en soit, il s'agit d'un signe encourageant pour NVIDIA – et AMD lorsque ce dernier aura enfin décidé de proposer des pilotes gérant DirectX Raytracing – puisque les développeurs vont pouvoir tirer parti des GeForce RTX de manière plus générale. Pour rappel, Unity a également annoncé son support, un peu plus tard dans l'année.