Intel Hades Canyon (NUC8i7HVK) à Radeon intégrée : le mini PC parfait ?

Intel Hades Canyon (NUC8i7HVK) à Radeon intégrée : le mini PC parfait ?

Quoi qu'un peu cher

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David Legrand

Publié dans

Hardware

12/03/2019 14 minutes
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Intel Hades Canyon (NUC8i7HVK) à Radeon intégrée : le mini PC parfait ?

Intel a placé une puce graphique Radeon au sein de ses processeurs afin de les rendre plus véloces en 3D. De quoi proposer des mini PC enfin à la hauteur ? C'est le pari du NUC Hades Canyon.

Début 2018, Intel dévoilait ses processeurs Kaby Lake-G à l'occasion du CES de Las Vegas. Des modèles qui se distinguent par la présence d'une Radeon d'AMD au sein de leur packaging. Une manière pour les deux constructeurs d'allier leurs forces... avant que le premier n'embauche une bonne partie de l'équipe du second, en charge des GPU.

Le tout exploite un lien EMIB (Embedded Multi-Die Interconnect Bridge) et embarque 4 Go de HBM2 dédiée. Le produit parfait pour des ordinateurs portables, mais aussi pour un mini PC.

Intel l'a bien compris, annonçant sa génération de NUC Hades Canyon. Des machines dans un format particulier, mais avec une connectique et des performances jamais vues pour un ordinateur de cette taille jusque-là. Nous avons testé le modèle NUC8i7HVK, à base de Core i7-8809G pour le vérifier.

Petit, mais costaud

Les dimensions de la bête sont de 221 x 142 x 39 mm, soit 1,2 litre seulement. C'est néanmoins presque le double de la précédente génération (Skull Canyon), qui se contentait de 0,69 litre (216 x 116 x 23 mm). Mais cela n'est pas sans justifications. Tout d'abord, le processeur est un modèle à quatre cœurs (huit threads), cadencés entre 3,1 et 4,2 GHz. Il intègre 8 Mo de cache et annonce un TDP de pas moins de 100 watts.

Et pour cause, sa partie graphique Radeon RX Vega M GH, se compose de 24 groupes d'unités de calcul ou Compute Units (CU). Elles sont ainsi au nombre de 1 536 (64 par CU) cadencées entre 1,06 et 1,19 GHz. Ne vous y trompez pas, il s'agit bien d'une puce en partie issue de la génération Polaris (RX 400/500), avec quelques adaptations. Sous Linux, elle est ainsi reconnue comme un GPU nommé Polaris 22.

Pour rappel, le Ryzen 5 2400G d'AMD, qui est le plus performant de sa gamme, a ses quatre cœurs cadencés entre 3,6 et 3,9 GHz, avec seulement 11 CU fonctionnant à 1,25 GHz. Il a néanmoins un avantage de taille : il est annoncé à 169 dollars et disponible pour 150/160 euros. 

De son côté, le Core i7-8809G est annoncé à 546 dollars. Ainsi, le barebone NUC8i7HVK qui l'intègre est vendu à pas moins de 950 euros, nu. Il faut y ajouter de la mémoire et un SSD pour qu'il puisse fonctionner. Autant dire qu'à ce tarif, l'utilisateur voudra en avoir pour son argent. 

Intel propose également une version à base de Core i7-8705G, moins chère. Proposé à 850 euros environ, ce NUC8i7HNK voit la vitesse maximale du processeur réduite à 4,1 GHz, le TDP à 65 watts, alors que la partie graphique Radeon RX Vega M GL est moins véloce. Le reste des composants est identique.

Intel NUC Hades Canyon

Une connectique plutôt fournie

La machine dispose de sept ports USB 3.x. Quatre Type-A à l'arrière proposent un débit de 5 Gb/s et un à l'avant (jaune, avec charge rapide). Il est accompagné de deux ports à 10 Gb/s (ASMedia 2142), un Type-C et un Type A. Les amateurs de Thunderbolt 3 (40 Gb/s) ne seront pas en reste, deux ports Type-C étant présents à l'arrière de la machine. 

Cela n'empêche pas ce NUC de proposer d'autres sorties vidéo, toutes pouvant être utilisées en simultanées par la Radeon intégrée (jusqu'à six, quatre pour le 8i7HNK) : deux mini DisplayPort 1.3 et un HDMI 2.0a à l'arrière, un HDMI 2.0a en façade. Un choix d'Intel devant faciliter l'utilisation de casques de réalité virtuelle. Cela peut aussi être pratique pour relier simplement la machine à un équipement de capture vidéo. 

Côté audio, il faut se contenter d'un combo jack casque/micro et d'une sortie TOSLINK (jack/optique) pour les enceintes. On trouve également un lecteur de cartes SDXC en façade et deux ports réseau avec agrégation. Ici Intel se limite à du Gigabit via un duo assez classique (i210AT+i219LM).

Intel NUC8i7HVK

La connectivité est un peu en retrait, la plateforme technique n'étant pas tout à fait récente. Ainsi, il faut se contenter d'une puce Wireless AC-8265 avec Bluetooth 4.2 et Wi-Fi 5 (802.11ac) à 867 Mb/s.

Pour ce qui est des détails qui peuvent avoir leur importance, on note la présence de quatre micros et d'un port infrarouge sur la façade de la machine, un dispositif Kensington ou encore la possibilité d'un montage VESA (kit inclus).

La coque supérieure contient également des LED formant un crâne, personnalisables, tout comme les diodes en façade. Intel propose un logiciel sous Windows permettant de les gérer (ou de tout éteindre). Petit regret sur le bloc d'alimentation, assez imposant. Avec des dimensions de 198 x 99 x 26 mm, il occupe presque la moitié du volume de la machine (0,51 litre).

Il faut dire qu'il s'agit d'un modèle capable de fournir jusqu'à 230 watts (19,5 V pour 11,8 A). 

Une machine simple à assembler

Le packaging est tout en mousse et en soft touch, mais il est un peu vide. Outre les éléments déjà cités, le seul accessoire fourni est une clé hexagonale permettant de dévisser le capot de la machine. On se demande pourquoi Intel n'a pas fait le choix de vis à tête plus classique. Peut-être simplement pour une question de design.

Le (dé)montage de la machine est néanmoins assez simple et ne prend que quelques minutes. Une fois les six vis retirées, il suffit d'enlever le capot supérieur, de déconnecter une nappe, de retirer une autre vis puis la plaque de protection. On dispose alors d'un accès à la carte mère.

Le processeur et la ventilation sont placés à l'arrière du PCB, sur la partie basse de la machine. Sur la partie haute, à laquelle on a directement accès, on peut aisément modifier la carte Wi-Fi, le stockage et la mémoire. Deux emplacements SO-DIMM pour de la DDR4 sont présents, permettant d'intégrer jusqu'à 32 Go.

Intel NUC8i7HVKIntel NUC8i7HVK

Deux ports M.2 au format 2280 (key M) permettent d'utiliser des SSD PCIe 3.0 x4 ou S-ATA. Il est possible de les exploiter en RAID 0/1. Gain d'espace oblige, aucun emplacement n'est prévu pour un disque dur classique. On apprécie que la plaque de protection contienne des pads thermiques pour les deux SSD.

Cela permet d'absorber la chaleur en cas de pointe de performances. Un élément nécessaire pour certains modèles qui ont tendance à beaucoup chauffer. Sur chaque côté de la machine, des trous permettant l'évacuation de la chaleur sont présents, la plus large ouverture se faisant à l'arrière, à la sortie des ventilateurs.

Une UEFI ultra-complète, des pilotes pas toujours à jour

L'UEFI est maintenue régulièrement à jour (la dernière version date de décembre). Elle reprend l'interface habituelle des NUC, Visual BIOS, se gérant principalement à la souris avec des raccourcis clavier. 

Comme ailleurs on y trouve un menu simplifié (utilisé par défaut) ou une interface plus complexe organisée sous la forme de différents onglets : Principal, Périphériques, Refroidissement, Performance, Sécurité, Puissance, Boot. Un moteur de recherche permet de trouver rapidement un élément précis.

  • Intel NUC8i7HVK UEFI
  • Intel NUC8i7HVK UEFI
  • Intel NUC8i7HVK UEFI
  • Intel NUC8i7HVK UEFI
  • Intel NUC8i7HVK UEFI
  • Intel NUC8i7HVK UEFI
  • Intel NUC8i7HVK UEFI

L'ensemble est assez complet, permettant par exemple de bloquer l'accès en écriture sur le lecteur SD, activer ou non le HDMI CEC et de gérer l'ensemble des LED. Différents modes de ventilation sont proposés, permettant même une désactivation complète, ce qui n'est pas conseillé sur une machine de cette puissance. Cela peut néanmoins être utile aux bidouilleurs qui utiliseront la carte mère dans un boîtier différent par exemple.

La gestion des profils XMP et des fonctionnalités d'overclocking sont également de la partie, même si c'est rarement la priorité des utilisateurs de telles machines. On apprécie néanmoins l'effort fait pour proposer un ensemble le plus complet possible, pouvant convenir à tous les publics. Attention tout de même à ne pas s'y perdre.

Côté logiciel, rien à signaler si ce n'est qu'il faudra veiller à bien installer tous les pilotes diffusés par Intel, pouvant être nécessaires pour profiter de toutes les possibilités de cette machine. Ils sont disponibles par ici. On note que ceux de la Radeon sont basés sur les 18.2.2 d'AMD et ne prennent donc pas en compte les améliorations récentes, que ce soit pour le support de derniers jeux, les nouvelles fonctionnalités ou la correction de bugs.

Intel s'était pourtant montré rassurant sur ce point au moment de l'annonce. Dommage.

Quelles performances ?

Passons maintenant aux tests de performances afin de nous faire une idée de ce que le processeur utilisé a dans le ventre. Pour cela, nous avons mis à jour la machine et installé Windows 10, avec les dernières versions des pilotes en date. Commençons avec Cinebench, dans ses versions R15 et R20 :

Intel NUC8i7HNK Cinebench R15Intel NUC8i7HNK Cinebench R20

Avec un score multi-CPU de 840 points, le Core i7-8809G se place au niveau du Ryzen 5 2400G, tout en étant plus performant (179 points) avec un seul cœur actif, sa fréquence grimpant alors à 4,2 GHz. Dans la version R20, il obtient 437 points avec un seul cœur actif et 2 095 points en multi-CPU, ce qui le place sous un i7-7700K.

Sous Blender 2.78 Beta (build du 11 mars) nous avons effectué un rendu avec la scène bmw27 dans sa version CPU et GPU, afin de relever le gain pouvant être apporté par la Radeon RX Vega M GH :

  • CPU : 397 secondes, soit 9,07 par heure
  • GPU : 285 secondes, soit 12,63 par heure

Le gain dans le temps de rendu est de 40 %, ce qui est loin d'être négligeable, même si on fera sans doute mieux avec une carte graphique haut de gamme externe, reliée via un port Thunderbolt 3. De manière générale, la Radeon intégrée permet d'obtenir de meilleures performances dans l'affichage d'un rendu complet en temps réel dans le viewport. Un point appréciable par rapport à la partie graphique intégrée Intel.

Que permet la Radeon RX Vega M GH intégrée ?

Avec un outil comme LuxMark 3.1 (OpenCL GPU), on obtient :

  • LuxBall HDR : 9 671 Ksamples/s
  • Neumann TLM-102 SE : 6 181 Ksamples/s
  • Hotel Lobby : 1 672 Ksamples/s

Cela nous place à 60 % des performances d'une Radeon RX 580 dans une machine classique à base de Core i5-9600K, ce qui est plutôt bon, mais aussi assez logique puisqu'elle dispose de 36 CU à 1,26/1,34 GHz. Avec ses 24 CU, la Radeon RX Vega M GH se situe bien entre les RX 560 (14/16 CU) et les RX 570 (32 CU).

Mais qu'est-ce que cela permet dans les jeux ? Nous avons effectué un premier relevé dans le mode 1080p Extreme d'Unigine Superposition pour nous faire un ordre d'idée. Nous avons obtenu 44,39 fps, soit 69 % du score d'une Radeon RX 580 (64,1 fps). Nous avons ensuite effectué des tests dans deux jeux :

  • DiRT Rally :
    • 1080p, intermédiaire, CMAA : 149,13 ips
    • 1080p, élevé, AA 4x : 95,49 ips
    • 1440p, élevé, AA 4x : 74,26 ips
  • Shadow of the Tomb Raider :
    • 1080p, haut, TAA : 46 ips
    • 1440p, haut, TAA : 30 ips

Dans le cas de DiRT Rally, en comparant à nos précédents tests du Ryzen 5 2400G et une GeForce GT 1030 dans des conditions similaires, on relève des performances deux fois plus élevées. Logique, puisque comparé au processeur AMD le nombre d'unités graphique est doublé.

Cela permet de revoir à la hausse la définition ou les paramètres d'affichage, tout en restant dans de bonnes conditions de jeu. Shadow of the Tomb Raider nous ramène néanmoins à la réalité : avec un titre récent, même la Radeon Vega RX M GH arrive à ses limites et il ne faut pas être trop gourmand.

Quid de la compression vidéo ?

Autre point où la cohabitation entre les deux parties graphiques peut être intéressante : la compression vidéo. En effet, on peut utiliser au choix le processeur, son moteur de compression ou celui de la Radeon. Handbrake propose un tel choix, nous l'avons donc utilisé dans sa version 1.2.2.

Handbrake 1.2.2 QSV VCE

Notre test consiste à convertir la version 4K de Tears of Steel. Le relevé du résultat moyen est effectué lorsque 20 % de la procédure est terminée :

  • H.264 MKV 1080p 30 :
    • Intel CPU : 24,8 ips
    • Intel QSV : 42,1 ips
    • AMD VCE : 41,8 ips
  • H.265 MKV 1080p 30 :
    • Intel CPU : 10,5 ips
    • Intel QSV : 41,8 ips
    • AMD VCE : 42,2 ips

Ici, la partie graphique AMD ne semble pas représenter un avantage en termes de performances. Votre choix devra donc se faire selon vos besoins en termes de qualité d'image.

Une machine plutôt silencieuse et économe

Lors de nos différents tests, la machine s'est révélée plutôt silencieuse. Bien entendu, cela dépendra de vos réglages et lorsque l'on sollicite le CPU ou le GPU de manière continue et soutenue, la ventilation se fait entendre, mais c'est plutôt léger. Un point appréciable tant cela peut être un point faible courant des mini PC.

Côté consommation aussi, c'est plutôt raisonnable :

  • Au repos : 18 watts
  • Charge rendu 3D : 101 watts
  • Charge jeux 3D : 136 watts

Intel a ici fait le choix de proposer une alimentation bien plus importante que ce que consomme la machine, ce qui s'explique notamment par le support de Thunderbolt 3 et Power Delivery. Des technologies qui permettent au PC hôte de servir de source d'alimentation à des appareils tiers, jusqu'à 100 watts.

Support sous Linux : les doigts dans le nez

Avec un assemblage aussi peu commun qu'un CPU Intel et un GPU AMD au sein d'une même puce, et un pilote Windows « cogéré », on pouvait craindre le pire sous Linux. Et les premiers temps n'ont pas été faciles pour Kaby Lake-G. Mais rapidement, tous les pilotes nécessaires ont été mis en place dans le noyau.

Ainsi, une version récente comme Ubuntu 18.10 supporte nativement le Core i7-8809G et ses deux parties graphiques. Rien n'est à configurer, tout fonctionne dès la fin de l'installation et peut être mis à jour via APT. Il en est de même pour le Wi-Fi, le réseau filaire, les ports USB, Thundebolt 3, etc.

Nous avons ainsi obtenu les scores suivants dans DiRT Rally :

  • 1080p, intermédiaire, AA 4x : 122,51 ips
  • 1080p, élevé, AA 4x : 96,04 ips
  • 1080p, ultra, AA 4x : 86,18 ips

Le CMAA n'était pas proposé et la définition 1440p n'était pas proposée sur notre TV 4K. Nous avons donc effectué uniquement des relevés en 1080p avec AA 4x. On note néanmoins que le niveau de performances est identique à celui que nous avions sous Windows en qualité élevée. 

Bijou technologique

Avec ce NUC8i7HVK, Intel montre qu'il est désormais possible de proposer des mini PC à la fois compacts, silencieux, performants et très complets, jusque dans leur connectique. Avec pas moins de six sorties vidéo, une dizaine de ports USB et deux ports réseau, il est sans aucun doute une référence du genre.

L'intégration de la Radeon au packaging du processeur est réussie, ce qui préfigure d'un futur assez intéressant une fois que le fondeur aura avancé sur des projets tels que sa nouvelle partie graphique Gen11, Xe ou encore Foveros. Surtout, il montre à AMD qu'il est encore le meilleur lorsqu'il s'agit de concevoir un produit d'exception. 

Les APU Ryzen sont en effet dépassés par la puissance de la puce graphique intégrée, Intel se payant le luxe de battre son concurrent avec ses propres GPU. On apprécie également le support natif sous Linux, permettant de tirer parti de l'ensemble de la machine sans effort, ce qui est un vrai confort. 

Intel NUC8i7HVK Hades Canyon

Reste néanmoins un défaut : le prix. Avec un processeur annoncé à 543 dollars, ce mini PC est proposé à 950 euros sans mémoire ni stockage. Il ne sera donc pas pour tout le monde, sans être inaccessible. Car pour ce prix, vous aurez une machine performante, ultra-compacte, très bien équipée, ne nécessitant pas de carte graphique complémentaire pour jouer. Et si jamais vous avez réellement besoin de puissance, les ports Thunderbolt 3 sont là. 

Hades Canyon n'est ainsi pas le barebone le plus abordable du marché, mais c'est un très bon compromis, seul dans sa catégorie. Certains lui préfèreront une machine plus classique, plus évolutive, moins coûteuse et donc bien moins compacte. Mais où que soit votre préférence, ce NUC8i7HVK fait partie de ces rares produits qui repoussent les limites de ce que l'on considère comme possible. Rien qu'en cela, c'est une réussite.

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Petit, mais costaud

Une connectique plutôt fournie

Une machine simple à assembler

Une UEFI ultra-complète, des pilotes pas toujours à jour

Quelles performances ?

Que permet la Radeon RX Vega M GH intégrée ?

Quid de la compression vidéo ?

Une machine plutôt silencieuse et économe

Support sous Linux : les doigts dans le nez

Bijou technologique

Le brief de ce matin n'est pas encore là

Partez acheter vos croissants
Et faites chauffer votre bouilloire,
Le brief arrive dans un instant,
Tout frais du matin, gardez espoir.

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Commentaires (15)


Quelle jolie Steam Machine!


J aime beaucoup !



Ça existe l équivalent en terme de taille avec un Ryzen 5 2400G ?



Arona a dit:





Aussi oui :D



Balooforever a dit:





Non, ne serait-ce que parce qu’ils sont sur Socket, sinon il faut aller dans la gamme Embedded (plutôt a visée Pro). Espérons que ça finira par se démocratiser aussi sur base AMD, même si le GPU intégré est encore un peu limité. Peut être que ça ira mieux en 7 nm ? :chinois:


Dans cette gamme de prix, ça se situe où face aux nouveaux macmini 2018 (surtout celui avec i5/i7 et leurs 6 coeurs) ?



Certa la VEGA mobile sera bien plus puissante que l’IGP du i5 8500 mais niveau perf/prix, le mini doit pas être mauvais avec son SSD NMVE PCI-E 4X et sa ram inclu !



Aldayo a dit:





Tu as forcément plus d’intérêt à avoir six coeurs CPU si c’est la perf CPU qui t’importe, KBL-G, c’est un compromis, avec GPU + RAM dédiée, sur un CPU à 4 coeurs. Dans le cas des puces CFL, c’est plutôt plus de coeurs avant tout (l’IGP restant anémique, voir le comparatif avec les APU).



Après le Mac mini, c’est aussi payer 8 Go de RAM ou 256 Go en plus 240 €, ce qui est tout simplement du vol (si l’on veut rester poli) :D



David_L a dit:


Tu as forcément plus d’intérêt à avoir six coeurs CPU si c’est la perf CPU qui t’importe, KBL-G, c’est un compromis, avec GPU + RAM dédiée, sur un CPU à 4 coeurs. Dans le cas des puces CFL, c’est plutôt plus de coeurs avant tout (l’IGP restant anémique, voir le comparatif avec les APU).Après le Mac mini, c’est aussi payer 8 Go de RAM ou 256 Go en plus 240 €, ce qui est tout simplement du vol (si l’on veut rester poli) :D




Ouaip mais y a l’option 10Gb :D



Balooforever a dit:





Bah tu as 40 Gb/s avec TB3 dans la machine #JDCJDR (et il y a des modules 10GbE externes au pire ;))


Bonjour,
question bête : il y a un port kensington qui permet d’attacher ce boitier ?
Si oui ça fait une assez bonne machine à usage pro pour qui a besoin d’un peu de performance dans tous les domaines (CPUI & GPU). Après, effectivement on arrive dans des prix de portables performants mais qui seront en général en 15” minimum donc plus encombrants si on utilise de toute façon des écrans externes , voire un clavier souris externes aussi, et avec ce toute façon nettement moins de ports en entrée/sortie.


d’après la doc en image oui il y a une encoche Kensington.


Vu le prix, ca reste franchement bof. J’ai vu certaines mini config monté avec des GPU “M” pour portable de Nvidia. Au final on peut faire bien mieux pour ce prix.


@ Soraphirot : merci n’avais pas bien lu la capture en effet, changer yeux ou lunettes :mad2:


J’étais tenté par le gros modèle à un moment, mais j’ai fini par me rabattre sur un truc moitié moins chère avec une 960M et un 6700HQ qui me suffit; et m’ont permis d’y mettre un gros NVMe, un SSD et un SSHD pour le prix du BB seul chez intel. Pas de regret .


Machine très intéressante, et article complet !
Une question : à quoi servent les ports Thunderbolt 3 ?



Estevan a dit:



Ils peuvent avoir pas mal d’usage selon les cas, TB3 gérant du DisplayPort 1.2, de l’USB, du PCIe 3.0 (le tout à 40 Gb/s). Du coup tu peux y brancher un hub, un écran, un NAS, une carte graphique externe, etc.