Performances des SSD : constructeurs et revendeurs doivent mieux informer leurs clients

Performances des SSD : constructeurs et revendeurs doivent mieux informer leurs clients

Sinon fessée !

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David Legrand

Publié dans

Hardware

04/02/2019 8 minutes
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Performances des SSD : constructeurs et revendeurs doivent mieux informer leurs clients

Acheter un SSD paraît simple : choisir le format, la capacité, regarder du côté du débit et éventuellement de la marque... et c'est tout. Certains constructeurs promettent plus de 3 Go/s de débit, d'autres misent sur les petits prix. Mais la réalité est bien plus complexe et les acheteurs n'ont que peu de moyens de savoir ce qu'il en est.

Cela fait maintenant quelques années que les SSD se répandent dans nos PC, aidés par la baisse continue des prix et leur capacité à grandement améliorer la réactivité d'une machine.

Au départ, il s'agissait surtout de modèles S-ATA au format 2,5", dont le fonctionnement pouvait énormément varier d'un contrôleur à l'autre. Ils affichaient parfois des performances plus ou moins élevées selon le type de données (compressibles ou non), mais de plus en plus décevantes avec le temps.

Le marché des SSD de plus en plus mature... ou pas

Cela obligeait les utilisateurs à effectuer régulièrement un « nettoyage » complet, ou Secure erase, pour retrouver les chiffres annoncés par les constructeurs. Une situation qui s'est améliorée petit à petit, notamment grâce à la généralisation de la commande TRIM qui permet un nettoyage progressif.

Les performances ont également été largement revues à la hausse grâce à l'utilisation du PCI Express couplé au protocole NVMe. Ils permettent de dépasser plusieurs Go/s de débit, le tout dans un format parfois ultra-compact : le M.2. Pour autant, est-ce que les choses vont mieux du côté de l'information du consommateur ? Pas vraiment.

Car les pièges se sont multipliés, masqués par le marketing des constructeurs qui n'est pas toujours remis en cause dans les tests. Une situation inacceptable, dans laquelle les revendeurs ont aussi leur part de responsabilité.

MLC/TLC/QLC, cache SLC : des termes qui fâchent

Le premier gros « mensonge » des constructeurs de SSD vient des débits annoncés. Car lorsqu'ils évoquent de 1 à 3 Go/s en lecture ou en écriture, ce n'est pas une valeur fixe concernant les débits séquentiels, mais une valeur maximale qui n'est vraie que sous certaines conditions. Et le plus souvent... temporairement.

La raison est simple : pour réduire les prix et améliorer la densité, on est progressivement passé de puces où l'on écrit un bit par cellule (SLC) à deux (MLC), trois (TLC) ou quatre (QLC). Cela passe par deux, quatre, huit ou seize niveaux de tension possibles selon les cas, ce qui nécessite une précision et une correction d'erreurs accrues.

Des points qui ont un effet sur deux éléments cruciaux : le débit et la durée de vie (nous y reviendrons). Ainsi, écrire sur une puce QLC se fait de manière bien plus lente que sur une cellule TLC, MLC ou SLC. Dès lors, pourquoi les débits affichés par les constructeurs ne baissent pas ? Parce qu'ils utilisent un système de SLC caching.

Pour faire simple, il s'agit d'écrire sur une portion du SSD comme s'il était équipé de puces SLC (un bit par cellule), ce qui est bien plus rapide, permettant des débits pouvant dépasser les 3 Go/s. C'est sur cette valeur que communiquent les constructeurs.

Une solution dont la capacité peut varier fonction de l'espace libre restant. Il ne faut pas la confondre avec le cache classique du SSD, qui est une puce de RAM intégrée sur son PCB.

Intel 660p SLC CacheIntel 660p SLC Cache
Le cache SLC intégré aux SSD 660p d'Intel

Un véritable manque de transparence

Malheureusement, les marques ne communiquent pas toujours la capacité concernée par ce dispositif. Ou même les performances une fois que le cache SLC est dépassé, qui correspondent aux vraies capacités du SSD et des puces utilisées.

Et lorsqu'ils le font, c'est en général sous la forme de petites lignes planquées ici ou là. L'annonce des 970 Evo Plus par Samsung est un bon exemple du genre, puisqu'il faut se rendre dans deux documents différents et s'attarder sur les détails pour connaître la capacité du cache SLC et les débits classiques des SSD.

Pourtant, le constructeur est parmi les bons élèves. Western Digital était par exemple incapable de nous donner la seconde information concernant ses Black SN750 lors de son lancement. D'autres constructeurs se contentent tout simplement de ne même pas évoquer le sujet dans leurs fiches produits.

Là où les choses deviennent véritablement problématiques, c'est lorsque même certains testeurs ne s'attardent pas sur ce point, se limitant à tester un SSD via quelques outils tels que CrystalDiskMark avec 1 Go de données (ce qui ne demande que quelques minutes) avant de coller tel ou tel trophée au produit.

Ce, alors qu'il suffit parfois de pousser un peu les paramètres ou de copier une grosse quantité de données pour obtenir un résultat probant et mieux informer ses lecteurs.

Crucial P1 1 To Benchmarks
Les performances du P1 de 1 To de Crucial lors d'une écriture continue

Gare à la surchauffe

Un autre point n'est pas toujours analysé alors qu'il pose de plus en plus de problème avec l'augmentation des débits : la température des SSD et leurs mécanismes de throttling. Pour rappel, il s'agit d'une protection consistant à réduire les performances pour garder les puces à une température qu'elles peuvent supporter.

Il est désormais courant qu'un SSD utilisé dans des conditions classiques, même hors d'un boîtier, active ce mécanisme et voit ses performances dégradées. Il faut alors l'utiliser avec un dissipateur (pas toujours fourni par le constructeur), parfois accompagné d'un ventilateur, pour éviter la surchauffe.

Là aussi, on apprécierait que les fabricants communiquent plus ouvertement sur ce point, la réalité des performances de leurs produits dans un environnement classique, et adaptent le bundle de leurs produits en conséquence lorsque cela est nécessaire.

Car annoncer des débits de plusieurs Go/s est une chose, mais être capable de les tenir sur plusieurs centaines de Go (et donc quelques minutes), une autre. Et là encore, le consommateur n'a aucun moyen de s'y retrouver.

Endurance et garantie

Comme nous l'avons évoqué plus haut, l'utilisation de puces plus denses comme celles à base de MLC/TLC/QLC impacte les performances mais aussi la durée de vie. Les constructeurs livrent cette fois un chiffre de manière assez courante : l'endurance ou TBW. Il s'agit du nombre de To pouvant être écrits sur le SSD. 

Dans un document récent, Micron indiquait que l'on est passé de puces SLC capables de tenir 100 000 cycles Program/Erase (P/E) à 10 000 pour la MLC, 3 000 pour la TLC et 1 000 pour la QLC (voir ci-dessous). Ainsi, chez Intel un SSD de 512 Go 660p (QLC) est donné pour 100 TBW contre 288 TBW pour un 600p (TLC). Une différence qui n'a rien d'anodin.

Micron QLC

Cela ne concerne que l'écriture de données (et pas la lecture) et ne signifie pas que passé ce cap il ne sera plus utilisable. Simplement qu'il est considéré comme trop usé par le constructeur. Mais les fabricants ont désormais pour habitude de garantir leurs SSD pour 3 à 5 ans, ou jusqu'à la limite d'endurance. Un point qui n'est pas toujours évoqué clairement.

À l'inverse, certains en jouent comme un avantage. On a ainsi vu Seagate annoncer ses SSD IronWolf 110 présentés comme adaptés aux NAS. Leur différence principale vient de leur endurance accrue : de 435 à 7 000 TBW.

Quid de la responsabilité des revendeurs ?

Au final, les pièges sont nombreux pour les clients : performances maximales trompeuses, taille de cache SLC, SSD qui montent trop vite en température, endurance (et parfois garantie) réduite.

Si les constructeurs ne jouent pas vraiment le jeu, on pourrait s'attendre à ce que les revendeurs cherchent à mieux informer leurs clients. Ou tout du moins, on pourrait penser qu'il est dans l'intérêt de certains de proposer des fiches produit plus complètes et plus informatives pour éviter des déconvenues aux acheteurs. Mais il n'en est rien.

Dans la plupart des boutiques, les critères se limitent à la capacité, le type de puces utilisées, l'interface et parfois le contrôleur. Lorsque les débits sont évoqués, ce sont uniquement à travers les valeurs maximales communiquées par les constructeurs. La mention de l'endurance est en général absente, comme celle du cache SLC.

Bref, faire son choix en toute connaissance de cause semble impossible. D'autant que même les médias spécialisés ne peuvent pas tester tous les produits disponibles, surtout en l'état actuel du marché.

Il faudra donc sans doute attendre que le legislateur ou les associations de consommateurs ne viennent s'intéresser vraiment à la question pour que tous les détails nécessaires à l'acheteur soient clairement communiqués. À moins que certains ne commencent à réellement prendre au sérieux l'informations de leurs clients.

Ce problème va d'ailleurs bien au-delà des simples SSD, puisque l'on a encore vu récemment NVIDIA et ses partenaires lancer de nouveaux portables Max-Q où la fréquence du GPU peut être plus ou moins réduite selon les cas, sans que cette information ne soit toujours portée à la connaissance des clients. Ce, alors qu'elle a un impact direct sur les performances du produit.

Écrit par David Legrand

Tiens, en parlant de ça :

Sommaire de l'article

Introduction

Le marché des SSD de plus en plus mature... ou pas

MLC/TLC/QLC, cache SLC : des termes qui fâchent

Un véritable manque de transparence

Gare à la surchauffe

Endurance et garantie

Quid de la responsabilité des revendeurs ?

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Commentaires (21)


Bravo ! maintenant je ne sais plus quoi prendre comme SSD ! xD



Très bon article !


Il existe en effet de très nombreuses technologies de stockage, avec de nombreuses optimisations, dont le but est tantôt de privilégier les performances, tantôt la durée de vie, tantôt autre chose. Mais j’avoue ne pas bien comprendre ce que les constructeurs sont censés fournir de plus aux consommateurs.



Lorsque l’on se penche sur les solutions de stockage, en fouillant les caractéristiques techniques, on trouve déjà de nombreux éléments de réponse. Chaque constructeur met en avant ses technologies, et les grandes marques les détaillent avec zèle.



Le consommateur a-t-il besoin d’encore plus de détails ?



J’ai beau être un consommateur averti, qui plus est informaticien de formation et, longtemps, de métier, je ne suis plus capable d’expliquer les différences subtiles entre les technologies employées de par leur seul sigle sans fouiller en détail les documentations. Il faudrait que les constructeurs en donnent encore plus ?!



Du coup, je n’attends pas plus de la part des constructeurs, mais davantage de la part de la presse, avec des tests comparatifs, dans divers scénarios, visant à identifier la perle rare qui répond au mieux de mes critères. Et même là, je n’espère pas de solution miracle, juste une solution satisfaisant mes besoins de manière correcte.



Il est un moment où l’excès d’information tue l’information, et qu’un bon compromis est la pluralité des synthèses indépendantes, en particulier issue de la presse. Presse qui, certes, semble se raréfier, dans le domaine du matériel PC.



Il est un moment où l’excès d’information tue l’information, et qu’un bon compromis est la pluralité des synthèses indépendantes, en particulier issue de la presse. Presse qui, certes, semble se raréfier, dans le domaine du matériel PC.




Vrai ! En général quand j’achète un produit c’est en fonction des tests et des recommandations, les informations constructeurs arrivent après car trop d’info et de spécification non claires…


Et du coup, on a un petit classement à faire des meilleurs SSD par qualité / prix / usage avec les prérequis supplémentaires ?
Genre :
meilleur SSD pas cher pour faire revivre un vieux PC = tel modèle
meilleure capacité / prix / fiabilité = tel modèle
meilleur performance en RW = ce modèle en nvme mais dissipateur indispensable



Hardware.fr faisait des comparatifs de fiabilité sur des taux de panne (retours ?), mais c’était pour les HDD et dans un contexte pro ce qui n’est pas forcément pertinent pour tout le monde.



Perso je prends toujours du cruxial (MX / BX 500) pour le rapport qualité prix (jamais eu de soucis) et faire revivre des PC et forcément le simple fait de changer un vieux HDD c’est le jour et la nuit, mais pour ma prochaine config j’aimerais un vrai SSD système qui dépote (M2 nvme)



(quote:39354:Sans intérêt)




Deux éléments ne vont pas :




  • On ne parle pas de donner 50 indications sur des technos, mais des caractéristiques techniques simples à comprendre : endurance, performances hors cache, détails sur la garantie (TBW pris en compte ou pas).

  • L’information du consommateur sur les caractéristiques des produits ne peut pas passer par la presse uniquement. Imagine on te dirait ça pour les specs d’une carte graphique ou d’une carte mère ?



(quote:39354:Sans intérêt)




Non mais c’est comme si tu disais que donner le modèle du processeur d’un PC que tu achètes, ou la dalle de l’écran, c’est trop d’info, alors que c’est la base quand on veut faire ses choix.



Tu préfères les panneaux de supermarché qui indiquent “PC WINDOWS 2 To INTEL NVIDIA” avec de gros chiffres et des logo qui brillent ?



Là typiquement si j’achète un truc chez Amazon, les informations sont parcellaires.
Sur LDLC (qui me servait de référence technique il y a quelques années) ou Materiel.net c’est quand même bien plus complet (même si j’aimerais pouvoir filtrer négativement et avoir plus de critères).



Marquer les caractéristiques exactes parce que cela a des conséquences précises (rapidité, compatibilité, qualité), c’est indispensable sur des produits techniques, quitte à faire un résumé TL:DR qui existe de toute façon déjà.
Le problème actuellement c’est que SANS la presse, c’est impossible d’avoir des informations basiques sur encore trop de choses (même combat avec la traçabilité d’une manière générale) ce qui est malhonnête, tout simplement. C’est même au niveau du mensonge sur le SSD quand on dit que ton To est de la même nature que ton cache SLC de quelques Go. Et là on n’est même pas à l’étape d’un test encore. Juste des spécifications.



Typiquement sur un PC portable, c’est vraiment dur d’avoir toutes les infos (nature du clavier, dalle de l’écran, précision de la RAM, des fois la génération du processeur et donc du GPU intégré n’est pas indiquée non plus, parfois c’est le poids de l’adaptateur secteur, parfois c’est l’autonomie, même estimée).
C’est typiquement un truc de qui peut le plus peut le moins.
Tu fais un paragraphe basique i7 16 Go de RAM, SSD 250 Gb + HDD 1To et après tu permets de lire tous les détails autre part sur la page.


C’est un faux problème.
Car tout est presque ainsi sur presque tout.
Que vous achetez un HDD, une voiture, un vélo, un stylo, une ceinture de pantalon…. etc. Aucun produit ne peut garantir une performance constante sur la durée. Ni même pouvoir vous fournir tous les caractériques principales/vitales du machin (surtout pour une voiture, pourtant la vie du chaland serait en jeu).



Il est vrai que les gens ne sont pas forcément très au courants des caractéristiques spécifiques aux SSD.
Mais si on trifouille un peu, on trouve toutes les informations sur le Net, à plus forte raison quand il s’agit de la sécurité.


Le problème n’est pas de garantir une performance constante, on sait pertinemment que c’est impossible. Le problème est que les fabricants laissent penser le contraire, qu’il s’agit d’une caractéristique “de base” et que le SSD fonctionnera la majorité du temps ainsi.



Ce que l’on demande, c’est de connaitre les débits en dehors des conditions optimales et quelles sont ces conditions. En ayant ces informations, on pourra choisir plus précisément (“ce produit a un débit max moins élevé mais un débit bas plus élevé donc plus intéressant pour une écriture lourde” par ex).


Merci pour l’article, propre et clair.



Petite question, pensez-vous qu’il est possible d’ajouter une section listant de bon SSD / Nvme ? :)



David_L a dit:


Deux éléments ne vont pas : On ne parle pas de donner 50 indications sur des technos, mais des caractéristiques techniques simples à comprendre : endurance, performances hors cache, détails sur la garantie (TBW pris en compte ou pas). L’information du consommateur sur les caractéristiques des produits ne peut pas passer par la presse uniquement. Imagine on te dirait ça pour les specs d’une carte graphique ou d’une carte mère ?




Les dernières fois que j’ai acheté des disques, il me semble avoir trouvé ces informations. Encore faudrait-il qu’elles aient du sens : quel consommateur sait quel est son usage habituel en termes d’écriture ? J’irai plus loin : quel consommateur sait-il ce qu’est un cache ?



Ton article le note lui-même, graphique à l’appui : la vitesse dépend du cache RAM, de caches à base de bidouilles SLC, de la température. Du coup, il faudrait indiquer non plus un simple tableau, mais un graphique. Graphique qui ne serait absolument pas représentatif des usages. Car qui écrit régulièrement 75 s d’affilé à 1,6 Go/s ? En quoi cette information est-elle pertinente pour tout autre usage ?



La standardisation des éléments à fournir de manière synthétique serait un réel problème, compte tenu, en particulier, de l’évolution des technologies. Éléments techniques qui, pour une grande part, sont déjà fournis dans les fiches techniques des produits consultables sur les sites des constructeurs. Du moins, pour les quelques (certes, rares) produits que j’ai consultés récemment. De même que pour les cartes graphiques et les carte mères.



Certes, je n’ai pas ton expertise dans le domaine, mais le consommateur que je suis n’a pas été lésé par un manque d’informations techniques de la part des constructeurs informatiques.



AlbertSY a dit:


….




Le problème n’est pas que la performance soit constante ou non, c’est qu’elle soit présentée de manière trompeuse et incomplète.




(quote:39363:Sans intérêt)




Les 34 du temps les infos sur le cache SLC et les perfs une fois le cache dépassé ne sont pas disponibles, le TBW c’est un peu différent puisque lié à la garantie, mais en général pas répercuté par les revendeurs dans leurs fiches.



Les perfs en séquentiel ne dépendent pas de milliards de critères, il y a la perf max (celle du cache SLC) et celle permise par la puce sans mécanique de cache. Certains communiquent dessus (de manière timide),pas tous, alors que c’est la réalité de leur produit tel qu’il est construit.



Si tu ne vois pas de souci à vendre un SSD à XX Go/s alors qu’il fait 200 Mo/s dans la pratique hors cache… (toute remarque visant à dire “cet usage n’existe pas” est une erreur, car les gros transferts de données sont une réalité et que les caches SLC sont grandement réduits lorsque la place dispo sur le SSD s’amenuise).


Mince, moi qui me fiais à CrystalDiskMark avec 1 Go de données pour me faire une idée de mes HDD/SSD :mad2:


Je n’avais jamais entendu parler du cache SLC avant. J’ai acheté un Crucial de 2To pour mes films de vacances, si j’avais su je serais rester avec du HDD.



ZeBob a dit:





Le SSD pour du stockage pur n’a pas vraiment d’intérêt, après on peut préférer l’aspect compact/silencieux, mais il faut accepter d’y mettre le prix et bien choisir pour éviter les modèles avec de mauvais débits en cas de gros transferts.


Ce manque d’informations importantes à propos des divers SSD est très vrai, néanmoins je trouve que pour tout ce qui est RAM c’est encore pire. Il faut vraiment aller fouiller un peu partout pour savoir si une barrette est single ou dual rank, et encore quand on parvient trouver l’information. Des fiches produits un peu plus exhaustives ne seraient effectivement pas un mal (ne serait ce que dans un onglet “détails” en plus de la “fiche technique”)


Très bon article, qui met en lumière pas mal de zones d’ombres concernant les SSD, mais Il manque quand même une petite recommandation à la fin des meilleurs SSD suivant le connecteur (Sata / M.2) ou la capacité :)



Arsenal01 a dit:





On verra ça quand on aura testé assez de modèles ;)


J’aime de + en + INpact Hardware <3


Heureusement que les tests existent pour se tenir informé des bons produits et des produits à éviter. Bien sûr il fait avoir le temps pour ça et les spécifications sont plus compliquées qu’avant.



Sur la majeure partie des produits la presse fait bien son travail, l’éclairage et les conseils ne manquent pas. Mais sur les clés USB je n’ai pas trouvé mon bonheur et je me retrouve à acheter des clés USB en me basant sur la marque ou l’expérience et fatalement on se fait avoir une fois car là aussi il y a une histoire de cache. La clé USB3 pouvant se contenter de l’USB2 passé un certain volume de données à écrire. 😆



(quote:39363:Sans intérêt)
Les dernières fois que j’ai acheté des disques, il me semble avoir trouvé ces informations. Encore faudrait-il qu’elles aient du sens : quel consommateur sait quel est son usage habituel en termes d’écriture ? J’irai plus loin : quel consommateur sait-il ce qu’est un cache ?Ton article le note lui-même, graphique à l’appui : la vitesse dépend du cache RAM, de caches à base de bidouilles SLC, de la température. Du coup, il faudrait indiquer non plus un simple tableau, mais un graphique. Graphique qui ne serait absolument pas représentatif des usages. Car qui écrit régulièrement 75 s d’affilé à 1,6 Go/s ? En quoi cette information est-elle pertinente pour tout autre usage ?La standardisation des éléments à fournir de manière synthétique serait un réel problème, compte tenu, en particulier, de l’évolution des technologies. Éléments techniques qui, pour une grande part, sont déjà fournis dans les fiches techniques des produits consultables sur les sites des constructeurs. Du moins, pour les quelques (certes, rares) produits que j’ai consultés récemment. De même que pour les cartes graphiques et les carte mères.Certes, je n’ai pas ton expertise dans le domaine, mais le consommateur que je suis n’a pas été lésé par un manque d’informations techniques de la part des constructeurs informatiques.




Il y a une différence entre exiger une informations accessible aux néophytes et une information complète sur le produit.



L’information complète est le minimum requis.
Libre au consommateur de s’informer sur la signification des termes techniques et de devenir compétent en la matière. Mais sans informations de base impossible d’émettre un avis critique sur un produit : c’est clairement malintentionné de la part du constructeur.



A titre d’exemple la liste complète des ingrédients doit être présente sur les produits alimentaires.
Est-ce que la la plupart des consommateurs connaissent l’ensemble des ingrédients et leur rôle/effets ?
Clairement non, mais ils peuvent s’informer et être ainsi éclairé dans leur choix de produits.



Et dans ce cas je pense qu’il te paraitrait totalement anormal de masquer ne serait-ce qu’une partie de cette liste d’ingrédients.



Hipparchia a dit:


Non mais c’est comme si tu disais que donner le modèle du processeur d’un PC que tu achètes, ou la dalle de l’écran, c’est trop d’info, alors que c’est la base quand on veut faire ses choix.Tu préfères les panneaux de supermarché qui indiquent “PC WINDOWS 2 To INTEL NVIDIA” avec de gros chiffres et des logo qui brillent ?Là typiquement si j’achète un truc chez Amazon, les informations sont parcellaires. Sur LDLC (qui me servait de référence technique il y a quelques années) ou Materiel.net c’est quand même bien plus complet (même si j’aimerais pouvoir filtrer négativement et avoir plus de critères).Marquer les caractéristiques exactes parce que cela a des conséquences précises (rapidité, compatibilité, qualité), c’est indispensable sur des produits techniques, quitte à faire un résumé TL:DR qui existe de toute façon déjà. Le problème actuellement c’est que SANS la presse, c’est impossible d’avoir des informations basiques sur encore trop de choses (même combat avec la traçabilité d’une manière générale) ce qui est malhonnête, tout simplement. C’est même au niveau du mensonge sur le SSD quand on dit que ton To est de la même nature que ton cache SLC de quelques Go. Et là on n’est même pas à l’étape d’un test encore. Juste des spécifications.Typiquement sur un PC portable, c’est vraiment dur d’avoir toutes les infos (nature du clavier, dalle de l’écran, précision de la RAM, des fois la génération du processeur et donc du GPU intégré n’est pas indiquée non plus, parfois c’est le poids de l’adaptateur secteur, parfois c’est l’autonomie, même estimée). C’est typiquement un truc de qui peut le plus peut le moins. Tu fais un paragraphe basique i7 16 Go de RAM, SSD 250 Gb + HDD 1To et après tu permets de lire tous les détails autre part sur la page.




il y a une technique sur ldlc pour avoir beaucoup plus de filtres de recherche, je verrais ça ce soir si je te la retrouve