Le design du OnHub de Google tranche avec celui des autres routeurs 802.11ac, ne serait-ce que par l'absence d'antennes. Démonté par iFixit, on découvre qu'il en possède en fait 12, réparties sur le dessus du routeur.
Il y a près d'un mois, Google dévoilait un routeur Wi-Fi 802.11ac qui misait avant tout sur la simplicité, tout en se voulant complet : OnHub. Pour cela, la société de Mountain View voulait que son produit prenne place au milieu de votre salon plutôt que caché dans un placard ou « dans un endroit où il ne peut pas être vu, là où il ne fonctionne pas très bien ». Le géant du Net a donc « remplacé câbles et diodes qui clignotent par des antennes internes et un éclairage aussi utile que subtil ». Mais une question subsistait : qu'en est-il de l'agencement interne ?
Nos confrères d'iFixit ont pu l'avoir entre les mains et, comme d'habitude, ils l'ont entièrement démonté. Comme cela avait déjà été annoncé par Google, on retrouve la mention de TP-Link qui « fabrique » le OnHub pour le compte de Google. Ce démontage est l'occasion de découvrir qu'il est entièrement passif et qu'il dispose de pas moins de 12 antennes : 6 en 2,4 GHz et 6 autres en 5 GHz.
Bien évidemment, elles sont toutes cachées à l'intérieur du cylindre, le but étant d'éviter d'avoir une « araignée » posée sur un coin de table, comme peuvent le faire certains concurrents. De plus, elles sont équitablement réparties sur le dessus du routeur afin de couvrir un maximum de direction. Il peut donc se placer plus facilement dans le salon afin de diffuser au mieux le Wi-Fi, ce qui était justement l'idée de base. Il faudra maintenant voir quels seront les débits disponibles.
Pour le reste, pas de surprise puisqu'on retrouve un SoC Qualcomm Atheros IPQ8064 avec deux cœurs à 1,4 GHz, 1 Go de DDR3 (via deux puces de Micron 512 Mo) ainsi qu'une puce SKY66109-11 pour la prise en charge du protocole ZigBee. Il est épaulé par un co-processeur EM3581 de Silicon Labs, tandis que le QCA8337-AL3C se charge d'apporter du Bluetooth.
La note finale n'est par contre pas très élevée : 4 sur 10. Si le haut-parleur est remplaçable, le démontage peut s'avérer délicat, notamment à cause de l'utilisation de « clips » qui peuvent facilement casser. De plus, les nombreux connecteurs d'antennes semblent relativement fragiles. Bref, un démontage qui peut s'avérer dangereux.