Synology dévoile son DSM 6.0 modulaire 64 bits : une révolution à plusieurs niveaux

Et toutes ne vont pas vous faire plaisir
Composants 17 min
Synology dévoile son DSM 6.0 modulaire 64 bits : une révolution à plusieurs niveaux

Disponible d'ici la fin du mois en version bêta, le DSM 6.0 de Synology apportera de nombreuses nouveautés sur des domaines aussi variés que le multimédia, la sauvegarde, la synchronisation et la virtualisation. Tous les NAS ne pourront par contre pas en profiter et toutes les fonctionnalités ne seront pas forcément gratuites.

Synology organisait cette semaine une conférence de presse afin de présenter l'ensemble de ses nouveautés. Nous nous sommes rendus sur place afin d'en savoir plus et de rencontrer les responsables de la marque. S'il était question de plusieurs NAS dans la série x16, la prochaine mouture de l'interface d'administration du fabricant, alias le Disk Station Manager (DSM), occupait une place de choix.

Le constructeur a commencé par faire un rapide point d'étape sur son DSM 5.2, la dernière mouture actuellement disponible en version stable. Il revendique ainsi avoir enregistré plus de 1,5 million de téléchargements en seulement deux semaines et ajoute que plus de 70 applications sont actuellement disponibles dans le Package Center. Au total, plus d’un million d'entre elles sont téléchargées chaque mois.

L'occasion de passer à l'étape supérieure avec Disk Station Manager 6.0, qui amorce de nombreux changements sur le fond. Ils ne seront ainsi pas tous très visibles, l'interface restant sensiblement la même, mais certains auront une importance capitale dans la stratégie à long terme de la marque, notamment pour ce qui est de son modèle économique.

64 bits et conception modulaire

Tout d'abord, le DSM passe pour la première fois au 64 bits. Pour les développeurs, les avantages sont nombreux. Les applications seront ainsi un peu plus rapides, mais elles pourront surtout gérer plus de 4 Go de mémoire vive, ce qui pourra avoir son importance sur certains usages, comme nous le verront un peu plus loin. Interrogé par nos soins sur le cas du SRM de son futur routeur RT1900ac, le fabricant nous précise qu'il sera pour le moment livré en 32 bits.

Autre changement important : l'architecture interne du DSM 6.0 est désormais modulaire. Comme nous l'évoquions en juin, certains paquets sont désormais indépendants (Apache, PHP, etc.) et peuvent être mis à jour indépendamment les uns des autres et sans forcément avoir besoin de redémarrer le NAS. De son côté, le noyau se veut « simple et léger » avec une stabilité améliorée. Le fabricant étant assez réactif sur les mises à jour de sécurité, cela devrait intéresser de nombreux utilisateurs qui éviteront ainsi de devoir couper l'accès à leurs données le temps de la mise à jour. 

Une guerre des clones côté applicatif : quelle identité pour Synology ?

En plus de ces deux changements en profondeur, de nouvelles applications font leur apparition, tandis que d'autres sont mises à jour, parfois avec un design... surprenant. C’est en effet le cas de MailPlus, de SpreadSheet et de Video Station qui sont toutes les trois largement inspirés (et c'est peu de le dire) de Gmail, Google Sheets et Plex respectivement. Une politique qui a ses avantages, puisque la marque s'inspire de solutions connues, appréciées et pratiques, mais aussi ses inconvénients.

Car à travers ces différents clones, on a bien du mal à retrouver une cohérence et une identité propre à Synology. S'inspirer est une chose, mais cela peut vite aller trop loin. Et il faut constamment veiller à permettre à l'utilisateur adepte d'une marque de retrouver ces petits plus qui font qu'il l'apprécie. Ici, cela ne nous a pas encore semblé être le cas, espérons que les phases de test permettront de rééquilibrer un peu les choses.

MailPlus est en tout cas présenté comme « une messagerie sur cloud privé ». Synology met en avant plusieurs points intéressants de sa solution maison : la sécurité et la confidentialité des données (qui sont hébergées chez vous, sur votre NAS), le tout avec une haute disponibilité active-active et une répartition des charges entre plusieurs serveurs si besoin. Ce service est surtout pensé pour les professionnels, tandis que les particuliers devraient pouvoir se contenter de l'application Mail de base qui restera toujours présente.

Des applications mobiles de MailPlus sont également annoncées et la mouture iOS a même eu droit à une petite session de démonstration (voir les vidéos ci-dessous). Dommage par contre qu’aucun système de chiffrement via GnuPG ne soit ni prévu, ni intégré, puisque cela compléterait parfaitement une solution de ce genre. Rien n'empêche par contre de le faire avec votre propre client local.

MailPlus DSM 6.0MailPlus DSM 6.0

Vers un modèle de licences, mais pas d'abonnements

Par contre, ceux qui pensaient que MailPlus serait proposé gratuitement et sans aucune limitation, comme la quasi-totalité des services de Synology, en seront pour leur compte. En effet, à l’instar de la Surveillance Station, cette application ne permettra vraisemblablement de gérer gratuitement qu'un nombre restreint de comptes. Au-delà de cette limite qui n'a pas encore été définie, il faudra payer une licence.

Le modèle économique définitif semble encore en cours d'élaboration, et dépendra sans doute des retours de ces prochains mois, mais il ne sera pas question d’un abonnement mensuel/annuel. Plutôt d’une licence valable « à vie » et par utilisateur, comme pour la Surveillance Station lorsque l’on achète des « Camera Licence Packs ». Une chose est sûre : MailPlus sera entièrement gratuit, de manière illimitée pendant tout le temps de la bêta.

Le DSM 6.0 proposera (gratuitement) « un tableur sur votre cloud » : SpreadSheet. Comme les solutions de Microsoft (Office Online) ou de Google Docs (Sheets), elle permet de travailler à plusieurs (mode collaboratif) en temps réel sur un même document. Bien évidemment, un historique des modifications est présent afin de revenir en arrière si besoin. Il sera possible d’importer vos classeurs existants afin de les modifier dans SpreadSheet. Le fabricant n'a par contre pas précisé si d'autres applications de bureautique, comme un traitement de texte, arriveront ultérieurement.

Video Station : transcodage hors ligne et Chromecast via l’interface web

Enfin, pour en finir avec les clones de services existants, la Video Station a été revue et dispose désormais d'une nouvelle interface qui ne devrait pas dépayser les amateurs de Plex. Le fabricant ne s’en cache d’ailleurs pas, mais sans jamais citer directement son concurrent il précise avoir « voulu en faire un magasin VOD pour vos bibliothèques […] qui ressemble beaucoup plus à une interface traditionnelle d'un service de VOD » :

Video Station

Dans la pratique on retrouve un ensemble bien plus pratique, avec de grandes images et des informations assez complètes, et une organisation saison par saison pour les séries. L’application web de la Video Station peut désormais « caster » du contenu sur une clé Chromecast en plus d'un lecteur DLNA, alors que c'était jusqu'à maintenant la chasse gardée des applications mobiles. Pour cela, il suffit de cliquer sur une icône sur la fiche du contenu, puis de sélectionner le terminal de votre choix. De plus, plusieurs flux peuvent être diffusés en même temps sur différents terminaux, ce qui n'est pas sans rappeler le QTS 4.2 de QNAP qui est disponible en bêta pour l’instant.

Il est aussi question d'une nouvelle fonctionnalité intéressante : le transcodage hors-ligne, en plus de celui en temps réel. Pour rappel, il s'agit de « convertir les fichiers vidéo non pris en charge par un lecteur multimédia à l'origine en un format compatible ». Le mode hors-ligne est d'autant plus appréciable que tous les NAS ne sont pas égaux devant le transcodage en temps réel : les versions « play » et certains de la série « + » prennent en charge des vidéos jusqu'en 1080p, tandis que d'autres sont limités au 720p, alors que pour tous les autres il faudra simplement faire une croix dessus (la liste précise des possibilités en fonction des NAS se trouve par ici).

Désormais, les utilisateurs peuvent donc télécharger le fichier adapté à leur terminal mobile afin de le regarder plus tard, même sans disposer d'une connexion. De plus, pour les amateurs de Chromecast, il sera possible de transcoder en amont les fichiers de son NAS afin de les diffuser ensuite sur la clé HDMI de Google (via la Video Station par exemple).

On attendra tout de même de voir si des limitations ne seront pas de mises dans la pratique, notamment sur les NAS d'entrée de gamme. Il sera aussi intéressant de savoir ce que Synology compte proposer pour la fonctionnalité de « copie digitale » des Ultra HD Blu-ray, un point qui reste à éclaircir.

Synology DSM 6.0Synology DSM 6.0

File Station et Note Station également mises à jour

Comme toujours ou presque lors d'une mise à jour importante du DSM, les autres applications de Synology ont aussi droit à de nouvelles fonctionnalités. C’est le cas de la File Station qui prendra à nouveau en charge le moteur de recherche Spotlight d’Apple. Une prévisualisation est également de la partie pour certains documents comme les PDF, DOC, XLS, etc.

Des applications Note Station pour Linux, OS X et Windows seront également (enfin diront certains) disponibles. Elles permettront de prendre des notes en mode hors ligne, puis de les synchroniser plus tard. Une extension Chrome « Clipper » permettra de copier le contenu d’un mail Gmail dans une note.

Des Applications pour Windows 10 et l'Apple Watch

Synology annonce enfin l’arrivée de Photo Station et Video Station sous la forme d'applications dédiées à Windows 10, tandis que la seconde s’améliore sur les télévisions connectées de Samsung et Roku (les nouveautés ne sont pas précisées). Bizarrement, il n'est pour le moment pas question de l'Apple TV, ce qui va sans doute changer suite à l'arrivée de tvOS.

Ensuite, les applications DS Audio et DS Note prendront en charge l’Apple Watch. La première se présente comme une télécommande nomade pour sélectionner les musiques, les listes de lecture et les modes d'écoutes, tandis que la seconde vous permet d’accéder et de gérer vos notes. Des versions pour Android Wear arriveront sans doute ultérieurement, mais pour le moment aucune confirmation n’a pu nous être donnée sur un éventuel planning.

DSM 6.0DSM 6.0

La Cloud Station se réorganise enfin et gagne en fonctionnalités

Du côté de la Cloud Station les choses deviennent enfin bien plus claires et plus simples pour l’utilisateur qui pouvait souvent être perdu parmi toutes les déclinaisons de l’application. Premier changement : celle pour les ordinateurs s’appellera Cloud Station Drive et non plus Cloud Station comme le service, ce qui pouvait prêter à confusion.

Toujours sur les ordinateurs, il y aura la Cloud Station Backup qui permettra de sauvegarder des données de son ordinateur vers son NAS, contrairement à la Cloud Station Drive qui propose de la synchronisation (PC vers NAS et NAS vers PC). Le fabricant ajoute que ce service fait de « l’incrémentiel au niveau des blocs » avec « autant de sauvegardes que de modifications de vos fichiers, mais pas plus ». Le but étant d’éviter de multiplier les sauvegardes inutiles, tout en occupant un minimum de place.

Sur le NAS, trois applications seront disponibles. Les deux premières, Cloud Station Server et Client sont prévues pour fonctionner de pair sur deux NAS (un Server et un Client) afin de les synchroniser. Enfin, la Cloud Sync se chargera de la synchronisation avec des services externes comme Dropbox, Google Drive, OneDrive, etc. D’après le fabricant, cette dernière n’impose « plus de limitation sur les tâches de synchronisation ». Il est ainsi possible de sélectionner certains sous-dossiers à synchroniser, tandis qu’un répertoire pourra désormais être synchronisé sur plusieurs services comme Dropbox et OneDrive.

De manière générale, le fabricant annonce avoir « optimisé » la base de données de son service Cloud Sync, ce qui permet de gagner en performances, notamment sur des petits fichiers. De plus, la gestion des conflits est améliorée et le NAS peut désormais prendre des snapshots d’un fichier, même lorsqu’il est verrouillé par une application. Nous aurons évidemment l’occasion d’y revenir plus en détails lorsque le DSM 6.0 sera disponible.

Synology DSM 6.0Synology DSM 6.0

Btrfs se démocratise un peu plus, les snapshots y gagnent en flexibilité

Plus orienté vers les professionnels, Btrfs arrivera sur de nouveaux NAS haut de gamme avec le DSM 6.0. Tous ceux des séries XS(+) pourront en profiter, tout comme certains de la série x15+ : DS415+, DS1515+, DS1815+, RS2416(RP)+ et RS815(RP+). Le fabricant ne tarit pas d’éloge sur ce système de fichiers qui propose, entre autres choses, une vérification automatique des données, une « compatibilité complète avec les quotas de stockage » ainsi que des images instantanées des dossiers partagés (en plus des snapshots de LUN qui existaient déjà).

Il pense que cela va « remplacer progressivement les sauvegardes traditionnelles » et que « demain, ce sera l'avenir de la sauvegarde ». Pour faire simple, le NAS prend des instantanés toutes les 5 ou 15 minutes et va ensuite les répliquer sur un NAS distant. C’est une solution de « backup légère » : la totalité des données n'est transférée qu'une seule fois, puis seuls les index des modifications transitent. En cas d’incident sur le NAS principal, le secondaire peut prendre le relais en quelques minutes seulement.

Afin d’accélérer les choses lors d’une première synchronisation (et éviter d'attendre plusieurs jours avec une connexion un peu lente), il est possible de préparer une sauvegarde sur un périphérique de stockage externe (HDD par exemple), d’aller la brancher sur un NAS situé à un autre endroit, puis de lancer l’application « Backup & Restore » qui se chargera d’établir la synchronisation entre les deux NAS. Par la suite, seuls les index seront échangés, limitant ainsi grandement la quantité des données devant transiter sur les réseaux.

Enfin, il était question du stockage massif, ce qui n'est pas vraiment nouveau pour Synology puisqu'une démonstration avait déjà été faite au CeBIT début 2014. Baptisé Petabyte, cela permet de créer de gros espace de stockage (jusqu'à 1 Po, soit 1 000 To) pour de l’archivage de données. Le fabricant explique qu’il sera possible de créer « un dossier partagé qui excède la limite d’un volume » qui, pour rappel, est de 200 To pour le moment. Dans le même temps, le cache SSD pourra gérer jusqu’à 12 SSD (au lieu de 2) afin d’augmenter les performances du NAS.

MailPlus DSM 6.0MailPlus DSM 6.0MailPlus DSM 6.0

Le DSM passe à la virtualisation et à Docker : une aubaine pour les hébergeurs ?

Dans un autre registre, mais toujours axé sur les professionnels, la virtualisation débarque sur le Disk Station Manager. Elle prend deux formes, Docker DSM et Virtual DSM, qui proposent des approches différentes. Dans tous les cas, il n'est pas question de laisser l'utilisateur lancer des machines virtuelles sous Windows ou Linux, comme le proposent QNAP et Ve-Hotech, mais de multiplier les instances du DSM.

Une manière de permettre à un seul NAS de pouvoir être géré par plusieurs utilisateurs de manière réellement indépendante, et pourquoi pas d'ouvrir la voie de nouveaux modèles économiques pour ses partenaires. En effet, des hébergeurs comme Infomaniak proposent déjà de louer un NAS Synology, hébergé en Suisse. Le tarif est alors aux alentours de 60 euros, pour un modèle RS815 avec 2x 2 To de stockage.

On imagine ainsi la possibilité de revendre des portions de ce même NAS à un tarif inférieur, par l'hébergeur directement, ou en marque blanche via ses clients. Une solution qui ne serait sans doute pas pour déplaire à la société qui compte sans doute voir de plus en plus de particuliers et de sociétés chercher à disposer d'un NAS complet, simple à utiliser, mais qui n'est pas hébergé chez eux, pour des besoins de réplication ou de sécurité en cas d'incendie, d’inondation, etc. 

Infomaniak Synology
Bientôt des NAS vendus à la découpe par les hébergeurs ?

Avec Docker DSM, le Disk Station Manager exploite l'application Docker qui est arrivé dans le DSM 5.0. Pour rappel, elle n'est disponible que sur les modèles qui exploitent une puce Intel, à l’exception notable des versions « play ». Ce seront donc les seuls à pouvoir profiter de la virtualisation via Docker DSM.

Le DSM « principal » du NAS peut accéder à toutes les données, tandis que les DSM virtualisés ne se voient pas entre eux et ne peuvent pas accéder au gestionnaire de disques. Bien évidemment, la quantité de ressources (RAM, CPU et réseau) peut être ajustée en fonction des besoins. Le nombre de DSM virtualisés que l'on peut lancer dépend de la quantité de mémoire vive disponible sur le NAS. Le fabricant nous précise que le calcul suivant donne une bonne approximation : (RAM en Mo – 512) / 256. Ainsi, pour un NAS avec 2 Go de RAM on tombe sur six instances de Docker DSM, contre deux seulement avec 1 Go de mémoire vive.

Synology DSM 6.0Synology DSM 6.0

Virtual DSM : Hyperviseur KVM et migration temps réel

Avec Virtual DSM, l’intégration est bien plus profonde et Synology n’hésite d’ailleurs pas à parler de « vraie technologie de virtualisation ». Cette fois-ci cela passe par un Hyperviseur basé sur KVM permettant à plusieurs DSM de fonctionner en même temps. Par rapport à Docker DSM, la demande en mémoire vive bien plus importante : 4 Go minimum pour Virtual DSM et 1 Go de plus par DSM virtuel. 

Au-delà de l’intégration plus profonde, cette technique à l’avantage de proposer une « migration en temps réel » sur un autre NAS, et ce, sans aucune interruption des services (voir la vidéo ci-dessous). Il est également possible de rajouter des NAS dans son cluster afin de déployer rapidement des Virtual DSM dessus. Plus tard, probablement avec le DSM 6.1, Synology permettra à ses clients de migrer une machine physique vers un DSM virtualisé.

Comme pour MailPlus, la virtualisation sera librement et gratuitement accessible durant la bêta. Après, c’est encore un voile de mystère entouré d’un brouillard d’incertitudes concernant le modèle économique qui sera appliqué.

Synology DSM 6.0Synology DSM 6.0DSM 6.0

DSM 6.0 : une version majeure avec de bonnes idées… et de moins bonnes

Au final, se pose la question de l’intérêt du DSM 6.0. Sur le papier, les nouveautés sont nombreuses et intéressantes, que ce soit pour les particuliers et les professionnels. Chacun devrait réussir à y trouver son compte. On appréciera également l'effort réalisé pour les malvoyants avec un accès aux fonctions basiques via un lecteur d'écran NVDA. Mais on regrettera par contre que le constructeur se contente parfois de copier des solutions existantes (même si elles ont fait leurs preuves) sans réellement y ajouter sa touche personnelle.

Même si la politique tarifaire de MailPlus et de la virtualisation n’est pas encore complètement établie, le fait que le constructeur se tourne vers ce genre de solutions pourrait déplaire à certains. Il ne faudrait évidemment pas que cela devienne une habitude. Affaire à suivre, donc.

Envie de 4K H.265 et de la virtualisation ? Synology n’a pas de solution…

Avec les différentes limitations (matérielles et logicielles) la gamme de Synology commence à se complexifier. D’un côté, on a par exemple le nouveau DS216play qui est le seul à proposer le transcodage H.265 4K, mais qui ne prend pas en charge Docker et donc la virtualisation du DSM. 

De l’autre, la gamme « + » vise un public de connaisseurs/professionnels qui souhaite profiter de la virtualisation (au moins via Docker DSM) ou de de passer à un système de fichiers Btrfs. Dans ce dernier cas, tous les NAS « + » ne peuvent pas en profiter et il faut au minimum un processeur Intel avec quatre cœurs, ce qui laisse de côté le DS215+ qui ne peut même pas profiter de Docker DSM, de Virtual DSM et de Btrfs. On aurait préféré un peu plus de logique dans les dénominations.

Quoi qu’il en soit, le DSM 6.0 ne sera disponible en version bêta que d’ici la fin du mois, tandis que la mouture finale n’arrivera pas avant le mois de mars. Un délai plus long que d’habitude assumé par le fabricant qui souhaite se laisser le temps de corriger les bugs. Normalement, tous les NAS éligibles au DSM 5.2 devraient pouvoir profiter de la version 6.0 (c'est à dire DS-x10 et plus récents), mais cela reste néanmoins à confirmer. Nous aurons bien entendu l'occasion de faire le point sur toutes ces nouveautés en détails une fois cette bêta disponible et ouverte à tous.

 

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