Synology 2018 : les nouveautés du DSM 6.2, routeur Wi-Fi Mesh, Btrfs sur SoC ARM

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Synology 2018 : les nouveautés du DSM 6.2, routeur Wi-Fi Mesh, Btrfs sur SoC ARM

La conférence Synology 2018 était riche en annonces côté matériel avec la nouvelle gamme de NAS et un routeur Wi-Fi Mesh, mais aussi logiciel avec la mise en ligne de DSM 6.2 bêta. Le fabricant lance des services supplémentaires, mais tous ne sont pas encore disponibles. Voici un tour d'horizon des points importants.

Cette année encore, Synology avait convié la presse et ses clients à une présentation de ses produits. L'occasion pour le fabricant de présenter ses nouveautés, mais aussi d'échanger avec ses utilisateurs autour de quelques démonstrations. 

DSM 6.2 disponible en bêta

Une des principales annonces était l'arrivée de l'interface d'administration DSM 6.2 en bêta. Elle doit apporter Synology Drive, Active Backup, Moments pour les photos, des évolutions pour l'agenda et le chat, Virtual Machine Manager, etc.

Comme indiqué dans #LeBrief ce matin, elle est d'ores et déjà disponible, pour les NAS à partir des DS-x11. Nous reviendrons en détail sur les changements et la procédure d'installation un peu plus loin.

Gamme 2018 : Btrfs pour les NAS ARM 64 bits

Avant de plonger dans la partie logicielle, commençons par un petit détour du côté matériel. Les nouveaux NAS lancés ces derniers jours (DS218+, DS718+, DS918+ DS418play, DS3018xs) étaient évidemment de la partie, accompagnés du DS218play. Celui-ci exploite un processeur à quatre cœurs avec 1 Go de mémoire et propose du transcodage vidéo 4K. Signalons aussi l'annonce du DS218, un dérivé du DS418 avec deux baies seulement.

Avec le DSM 6.2, un changement de taille arrive : la prise en charge du système de fichiers Btrfs sur puces ARM, une première pour la marque. Attention, il faudra disposer d'un modèle capable de gérer 64 bits. Auparavant, seuls les processeurs Intel (64 bits) étaient supportés.

N'espérez par contre pas en profiter sur les NAS d'anciennes générations, les SoC ARM n'étaient qu'en 32 bits.

Synology 2018Synology 2018

Une nouvelle FlahStation FS1018 est également de la partie, avec 12 emplacements de 2,5 pouces pour des SSD. Elle sera plus abordable que les FS3017 et FS2017 avec 24 baies, promet le fabricant, mais sans plus de précisions sur son tarif.

Pour rappel, le FS3017 se trouve aux alentours de 12 000 euros, contre près de 7 000 euros pour la FS2017. Les paris sont ouverts pour la « petite » FS1018.

Un routeur Wi-Fi Mesh, bureau à distance et VPN to VPN

Première grosse annonce côté réseau : un routeur gérant le Wi-Fi maillé arrive. Il s'agit d'un modèle triple band 802.11ac (2,2 Gb/s) exploitant SRM (Synology Routeur Manager).

Capable de fonctionner de manière autonome, il peut également servir de satellite pour le RT2600ac afin de mettre en place un réseau Wi-Fi unifié et maillé. Le cas du RT1900ac est encore à l'étude.

On appréciera qu'un canal Wi-Fi 5 GHz soit dédié aux communications entre le routeur principal et ses modules, un peu à la manière d'Orbi de Netgear (voir notre test). Nous n'aurons par contre pas davantage de détails techniques pour le moment. Pas de date de disponibilité précise (d'ici quelques mois) ou de prix.

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Bureau à distance et Site-to-Site VPN pour les routeurs avec SRM

Sur le SRM, le service VPN Plus proposera prochainement d'accéder à un bureau à distance, aussi bien sous Windows 7/10 Pro, que Linux et macOS (via les protocoles RDP, VNC ou SSH suivant les cas).

Vous pourrez également définir une limite de bande passante par site au lieu de simplement y autoriser/bloquer l'accès. Une envie de pourrir la vie de vos enfants en limitant YouTube à 1 Mb/s ? C'est désormais possible !

Une nouvelle fonctionnalité Site-to-Site VPN arrive en bêta. Comme son nom l'indique, elle permet de relier deux NAS distants via un VPN. Comme d'autres services de Synology, il ne sera pas gratuit : il faudra souscrire à une licence pour en profiter, mais nous n'avons pas encore tous les détails.

Avec DSM 6.2, Synology Drive remplacera Cloud Station Drive

Revenons maintenant au Disk Station Manager (DSM) dont la version 6.2 est d'ores et déjà disponible en bêta. Premier changement annoncé par le fabricant : une nouvelle application Synology Drive débarquera prochainement. Il s'agit d'un « portail pour l'accès, la synchronisation et la gestion des fichiers, intégrée à Synology Office ».

Elle sera disponible sur les navigateurs, les ordinateurs de bureau et les terminaux mobiles (Android et iOS) et remplacera Cloud Station Drive. Cloud Station Server en deviendra sa « Console d'administration ». Une manière de tenter de rendre un peu plus clair le rôle des différents outils, un problème récurrent chez Synology.

Les habitués ne devraient pas être dépaysés puisque le design reste très proche, avec seulement quelques nouveautés du fait du nouveau fonctionnement de l'ensemble. Une démonstration est disponible par ici.

Le service Drive sera « intégré à Synology Office et à Cloud Station » explique le fabricant. Il prend la forme d'un gestionnaire de fichiers (complémentaire à File Station) qui se présente comme celui de Google Drive. On pourra y tagguer des éléments, les chiffrer, les partager, etc.

On pourra aussi ouvrir directement des feuilles de calcul, des documents texte ainsi que des diapositives dans Slides, un équivalent maison de PowerPoint. Il s'agit de l'une des autres nouveautés annoncées. Mais attention, comme Drive, Slides ne sera disponible que dans un second temps. Ils ne sont donc pas dans la bêta actuelle de DSM 6.2.

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Chat 2.0 avec client pour les ordinateurs et visioconférence 

La messagerie instantanée Chat propose désormais un client natif pour Windows, Linux et macOS avec une interface identique à celle de l'application web. Il permet de recevoir des notifications sur le bureau et d'effectuer des captures d'écran des fenêtres en arrière-plan, pour ensuite les partager dans une discussion.

Le client léger dispose d'un « cache local » permettant de continuer à travailler en cas de problèmes sur le réseau. De nouvelles fonctionnalités sont également annoncéesen plus des webhooks déjà en place depuis plusieurs mois : des sondages, des robots, des rappels, la possibilité de planifier l'envoi d'un message et de la visioconférence via un service tiers. Ils sont pour le moment trois : Appear.inJitsi ou JumpChat

De son côté, l'administrateur aura accès à toutes les discussions. Il pourra effectuer des recherches via des mots clés et, le cas échéant, supprimer des messages. De quoi rassurer certains responsables informatiques avec un accès complet aux échanges des collaborateurs, mais surement énerver certains utilisateurs qui aspirent à un peu plus de confidentialité sur certaines correspondances.

Calendar 2.1, MailPlus améliore ses performances et ses protections

MailPlus est annoncé comme bien plus rapide qu'auparavant, intègre une gestion des tâches et vous permet de partager certains dossiers de votre boîte de réception. Si vous travaillez sur un projet commun par exemple, des collaborateurs peuvent également avoir accès à certains de vos emails en fonction de règles que vous avez définies. 

Des améliorations au niveau de la sécurité sont également annoncées pour MailPlus, avec l'intégration de McAffe, Rspamd et d'un système d'apprentissage automatique de lutte contre les spams. 

Calendar, une application intégrée à MaiPlus, passe en version 2.1 bêta. Les liens entre les deux sont renforcés avec la possibilité d'ajouter des fichiers à des événements. Parmi les autres nouveautés, il est question de la numérotation des semaines, de raccourcis clavier et de la prise en charge de Baidu Map, en plus de Google Map déjà présent.

Moments avec deep learning pour les photos/vidéos

Continuons notre tour des applications avec Moments qui viendra se placer en face de Photo Station. Les deux ne peuvent d'ailleurs pas fonctionner ensemble et il faudra faire un choix (non définitif, il est possible de passer de l'une à l'autre à tout moment). 

Avec Moments, Synology met en avant le « deep learning » : l'application organise automatiquement vos clichés en fonction des lieux (à condition d'avoir activé la géolocalisation), des personnes présentes (vous pouvez ajouter le nom de vos contacts) ou de divers autres éléments : un diner, des voitures, de la nourriture, des animaux, etc.

Pour l'instant, il n'est pas possible de modifier les noms des dossiers de Moments, sauf pour les identifications des personnes, mais cela devrait arriver prochainement. Par exemple, « Diner » est relativement vague comme terme et mériterait certainement de pouvoir être personnalisé davantage. Dans tous les cas, l'identification et le tri des photos est effectué en local nous précise Synology.

Là encore, la mise en ligne du DSM 6.2 en bêta n'entraine pas celle de Moments qui arrivera « bientôt ».

Synology 2018

Alexa pour Audio Station, rien pour la vidéo

Seule annonce sur le multimédia : Audio Station prend en charge Alexa d'Amazon. Vous pouvez donc demander à une enceinte connectée compatible de jouer une musique enregistrée sur votre NAS... à condition de lui parler anglais.

Pour rappel, Alexa n'est toujours pas disponible en France et/ou en français, mais cela pourrait arriver très bientôt. Rien ne nous a pour le moment été confirmé concernant le travail sur d'autres solutions, comme Google Assistant.

Notez enfin qu'il n'a pas du tout été question de DS Vidéo qui était complètement absent de la conférence et des démonstrations. Aucune nouveauté n'était donc au programme, Synology semblant surtout décidé à se focaliser sur les entreprises plutôt que le grand public avec cette nouvelle mise à jour.

Active Backup, Virtual Machine Manager et iSCSI Manager

Passons ensuite à Active Backup for Business, une évolution d'Active Backup for Server. L'application supporte la sauvegarde des machines virtuelles VMware, des ordinateurs sous Windows (y compris les versions Serveur) et Linux. Elle prend en charge la déduplication des données (cross-platform et cross-machine) ainsi que la sauvegarde différentielle.

Les images peuvent être transformées en machines virtuelles et lancées directement via Virtual Machine Manager (VMM) de Synology (elle-même basée sur l'ancien Virtual DSM Manager... vous suivez ?). Il sera intéressant de voir ce qu'il se passe au niveau de la licence Windows dans pareille situation. 

Elle est déjà disponible en bêta depuis plusieurs mois, mais sur certains NAS seulement (4 Go de mémoire vive minimum, système de fichier Btrfs). Elle disposera prochainement de nouveaux services... à condition de passer à la caisse, comme c'est de plus en plus le cas sur les services orientés vers les professionnels.

Synology 2018

La version gratuite permet en effet de profiter de la virtualisation du DSM, de Windows et de Linux avec un maximum de 32 instantanés. Par contre, il faudra payer une licence pour débloquer des fonctionnalités supplémentaires : haute disponibilité, cluster jusqu'à 7 NAS avec des ressources partagées, migration instantanée, migration du stockage, réplication hors-site et jusqu'à 256 instantanées.

Le tarif n'est pas encore précisé. La version finale de la Virtual Machine Manager est attendue pour fin 2017, nous devrions alors en savoir plus. Il est également annoncé l'arrivée d'une licence Virtual DSM pour remplacer le DSM et renforcer la sécurité du NAS.

De son côté iSCSI Manager est un nouvel outil permettant la réplication et les instantanés LUN « en quelques secondes », et ce, quel que soit la taille de l'unité logique affirme Synology. Un « calculateur d'instantané » propose un rapport complet sur l'espace de stockage utilisé.

Des applications plus spécifiques comme Active Backup for G Suite et Office 365 étaient également présentées. Elles ne sont déjà disponibles en bêta depuis cet été sur certains NAS (principalement séries « + » et « xs ») et s'occupent de sauvegarder (sans synchronisation) vos e-mails, contacts et agendas pour les suites de Microsoft et Google.

D'autres petits changements sont de la partie, comme « une bannière rotative » dans le Centre des paquets. Celui-ci a d'ailleurs été « complètement repensé » affirme le constructeur, afin d'être plus intuitif. Le Storage Pool est un nouveau composant du DSM 6.2, il remplace les Disk Group et Raid Groupe du DSM.

La sécurité des données est renforcée avec Smart Data Scrubbing qui répare automatiquement certaines erreurs causées par des problèmes physiques sur le RAID, et peut être planifié comme vous le souhaitez. Des améliorations spécifiques sont également apportées au High Availability Manager pour la haute disponibilité.

Sur des NAS (séries + et xs), vous pouvez définir une priorité entre les débits et la latence suivant vos besoins. Le DSM 6.2 permet de rejoindre un domaine Azure AD existant en tant que client SSO, tandis que Docker est mis à jour avec le support de Swarm. Terminons enfin avec la Surveillance Station. Elle prend en charge certains interphones vidéo et propose un mode Smart Home : lorsque vous êtes à la maison, la surveillance s'arrête automatiquement. 

Comment installer la bêta du DSM 6.2 ?

Vous l'aurez compris, le DSM 6.2 apporte de nombreux changements, qui ne sont pas tous forcément disponibles dès aujourd'hui, contrairement à la bêta.

Quoi qu'il en soit, pour installer le DSM 6.2, il faut déjà avoir le DSM 6.0 ou 6.1 sur votre NAS. Ensuite, il faut suivre le lien ci-dessous et télécharger le firmware correspondant. Il faudra ensuite vous rendre dans le panneau de configuration, puis dans Mise à jour et restauration et sélectionner manuellement le fichier que vous venez de télécharger.

Comme toujours, s'agissant d'une version bêta il est recommandé de ne pas l'installer sur des NAS en production, des bugs peuvent arriver et compromettre l'intégrité de vos données. À utiliser en connaissance de cause donc, d'autant plus qu'un retour en arrière n'est pas possible.

Pour ceux qui le souhaitent, une démo live du DSM 6.2 est disponible à cette adresse.

DSM 6.1 installer firmware

DSM 6.2, dernière mise à jour pour certains NAS DS-x11, x12 et x13

Dans les notes de versions, il est précisé que le DSM 6.2 sera la dernière mise à jour pour les NAS suivant, hormis des correctifs de sécurité : 

  • J Series : DS411slim, DS411j, DS211j, DS212j, DS112j, DS413j, DS213air
  • Value Series : DS411, DS211, DS111, DS212, DS112, DS413, DS213
  • Plus Series : DS2411+, DS1511+, DS411+ (II), DS211+, DS1812+, DS1512+, DS412+, DS712+, DS212+, DS112+ DS213+
  • FS & XS Series : DS3611xs, RS3411xs, RS3411RPxs, RS2211RP+, RS2211+, DS3612xs, RS3412xs, RS3412RPxs, RS2212RP+, RS2212+, RS812RP+, RS812+, RS812, RS212

Que retenir de Synology 2018 ? De trop timides changements côté matériel...

Après cette série d'annonces, faisons un rapide bilan de la situation. Sur le matériel, les changements sont assez peu nombreux en façade, mais plus profond qu'il n'y parait dans certains cas. Le passage sur des SoC ARM en 64 bits permet de profiter du système de fichiers Btrfs sur des NAS de la gamme « Value » (DS218 et DS418 par exemple, d'autres suivront).

Par contre, toujours pas vraiment de processeur véloce même sur les séries « + » puisqu'il faut trop souvent se contenter de Celeron J d'Intel. Côté connectique, si l'on peut comprendre l'absence de sortie vidéo HDMI, Synology misant sur le streaming, on regrette que le 10 Gb/s ne soit encore réservé qu'à certains modèles très haut de gamme (gamme « xs »).

Il se répand pourtant sur les cartes mères de milieu de gamme et permet de dépasser la limite des 125 Mo/s du Gigabit. Une vraie barrière pour les NAS et les disques durs actuels, souvent capables de grimper largement plus haut, surtout lorsqu'ils sont utilisés dans une grappe RAID.

Au lieu de cela, Synology continue de proposer plusieurs ports réseau Gigabit en mettant en avant l'agrégation de liens, contrairement à QNAP avec ses NAS de la série « X » qui intègrent du 10 Gb/s. Interrogé sur le sujet, le constructeur nous répond qu'il n'aurait pas de demande en ce sens de la part de ses clients pour le moment, y compris chez les professionnels.

Dans tous les cas, il est dommage que le constructeur ne soit pas plus pro-actif sur le sujet, cela aiderait certainement à démocratiser le 10 Gb/s. Une situation qui n'est pas sans rappeler la (très) longue transition de l'USB 2.0 vers l'USB 3.0 (ou 3.1 gen 1, marketing quand tu nous tiens) de Synology

...le travail collaboratif à l'honneur, des services de sauvegarde peu unifiés

De nouveaux services collaboratifs viennent enrichir le DSM (visioconférence, diapositives, Drive, Moments), mais il s'agit souvent de proposer une solution maison de produits existant ailleurs (Slides et Drive par exemple sont largement inspirés des services Google). Cela aide à la « dégooglisation », mais là aussi on aimerait voir Synology innover.

Dans le même temps, le nombre de paquets permettant de proposer des services tiers stagne, obligeant à se tourner vers des dépôts communautaires, ce que certains regretteront.

La société ne parvient pas non plus à proposer une solution unifiée pour la gestion des sauvegardes et des synchronisations, pourtant une des principales missions d'un NAS. Avec Drive, remplaçant de Cloud Station Drive, Cloud Station ShareSync, Active Backup, Hyper Backup, Hyper Backup Vault... il n'est pas facile de s'y retrouver.

Quel service lancer pour synchroniser sa Dropbox sur son NAS, ses fichiers sur un autre NAS ou encore des documents de son ordinateur sur son NAS ? Bien souvent il faut lancer les différentes applications au petit bonheur la chance afin de trouver la bonne. Le fabricant semble conscient de cette problématique, mais n'a pas encore de solution à proposer. 

Sur la partie logicielle, le grand absent de cette conférence était DS Video : aucune évolution pour l'application, ni même la moindre mention durant la conférence.

Les services payants toujours plus nombreux

On note également un éparpillement des fonctionnalités et une communication parfois trouble sur les services. Le DSM 6.2 est ainsi disponible en bêta, mais pas encore tous les paquets annoncés lors de la conférence. Dommage.

La tendance est également à la multiplication des licences pour exploiter toutes les fonctionnalités de son NAS et l'addition peut rapidement grimper si vous utilisez intensivement des caméras de surveillance, du VPN, de la virtualisation, des emails gérés en local... quand bien même vous avez acheté un NAS à plus de 1 000 euros pour gérer l'ensemble des tâches. Et ce, toujours basé sur un processeur peu véloce.

Certes, le modèle économique de la société doit migrer vers le service pour lui assurer un avenir pérenne, mais il faudra sans doute à un moment donné rationaliser tout cela. On pourra d'ailleurs rapidement se demander si Synology n'aurait pas plutôt intérêt à proposer ses NAS en location, avec plus ou moins de services, plutôt que de seulement continuer à les vendre. De plus en plus de secteurs s'orientent vers un tel modèle, et c'est déjà en partie le cas avec les premiers services en ligne proposés par la société.

Enfin, notez que Synology a été nommée CVE Numbering Authority (CNA) cet été (comme QNAP), vantant sa rapidité à déployer des patchs par rapport à la concurrence. Un point que l'on vérifie souvent lors des mises à jour de sécurité et qui est un véritable atout pour le fabricant. 

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