PI221 Pico : que vaut le Compute Stick passif de ZOTAC, avec port réseau Gigabit ?

On a tout essayé
PI221 Pico : que vaut le Compute Stick passif de ZOTAC, avec port réseau Gigabit ?

Cela fait maintenant un moment que l'on trouve sur le marché des PC miniatures au format d'une simple clef HDMI. ZOTAC a lancé un modèle passif doté d'un port réseau Gigabit l'année dernière, nous avons décidé de voir ce qu'il valait dans la pratique.

Lors du CES 2016, nous notions que deux constructeurs avaient décidé de miser sur des ordinateurs au format clef HDMI : Intel et Zotac. Le premier y dévoilait la nouvelle version de son Compute Stick, alors que le second présentait un premier prototype de sa Zbox PI220 pico.

Un an plus tard, nous avons décidé de voir ce qu'il en était et de faire le point sur l'évolution de cette plateforme ultra-compacte, sa disponibilité sur le marché et ses performances, notamment pour les modèles à moins de 200 euros.

Le PC sous forme de clef HDMI évolue

Pour cela, nous nous sommes fourni un exemplaire commercial de la Zbox PI221 Pico. Pour rappel, elle se distingue de la PI220 par quelques aspects dont sa robe noire, son absence de ventilateur et surtout... sa disponibilité sur le marché. Cette machine ultra-compacte et passive reste néanmoins très peu distribuée. On la trouve tout de même chez certains revendeurs à un peu moins de 190 euros, licence Windows 10 (32 bits) comprise.

Pour ce prix, on a droit à un Atom x5-Z8300 (Cherry Trail, 14 nm, quatre cœurs, 1,44/1,84 GHz) accompagné de 2 Go de DDR3L et de 32 Go d'eMMC (28 Go utilisables, 18 Go libres une fois Windows 10 installé). Un lecteur microSD est présent afin de disposer de plus d'espace sans avoir besoin d'une clef USB, comme sur tous les autres modèles du genre.

On retrouve ainsi les mêmes caractéristiques que le Compute Stick « nouvelle génération » d'Intel (BOXSTK1AW32SC) qui est vendu pour sa part aux alentours de 160 euros, parfois sans système d'exploitation (BLKSTK1A32SC). Ce dernier intègre aussi le support de TPM 2.0 à travers la Platform Trust Technology (PTT) qui consiste à une implémentation au niveau du firmware (fTPM). Un choix que n'a pas fait ZOTAC.

Cherry Trail : passage au 14 nm et quelques changements

La plateforme Cherry Trail se distingue principalement de la précédente (Bay Trail) par une architecture Airmont plutôt que Silvermont, des fréquences CPU plus élevées, mais surtout une puce graphique Gen8 (dérivée de Broadwell) avec 12 unités (4 EU Gen7 précédemment) avec décompression matérielle du HEVC.

Malgré le fait que l'on parle d'Atom, des fonctionnalités qui peuvent paraître comme « avancées » restent présentes comme l'accélération matérielle du chiffrement (AES-NI) ou la virtualisation (VT-x).

Attention tout de même, entre l'Atom Z3735F utilisé sur la première génération de Compute Stick et l'Atom x5-Z8300, on note aussi des éléments revus à la baisse, comme le GPU qui a droit à des fréquences plus basses (200/500 MHz contre 311/646 MHz précédemment). Sans doute une manière de garder l'échauffement sous contrôle, le SDP (Scenario Design Power) indiqué par Intel passant de 2,2 à 2 watts malgré l'utilisation du 14 nm plutôt que du 22 nm. 

Sur le papier, il y a donc des différences notables. Il sera intéressant de voir comment elles s'expriment dans la pratique. Notez d'ailleurs au passage que si une version 32 bits de Windows reste fournie, il est possible d'installer un OS 64 bits sur les produits exploitant Cherry Trail (une option est parfois à modifier dans l'UEFI).

Atom Cherry Trail Windows 64 bits

Peu de place : chaque constructeur fait ses choix

Malgré une base technique assez similaire et une taille réduite, les différentes clefs HDMI que l'on trouve sur le marché arrivent tout de même à se distinguer sur de nombreux détails qui peuvent faire la différence au moment de l'achat. Avec sa Zbox PI221 pico, ZOTAC a par exemple décidé de miser sur l'un des défauts des produits d'Intel en optant pour un refroidissement passif.

En effet, même si les Compute Stick utilisent des ventilateurs relativement compacts, la première édition avait été critiquée pour le bruit généré et une mise en route rapide. La nouvelle mouture a revu les choses, mais gardé un ventilateur. Autant dire qu'en proposant un produit en étant dépourvu, ZOTAC compte bien s'attirer les faveurs des amateurs de silence total.

Ce choix n'est pas sans impact puisque les dimensions sont plus importantes que chez la concurrence :

  • Intel BOXSTCK1A32WFCL : 103,34 x 37,6 x 12,5 mm
  • Intel BOXSTK1AW32SC : 113 x 38 x 12 mm
  • Zbox PI221 Pico : 131,38 x 42,5 x 17 mm

Cela permet néanmoins l'intégration d'un port réseau Gigabit en complément du Wi-Fi 802.11ac (qui a droit à une antenne livrée dans le bundle) afin de permettre une utilisation dans différents types d'installations, le réseau sans fil ne pouvant pas toujours être utilisé dans de bonnes conditions.

Clef HDMI PI221 Compute Stick

On ne retrouve par contre qu'un port USB, comme sur le premier Compute Stick d'Intel, mais à la norme 3.0 cette fois. Pour rappel, dans sa nouvelle mouture, le géant de Santa Clara a, lui, décidé d'ajouter un second port USB 2.0 sans apporter de port réseau (le Wi-Fi passant aussi au 802.11ac). 

Certains apprécieront le choix de ZOTAC, d'autres auraient sans doute préféré un port USB 3.0 supplémentaire. Mais au final, cela change assez peu de choses dans la pratique puisqu'il est presque obligatoire de se tourner vers un hub USB lorsque l'on utilise ce type de clef dans un environnement bureautique, notamment lors de la phase d'installation.

En effet, il faut connecter un clavier/souris ainsi que la clef USB contenant le système à installer, trois ports sont alors nécessaires. Il est certes possible d'utiliser l'emplacement microSD mais cela n'est pas la méthode la plus courante. Autre solution : connecter un ensemble clavier/souris sans fil en Bluetooth ou à récepteur unique comme l'Unifying de Logitech.

Dernier petit détail : ZOTAC utilise une diode rouge/verte pour indiquer le statut de la machine (éteinte, allumée). Intel continue d'opter pour une simple diode bleue. Dans les deux cas, elle sera d'une luminosité assez importante et l'on aurait aimé pouvoir la désactiver dans l'UEFI. Malheureusement, ce n'est pas le cas.

Le bundle : des détails qui peuvent avoir leur importance

Côté bundle, rien de spécifique à noter. ZOTAC a eu, comme Intel, la bonne idée d'intégrer une alimentation capable de fournir 3 A via le port micro USB. Une puissance nécessaire pour alimenter la machine et les différents périphériques USB. N'essayez par contre pas d'utiliser un disque dur externe auto-alimenté.

On note néanmoins une différence de taille importante entre les deux modèles, à l'avantage de celui proposé par ZOTAC. Celui-ci est d'ailleurs un peu plus modulaire puisque son câble est amovible. Les deux constructeurs proposent aussi une rallonge HDMI de quelques centimètres, ce qui peut être utile lorsque l'on doit connecter des produits de ce format sur certains écrans.

Zotac PI221 Bundle

Un PC sous forme de clef HDMI, pour quel usage ?

Passons maintenant à l'analyse des performances. Pour cela nous avons utilisé notre Zbox PI221 pico, ainsi que le premier Compute Stick (BOXSTCK1A32WFCL) qui avait aussi été acheté dans le commerce. Intel a mis à notre disposition un exemplaire de test de la nouvelle mouture (BOXSTK1AW32SC). Toutes les UEFI étaient à jour.

Notons déjà une première chose. Les deux modèles à base d'Atom x5-Z8300 sont utilisables au quotidien, ce qui n'était pas forcément le cas de celui équipé d'un Atom Z3735F, tout du moins à son lancement. Il nous avait montré assez vite ses limites avec quelques freezes et autres lenteurs récurrentes. Cela s'était heureusement amélioré au fil des mises à jour de l'UEFI. Les clients de la première heure auront néanmoins regretté de devoir attendre plusieurs mois pour en arriver là.

Dans tous les cas, nous ne sommes pas ici face à des bêtes de course. De telles machines peuvent néanmoins être utilisées pour des besoins de base en bureautique ou un usage multimédia léger. Intel diffuse d'ailleurs une application permettant d'utiliser votre smartphone comme télécommande.

Zotac Zbox PI221 pico TV

N'essayez par contre pas de jouer à autre chose qu'à des titres très basiques en 2D. Malgré la montée en puissance à ce niveau on reste toujours à un résultat assez médiocre de 7 à 8 fps dans un jeu comme Diablo III avec les paramètres au minimum en 1080p. En 720p on grimpe certes à 15/20 fps, mais cela restera injouable dès que la scène sera complexe.

Ceux qui veulent simplement se monter un petit serveur dans un coin tout en disposant de meilleures performances et d'une plus grande compatibilité qu'avec un Raspberry Pi y trouveront par contre leur compte, mais à un tarif bien plus élevé (un peu moins de 50 euros sans boîtier/stockage contre près de 200 euros pour un PC HDMI avec 32 Go). Les composants installés sont tout à fait adaptés à un fonctionnement sous Linux. 

Quelle évolution des performances CPU/GPU ?

Pour nous faire une idée plus précise de l'évolution de la puissance d'une plateforme à l'autre, nous avons utilisé trois outils de mesure de performances, sous Windows 10 (Build 1607) en 32 bits : Cinebench R11.5, CPU-Z 1.78 et Octane 2.0 sous Microsoft Edge.

Et autant dire que l'écart entre nos trois modèles est assez minime. On se demande ainsi qu'elles sont les évolutions que l'architecture Airmont devait apporter face à Silvermont... En effet, sous Octane 2.0 on reste aux alentours de 6700 points dans tous les cas, avec des différences qui tiennent de la marge d'erreur. Même résultat sous CPU-Z puisque l'on passe d'un score de 125/438 sur l'ancienne plateforme à 132/451 sur la nouvelle. CineBench (multi-CPU) nous place à 1,09 point contre 1,06 point précédemment.

Nous avons effectué d'autres essais avec des outils de compression comme 7-Zip, et là encore les résultats étaient identiques ou presque. Pour ceux qui se demandent quel est l'écart entre une plateforme Atom de ce genre et un processeur plus « classique », voici les résultats obtenus avec CPU-Z et Cinebench R11.5 32 bits pour un Celeron G3930 (2 cœurs Kaby Lake @ 2,9 GHz) :

  • Cinebench : 2,42 points
  • CPU-Z : 1468 / 2836

En complément, voici  les résultats obtenus sous VeraCrypt 1.19 : 

VeraCrypt Compute Stick OldVeraCrypt Zotac PI221
Bay Trail ou Cherry Trail... en AES, mêmes résultats

Au final, il n'y a vraiment que la partie graphique qui voit son score évoluer comme on peut le voir dans 3DMark (Cloudgate) :

3DMark Compute Stick Old3DMark Compute Stick New3DMark Zotac PI221
Ancien Compute Stick / Nouveau Compute Stick / Zbox PI221 pico

On notera au passage que le modèle de ZOTAC affiche un score légèrement inférieur à celui de la plateforme Intel dans ce test, sans doute du fait de son fonctionnement passif. Nous n'avons pas relevé d'autres cas où une telle différence était perceptible, et un usage 3D massif n'est de toute façon pas l'objectif premier d'une telle machine.

Débit Wi-Fi et performances du stockage

Autre réelle évolution que nous avons pu noter : le débit du Wi-Fi qui, en passant du 802.11n sur le premier Compute Stick à du 802.11ac sur le modèle Cherry Trail (Intel AC-7265), permet de grimper à près de 21,4 Mo/s lors du transfert d'un fichier de 6,27 Go contre 3,72 Mo/s environ auparavant. Mais ZOTAC fait bien mieux puisqu'avec ou sans son antenne, la PI221 pico (RTL8723BS) affichait de son côté 34,2 Mo/s lors de nos essais (188 s pour l'ensemble du transfert).

Côté stockage, on note aussi quelques évolutions entre le premier Compute Stick et le nouveau ou la Zbox. Intel est de son côté resté sur le Kingston S10032 pour son eMMC, alors que ZOTAC s'est tourné vers le Samsung BJNB4R.

Au final, on note une très nette amélioration sur les plateformes Cherry Trail, la référence des puces utilisées n'étant malheureusement pas précisée. Le produit de ZOTAC semble un peu mieux s'en tirer, mais cela dépend des cas comme on peut le voir avec CrystalDiskMark 5.2.0 :

Cristal DiskMark Compute Stick OldCristal DiskMark Compute Stick NewCristal DiskMark PI221
Ancien Compute Stick / Nouveau Compute Stick / Zbox PI221 pico

Consommation... à la hausse

Autre évolution intéressante à noter, mais pas forcément dans le sens que l'on aurait pu imaginer : la consommation. Ce point n'apparait pas forcément comme crucial pour un produit qui nécessitera de toute façon assez peu d'énergie, mais il peut faire la différence dans un environnement contraint.

Ici, nous avons effectués trois relevés : au repos, en charge CPU sous CPU-Z et lors d'un « burn » via Furmark. Le premier Compute Stick d'Intel consommait à la prise 1,6 watt au repos, contre 4 watts avec une charge CPU, et 6,6 watts lorsque le GPU était aussi utilisé.

Pour rappel, son CPU peut faire varier sa fréquence entre 480 et 1 583 MHz avec un Turbo à 1 833 MHz. Celui de la nouvelle plateforme garde des valeurs presque identiques (la fréquence de base passe de 83,3 MHz à 80 MHz). On est toujours à 480 MHz au repos, à 1 600 MHz en fréquence stable et à 1 840 MHz pour le Turbo.

Mais malgré la baisse de finesse de gravure, la consommation minimale reste presque identique, voire grimpe un peu : 2,4 watts chez Intel et 2,7 watts chez ZOTAC. Avec une charge CPU aussi on note une augmentation : 5,3/5,4 watts sur nos deux modèles. Mais c'est avec une charge GPU que nous avons eu la plus grosse surprise : le nouveau Compute Stick d'Intel passe à 13,3 watts de consommation, contre 9,6 watts pour le modèle de ZOTAC qui fait donc largement mieux sur ce point.

Cette hausse s'explique notamment par une gestion différente des tensions, plus élevées sur la nouvelle plateforme (voir ci-dessous). Au repos, on passe ainsi de 0,41 à 0,45 V. Le GPU plus performant est aussi à l'origine des écarts relevés dans certains cas. Dommage, vu que les évolutions à ce niveau (outre le meilleur moteur vidéo) sont bien inutiles.

Concernant l'écart entre les deux produits Cherry Trail, nous avons repris nos relevés de nombreuses fois et la seule explication qui nous semble probable est que le ventirad intégré au produit d'Intel est à la source de surplus de consommation. Les deux puces obtiennent des performances similaires dans l'application lors du test, et CPU-Z renvoie des tensions appliquées identiques, cela ne peut donc pas venir d'une différence à ce niveau.

CPU-Z Atom Z3735FCPU-Z Atom X5-Z8300

Notez qu'il est compliqué de statuer sur l'évolution de l'échauffement entre les deux plateformes, Intel ayant changé le comportement de sa ventilation avec son nouveau Compute Stick. Celle-ci se déclenche plus tard et vise plutôt une température maximale dans les 70°C, contre 60°C précédemment. 

Du côté de chez ZOTAC, on se retrouve le plus souvent dans ce même ordre de valeur, entre 70 et 75 °C lors de séances de tortures assez longues sur le CPU. Après plusieurs dizaines de minutes à faire fonctionner le GPU à plein régime, on peut atteindre les 80°C. 

Mais de manière générale, la machine affiche des valeurs bien plus raisonnables et peut toujours être prise en main. Le travail de ZOTAC à ce niveau semble donc avoir été relativement efficace.

Un produit intéressant, mais pas sans défauts

Au final, que penser d'une machine comme la Zbox PI221 Pico de ZOTAC ? Tout d'abord qu'il s'agit d'une belle preuve que malgré un produit qui peut paraître basique, il existe des moyens de faire la différence par rapport à un constructeur comme Intel. La société semble en effet avoir réussi son design passif, et ajoute quelques éléments intéressants comme un port réseau Gigabit et une antenne Wi-Fi.

L'évolution de la plateforme n'apporte finalement que peu de choses, notamment au niveau des performances. Certes, ce genre de produit n'est fait que pour des usages assez basiques, mais tout de même. On appréciera surtout qu'elle permette de se passer de ventirad, bien que l'on constate une hausse de la consommation de l'ensemble. Espérons néanmoins qu'Intel fera mieux avec ses prochaines générations de puces.

On relève néanmoins quelques petites erreurs de la part de ZOTAC. Certains pourront regretter l'absence d'un second port USB bien que dans la pratique, il faudra le plus souvent en disposer d'au moins trois. Dommage que ZOTAC n'ai pas pensé à proposer un hub USB ou même un pack intégrant un tel produit en partenariat avec certains revendeurs.

On aurait aussi aimé que la société intègre nativement une version 64 bits de Windows, qui peut être utilisée avec un tel produit, ou même une version plus abordable sans OS comme elle le fait avec ses autres Zbox. Une clef HDMI de ce genre peut en effet être utilisée avec Linux et avoir le choix aurait été une bonne chose, même si cela ne permet que de grappiller quelques euros. C'est toujours cela de pris sur une machine annoncée à moins de 200 euros.

 Silence et RJ45 ou double port USB et ventirad ?

Quoi qu'il en soit, on dispose ici d'une machine ultra-compacte et à bas prix qui se base sur une plateforme x86, parfaitement silencieuse, capable d'être utilisée avec un réseau sans fil 802.11ac ou un réseau filaire, disposant d'un lecteur de cartes microSD et d'un port USB 3.0.

De quoi vous permettre de disposer d'une machine de base ou d'appoint qui offrira une puissance bien plus importante qu'un Raspberry Pi même pour un usage bureautique, et un peu plus taillée pour le multimédia si vous la connectez à votre téléviseur. Elle offre quelques avantages sur la nouvelle version du Compute Stick d'Intel qui a certes un port USB 2.0 supplémentaire et un design un peu plus compact, mais intègre un ventilateur.

Ce sera donc à vous de faire votre choix en fonction de vos besoins et de vos préférences.

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