SD Association : une classe de performances A2, des cartes SD basse tension

Bien, mais peut mieux faire
SD Association : une classe de performances A2, des cartes SD basse tension

La SD Association continue de dérouler ses certifications afin d'assurer un minimum de performances. Après A1, voici A2. Autre nouveauté : des cartes mémoires LVS qui peuvent fonctionner avec seulement 1,8 volt.

Trois mois après avoir introduit la classe de performances A1 pour les cartes mémoires SD, la SDA (SD Association) en ajoute une nouvelle : A2. Elle fait partie de la « Specification 6.0 » annoncée à cette occasion et remonte les prérequis sur le nombre d'IOPS minimum en lecture et en écriture.

Class A2 : deux à quatre fois plus d'IOPS, avec de nouvelles fonctionnalités

Pour être certifiée A2, une carte mémoire SD (y compris microSD) doit tenir au minimum 4 000 IOPS en lecture et 2 000 IOPS en écriture, contre respectivement 2 000 et 500 IOPS pour la classe A1. Pas de changement sur les débits séquentiels qui sont toujours de 10 Mo/s au minimum en écriture (rien n'est imposé en lecture).

La classe A2 impose également aux cartes mémoires de supporter de nouvelles fonctionnalités : file d'attente de commandes (améliore les performances en lecture aléatoire), fonction cache (améliore les performances en écriture aléatoire) et maintenance (gestion des données en arrière-plan). Cette dernière peut être initiée soit par la carte mémoire, soit par le lecteur en fonction des cas.

LVS : des cartes mémoire SD à 1,8 volt seulement

Enfin, la SD Association annonce l'arrivée prochaine de cartes Low Voltage Signaling (LVS). Celles-ci sont capables de fonctionner avec une tension de 1,8 volt au lieu de 3,3 volts par défaut. Elles sont rétrocompatibles avec les lecteurs ne proposant que du 3,3 V précise la SDA. Par contre, un lecteur de carte LVS ne supportera que les cartes LVS.

SD Class 2SD Class 2

Des évolutions qui vont dans le bon sens, mais qui restent tout de même assez timides. Certes, 2 000 IOPS en écriture c'est toujours mieux que 500, mais cela n'est pas énorme dans les deux cas. Interrogé sur le sujet par nos soins lors du Pepcom en marge du MWC de Barcelone, la SDA nous explique qu'il s'agit d'un minimum et que les cartes peuvent évidemment aller plus loin, idem pour les 10 Mo/s seulement en écriture. 

Le grand écart entre l'interface UHS-III et la Class A2

Une communication qui est donc à l'opposée de celle des fabricants de puces qui mettent en avant les débits maximums qu'il est possible d'atteindre : par exemple 299 Mo/s pour les dernières de chez Sony. Nul doute que l'arrivée de l'interface UHS-III et ses 624 Mo/s sera l'occasion de nouveaux « records du monde ».

Pour rappel, la classe de vitesse la plus élevée actuellement proposée par la SDA est « V90 » qui impose 90 Mo/s en écriture séquentielle au minimum (rien en lecture). Problème, elle ne pose aucune limite concernant le nombre d'entrées/sorties (IOPS). On notera d'ailleurs que la carte mémoire de Sony à 299 Mo/s n'est certifiée que UHS Class 3, ce qui donne 30 Mo/s en écriture au minimum. On a vu plus clair et informatif.

SD Class 2

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