NVIDIA profitait du Computex cette semaine pour dévoiler une nouvelle technologie autour de son SoC Tegra 4 : DirectStylus. Elle permet selon la marque d'exploiter un stylet avec un écran tactile classique, sans devoir passer par le Digitizer de chez Wacom par exemple.
NVIDIA, semble ne convaincre que très modérément les constructeurs avec son Tegra 4. En effet, pour le moment, on ne retrouve pour le moment qu'ASUS, HP et Toshiba et encore, sur assez peu de produits. Mais la société pourrait bien avoir un atout dans sa manche avec la technologie DirectStylus qui permet d'exploiter un stylet sur un écran tactile conventionnel sans avoir recours à des produits spécifiques.
Pour cela, elle indique qu'elle utilise le GPU intégré à son SoC afin d'analyser les données retournées par le capteur tactile et de différencier les types de pressions exercées sur l'écran. Cela permet de traiter indépendamment le stylet, le doigt ou des éléments qui ne doivent pas être pris en compte comme la base de la paume de la main par exemple. En effet, lorsque l'on dessine ou que l'on écrit sur une tablette, il arrive que celle-ci touche l'écran. Pour NVIDIA, cette technologie permet de faire une économie d'une vingtaine de dollars en exploitant alors qu'un simple stylet classique qui revient à 1,5 dollar et ne nécessite pas d'écran particulier.
Cependant, on peut se poser quelques questions autour de la tarification de ce DirectStylus, et notamment le surcoût demandé par NVIDIA pour en tirer parti. En effet, il serait fort étonnant qu'elle ne soit pas agrémentée de « royalties », bien que la marque que nous avons contactée ce matin nous ait indiqué que ce n'était pas le cas, tout comme les autres technologies qui gravitent autour de ses puces Tegra.
Reste maintenant à savoir si ce type de fonctionnalité séduira les constructeurs, mais aussi les utilisateurs. Il sera intéressant de voir les premières analyses de tablettes équipées de Tegra 4 qui devraient arriver durant l'été et d'avoir quelques retours indépendants concernant cette technologie, car pour le moment, nous sommes plutôt dubitatifs.