Alors que le titre est attendu par de nombreux joueurs, World of Darkness, le MMORPG basé sur l'univers de Vampire : La Mascarade tarde à se montrer. CCP Games, le studio chargé de son développement sort un peu de son silence et évoque l'absence d'un cycle jour / nuit dans le jeu.
CCP Games n'a jamais été très loquace concernant le développement de World of Darkness, si bien que l'on pouvait croire que le projet avait été abandonné il y a belle lurette. Pourtant, les travaux avancent encore doucement, même si après plusieurs années de développement, le titre n'est toujours pas arrivé au stade de version alpha.
Nos confrères de Destructoid ont eu l'occasion de s'entretenir avec Chris McDonough, producteur senior chez CCP Games, et celui-ci leur a fait une révélation intéressante : l'univers de World of Darkness sera continuellement plongé dans la nuit. « Nous avons fait beaucoup d'essais à ce sujet et, à l'heure actuelle, il est quasiment certain que le jeu se déroulera dans une nuit permanente », assure le responsable.
Selon lui, si le jeu devait profiter d'un cycle alternant jour et nuit, cela devait avoir un impact sur son gameplay, mais cela aurait été trop « alambiqué », estime McDonough. « Que feraient les joueurs pendant la journée ? » s'interroge-t-il, rappelant que ces derniers incarnent des vampires qui, par définition, ne supportent pas la lumière du jour. De plus, la gestion de ce cycle aurait été problématique notamment à cause du décalage horaire entre les diverses zones du monde. « Quand aurait-il fait nuit et pour qui ? Si cela se passe selon un emploi du temps fixé, cela voudra-t-il dire que si j'habite en Russie, il fera toujours nuit ? Peut-être qu'il fera toujours jour quand j'ai le temps de jouer, et je ne veux pas cela », affirme-t-il.
Maintenant que cette épineuse question semble résolue, on ne peut qu'espérer que le développement du titre s'accélère quelque peu. Cependant au vu de l'avancement actuel, il ne faudra pas s'étonner si le studio ne donne pas de nouvelles pendant les mois à venir.
