Avec sa solution « Mesh » Google Wifi, le géant du Net revendique une installation et une gestion simplifiées grâce à une application mobile bien pensée. Nous avons décidé de vérifier ce qu'il en est dans la pratique.
Comme nous l'avons évoqué dans notre précédent article, Google Wifi est un routeur pas comme les autres. La société de Mountain View, qui a tout à prouver dans la conception de matériel et dans le domaine du réseau grand public, a en effet décidé de miser non pas sur les performances ou les caractéristiques techniques, mais sur un produit simple et compact.
Ainsi, là où les constructeurs spécialisés proposent en général une interface web complète, offrant une multitude de paramètres pour ceux qui veulent configurer leur routeur dans les moindres détails, ici, il est question d'une simple application mobile, disponible sous Android et iOS (dommage pour les autres).
Elle doit permettre d'installer Google Wifi en quelques minutes, tout en proposant tout de même des fonctionnalités assez complètes. De quoi contenter les profanes, mais aussi les geeks en tous genres (tant qu'ils ne veulent pas aller trop loin). Mais dans la pratique, le choix de la simplicité a-t-il été le bon ? C'est que nous avons tenté de vérifier.
Notre dossier Google Wifi :
- Google Wifi : le géant du Net veut prendre place dans votre salon et votre réseau
- Google Wifi : installation et configuration
- Google Wifi : ses performances face au Netgear Orbi RBK40
Compte Google et smartphone obligatoires
Lorsque l'on évoque le respect de la vie privée et des exigences de Google Wifi, il y a un premier problème de taille auquel sera confronté l'utilisateur, outre le fait de devoir posséder un appareil mobile sous Android (4+) ou iOS (8+) : il devra aussi disposer d'un compte Google et l'utiliser pour la configuration de son réseau.
Même si la société indique ne pas collecter de données de navigation, ce lien qui est créé entre une identité numérique et la composition d'un réseau physique peut poser un problème de principe. Dès lors, on regrette que cela ne soit pas facultatif comme c'est le cas pour... tous les autres routeurs du marché.
Surtout que cela implique que si un tiers accède à votre compte Google, il peut au passage connaître la composition de votre réseau local et le paramétrer à sa guise. On aurait donc apprécié de voir un tel mode de fonctionnement en opt-in plutôt qu'en opt-out.
Il en va de même pour les options relatives à la vie privée (dont la désactivation entraine celle de certaines fonctions), de l'utilisation des DNS de Google par défaut ou encore de l'obligation de disposer d'une connexion internet active pour configurer certains éléments (nous en reparlerons plus loin).
Mais Google doit certainement se dire qu'après tout, si vous acceptez d'avoir un produit maison comme routeur, c'est que vous avez plutôt tendance à accepter les conditions imposées par la société partout ailleurs...
Pour nos tests du jour, nous avons utilisé un appareil sous Android 7.1. Notez que la phase de configuration peut être légèrement différente de celle sous iOS.
Avant de commencer
La première étape est de brancher vos différents Google Wifi au sein de votre appartement/bureau/maison. Sachez qu'ils ne sont pas différents les uns des autres au départ. Ainsi, il n'y en a pas un à connecter au routeur, et un autre à utiliser comme satellite. Cette différenciation est établie seulement pendant la phase de configuration.
Une fois celle-ci effectuée, si vous déplacez vos Google Wifi pour vos vacances ou lors d'un voyage par exemple, il faudra par contre bien veiller à savoir lequel fait office de routeur et lequel de satellite. Sinon, cela ne fonctionnera pas et la LED clignotera en rouge. Vous devrez alors les remettre dans le bon sens ou les reconfigurer.
Notez que pour les distinguer, vous pouvez noter le nom du réseau d'installation (ou le numéro de série / adresse MAC) affiché sous le routeur à proximité du QR Code d'identification.
- Où placer les différentes bornes ?
Dans un réseau unifié, comme avec un répéteur, le plus compliqué est de savoir où placer les différents éléments pour disposer de la meilleure configuration possible. Google donne quelques conseils, mais le plus simple est en général de ne pas trop se fier à son instinct (parfois trompeur) et de tester.
Lors de nos multiples essais, ce sont parfois des configurations étonnantes qui ont donné de bons résultats alors que d'autres étaient bien plus mauvaises que ce que nous aurions cru. Pour faire simple, placez la première borne au niveau de votre modem / box, et tentez une première position pour les autres.
Dans notre cas, la solution pour tester était simple : un NAS connecté au niveau du routeur et un transfert de fichier (de plusieurs Go) lancé depuis un ordinateur portable via notre outil maison, LAN Bench (voir notre précédent article). En observant le trafic réseau dans le gestionnaire des tâches (Performances > Wi-Fi) nous pouvions suivre l'évolution du débit en fonction de notre position, mais aussi de de celle du ou des satellites.
Notez que Google Wifi gère l'Ethernet Backhaul, qui permet de relier deux bornes entre elles via un câble lorsque cela est nécessaire (par exemple pour relier deux étages). Des conseils sont donnés par ici.
- Attention à l'orientation de vos bornes
N'oubliez d'ailleurs pas que la position au sein de la pièce n'est pas le seul élément qui peut influer sur les performances. Des gros écarts peuvent parfois se constater à travers de petits mouvements, notamment avec des éléments qui contiennent quatre antennes « à 360° » comme Google Wifi.
Lors de nos essais, nous avons ainsi relié un ordinateur portable à un satellite Google Wifi via un câble réseau et lancé un transfert de fichier depuis un NAS branché au routeur. Simplement en effectuant un quart de tour, on constate une grande différence dans les résultats relevés :
Ce que l’on oublie un peu trop souvent avec le Wi-Fi 802.11ac (et les produits ronds) pic.twitter.com/xTvFV8IXz5
— David Legrand (@davlgd) 7 août 2017
Parfois ces fluctuations peuvent aussi dépendre de votre présence trop près de la borne ou de son besoin de s'adapter à sa nouvelle position du fait du beamforming (voir notre guide), ce qui n'était pas le cas ici.
- Google Wifi créé son propre réseau
Dernier point à prendre en compte, notamment en France où Google Wifi sera certainement relié à une box : celui-ci créé son propre réseau local. Ainsi, un appareil relié à une des bornes pourra être vu par d'autres appareils dans la même situation. Mais si vous connectez une imprimante à votre box par exemple, vous ne pourrez pas y accéder.
Pour cela, il faudrait que Google Wifi propose un mode point d'accès, or ce n'est pas le cas. Vous avez seulement accès à un mode pont qui a deux inconvénients : il limitera le fonctionnement à une seule borne et vous ne pourrez donc pas profiter du maillage ou de certaines fonctionnalités. Google précise que vous avez aussi la possibilité d'activer un mode pont sur votre box, si elle le propose. Mais là aussi cela impliquera quelques limitations selon les cas.
Fonctionnement classique de Google Wifi / Mode pont
Notez que l'isolation du réseau n'est pas forcément une mauvaise chose. Pour une PME par exemple, cela permet de créer différents niveaux d'accès et une isolation de certains éléments (employés, direction, invités). Pour un usage familial, cela peut être d'un intérêt plus limité, surtout que comme le précise Google, cela peut perturber certains usages.
Dans tous les cas, l'utilisation de Google Wifi comme routeur implique une autre limite : le nombre de ports disponibles. En effet, un seul est proposé en complément de celui permettant de relier la borne à la box, ce qui pourra vite limiter ceux qui disposent d'un NAS et d'autres éléments qu'ils préfèrent connecter de manière filaire.
Il faudra du coup acheter un switch Gigabit, que l'on trouve à partir de 15 à 20 euros en général.
Configuration : une somme d'exigences
Une fois vos bornes mises en place et connectées, passons à la configuration via l'application. Outre la connexion à votre compte Google, il faudra activer le Bluetooth et la localisation pour cette étape. Là encore, on se demandera pourquoi tant d'informations sont nécessaire pour l'activation d'un simple routeur.
Vous devrez indiquer quel est la borne principale qui fera office de routeur et scanner son QR Code. Elle vérifiera alors que la connexion Internet est bien fonctionnelle. Si ce n'est pas le cas... vous ne pourrez rien faire.
Un choix là encore plutôt étrange, d'autant que cela sera aussi le cas plus tard lors de la gestion et de l'accès aux différents paramètres : sans accès internet, vous ne pourrez plus accéder à certains d'entre eux. Heureusement, le réseau local continuera tout de même de fonctionner...
Chaque borne sera identifiée par la pièce où elle est située. L'application vous en proposera une liste, mais vous avez la possibilité de choisir « Autre » et d'ajouter un libellé qui vous correspond mieux. Vous serez alors invités à choisir un nom de réseau Wi-Fi (SSID), ainsi qu'un mot de passe.
Une fois le réseau créé, vous devrez indiquer le nombre de points d'accès secondaires afin qu'ils soient détectés puis ajoutés au maillage. Vous serez invités à les brancher puis à indiquer là encore la pièce dans laquelle ils se trouvent et à scanner leur QR Code. La procédure se terminera par un test de l'ensemble. Si tout s'est bien passé, les informations sur votre réseau seront affichées et vous pourrez passer à la phase de découverte et de configuration.
Au final, la procédure est donc simple et intuitive. Elle nous a demandé une petite dizaine de minutes et l'on appréciera plutôt le design et les animations de l'ensemble, assez réussis. Par contre on ne pourra que regretter la multitude d'éléments nécessaire pour simplement assurer le fonctionnement basique d'un routeur et d'un réseau Wi-Fi.
Découverte de l'application
Google Wifi ne disposant d'aucune interface web pour sa configuration, l'application fournie est relativement complète, simple et agréable à utiliser. On regrettera juste une imbrication parfois un peu importante des sous-menus qui peut rapidement perdre l'utilisateur lorsqu'il veut accéder à certains paramètres.
Un menu (hamburger) accessible sur la gauche de l'écran permet de gérer le compte et d'ajouter des points d'accès au réseau maillé. Vous y trouverez aussi l'aide et une zone pour envoyer vos remarques à Google. L'interface principale est découpée en trois parties :
- Informations :
Elle contient des éléments sous la forme de cartes qui détaillent certaines opérations que vous pouvez effectuer comme ajouter des administrateurs, vérifier l'état du réseau ou configurer le réseau invité. Vous pouvez choisir de les ignorer afin de ne plus les voir à l'avenir via le symbole composé de trois points ou un glissé vers la droite.
- Gestion du réseau :
Dans la zone dédiée au réseau, celui-ci sera affiché sous la forme d'une arborescence. Une icône représentera la connexion internet, les points d'accès et les appareils connectés. Vous pourrez cliquer sur chacune d'entre elle pour accéder à des informations plus détaillées et des fonctionnalités spécifiques.
Dans le cas de la connexion internet vous pourrez par exemple afficher son historique d'utilisation ou de la vitesse constatée à travers le temps. Pour les points d'accès, la qualité de leur connexion au sein du maillage sera testée régulièrement et le résultat affiché. Vous pourrez aussi le lancer manuellement.
Une roue crantée vous mènera aux paramètres du réseau vous permettant de vérifier qu'il est à jour, de le redémarrer ou de le réinitialiser. En cliquant sur les différents points d'accès vous pourrez gérer le niveau de luminosité de la LED, le renommer, le redémarrer, le supprimer, changer son emplacement ou voir des informations comme l'adresse IP, le modèle, la version du firmware, etc.
- Gestion des appareils :
Un clic sur la section des appareils vous permettra de voir le débit de ceux-ci en temps réel. En sélectionnant un appareil en particulier vous pourrez voir son historique, mais aussi des informations le concernant, le renommer, etc.
Un petit bouton rond avec une étoile vous permettra de le définir comme appareil prioritaire sur le réseau pendant une à quatre heures. On regrettera de ne pas pouvoir aller plus loin, un tel dispositif de QoS étant parfois assez pratique.
Fonctionnalités et services
La dernière section est divisée en deux parties : Raccourcis et Paramètres. Dans la première, vous pourrez effectuer diverses vérifications (connexion Internet, maillage, connexion de l'appareil), afficher et partager le mot de passe Wi-Fi ou définir un appareil prioritaire (là aussi pendant une à quatre heures).
Un espace vide est présent, celui-ci devant accueillir d'autres éléments au gré de l'activation des diverses fonctionnalités accessibles dans les paramètres. Les trois principales sont le réseau invité, le réseau familial et le contrôle du domicile.
- Wi-Fi invité :
La première permet de créer un réseau Wi-Fi isolé qui aura accès à la connexion internet. Ainsi, quand des amis viennent chez vous, vous pouvez leur donner son mot de passe sans craindre qu'ils aillent farfouiller dans vos partages uPnP (entre autres). On appréciera néanmoins la possibilité donnée de sélectionner des appareils auxquels ils peuvent avoir accès.
- Wi-Fi familial :
Cette section s'apparente plutôt à du contrôle parental, mais avec quelques spécificités. Les différents appareils peuvent en effet être regroupés sous la forme de libellés (parents, enfants, bureau, etc.).
Vous pourrez ensuite créer des plannings, certains étant suggérés (heure du coucher, devoirs). Chaque planning peut concerner un ou plusieurs libellés et contient une heure de début et de fin de suspension de l'accès internet.
Un bouton Pause vous permettra aussi de couper rapidement l'accès à une machine ou un libellé précis. Celui-ci sera d'ailleurs accessible dans la partie dédiée aux raccourcis.
- Contrôle du domicile :
Enfin on finira par le contrôle de vos appareils connectés à travers le service On.Here. En tapant cette adresse dans un navigateur, n'importe quelle personne qui est sur votre réseau pourra gérer les objets configurés, comme des ampoules Philips Hue par exemple.
Une façon de faciliter leur accès, aucune application spécifique n'étant nécessaire. De quoi donner des idées à Google pour la configuration de son routeur ? Notez au passage que Google Wifi est compatible avec le service If This Then That (IFTTT) permettant d'automatiser certaines actions et de les mettre en lien avec différents services.
Paramètres : les DNS de Google utilisés par défaut
La dernière zone est sans doute la plus complète. Elle est aussi celle dont on sent qu'elle a été pensée pour montrer à ceux qui veulent des réglages avancés qu'ils n'ont pas été oubliés.
Vous trouverez des raccourcis vers des zones déjà évoquées comme la gestion du Wi-Fi et des points d'accès. Mais vous pourrez aussi modifier vos DNS. Attention certains vont ici bondir : par défaut, ce ne sont pas ceux de votre FAI qui sont utilisés mais ceux... de Google (qui récupèrera donc l'ensemble des requêtes DNS de ses clients).
Vous pourrez opter pour une adresse IP fixe, du PPoE, réserver des IP pour tel ou tel appareil au sein du service DHCP, transférer des ports, gérer l'uPnP et activer l'IPv6. Contrairement aux DNS de Google, là, c'est désactivé par défaut.
Vous pourrez désigner d'autres administrateurs à travers leurs comptes Google, mais pas d'utilisateurs simples qui pourraient par exemple ne pas avoir accès à certaines options, ou juste voir les paramètres et courbes d'utilisation. Des notifications vous sont envoyées (par défaut), mais ici il est surtout question d'évoquer les nouveautés de Google Wifi et vous envoyer des messages promotionnels. Vous pourrez aussi recevoir des conseils relatifs à votre réseau.
Enfin, les paramètres de confidentialité évoqués dans notre précédent article. Au nombre de trois (voir les détails), ils seront eux aussi activés par défaut et la désactivation du premier relatif aux Services cloud désactivera presque tous les services, parfois sans que l'on comprenne bien pourquoi : vérification du réseau, appareil prioritaire et Wi-Fi familial. Heureusement, le Wi-Fi invité est tout de même préservé. Google est trop bon avec ses clients.
Et en cas de problème ?
Outre les éléments d'aide dans l'application, Google met à disposition des utilisateurs un site dédié au support plutôt complet et assez didactique, bien que la navigation entre les différents éléments ne soit pas toujours très simple. Vous pourrez suivre les évolutions des différentes versions du firmware par ici.
On appréciera aussi la mise en place d'une hotline téléphonique, accessible du lundi au vendredi de 9h à 21h, le samedi de 9h à 18h et le dimanche de 10h à 18h. Elle est accessible au 0 805 980 379 (appel gratuit).
Comment remettre à zéro Google Wifi ?
En cas de problème, vous pouvez réinitialiser les éléments de votre réseau depuis l'application. Si jamais vous n'avez pas accès à celle-ci ou que vous préférez une méthode plus manuelle, vous pouvez utiliser le bouton situé à l'arrière des bornes de la manière suivante :
- Débranchez la borne
- Appuyez sur le bouton tout en rebranchant le câble d'alimentation.
- Continuez d'appuyer sur le bouton pendant environ 10 secondes. La borne clignote en blanc
- La borne clignote en bleu, relâchez le bouton
- Le bleu devient fixe, la procédure est terminée
Promesse à moitié tenue, Google abuse
Au final, l'ensemble est plutôt réussi. L'application est simple, le design frais et l'ensemble est plutôt simple à maitriser. On notera que Google évite tous les termes techniques qui font peur comme SSID et cache ses paramètres avancés dans un menu qui pourrait se nommer « les trucs pour les geeks ».
Mais la démarche pour simplement faire fonctionner le produit est à l'inverse trop contraignante : besoin d'une connexion internet, d'un appareil mobile, d'une application, de la localisation, du Bluetooth, d'un compte Google... on s'éloigne alors du « Ça juste marche » pour rentrer dans un domaine que connaît bien Google : le grappillage d'infos.
Même si le géant du Net se défend de toute utilisation abusive, on aimerait que cette bonne volonté affichée au détour d'un bout de FAQ se ressente aussi à l'usage. Là, ce n'est pas le cas.
Si encore on pouvait avoir accès à un mode où tout cela n'est pas nécessaire, comme pour n'importe quel routeur, cela pourrait convenir. Mais en l'état actuel, le compte n'y est pas. Ajoutez le fait que les fonctionnalités sont dégradées dès que l'on active des options relatives à la vie privée. Vous avez la définition même de ce que représente Google en 2017.
Dès lors, on ne peut s'empêcher de penser que si Google Wifi est un produit à l'apparence travaillée et à l'ergonomie bien pensée, c'est pour nous inciter à craquer par goût de la hype ou fainéantise... afin de laisser les clés à celui qui avait promis il y a quelques années de ne pas être le mal... avant de presque l'incarner parfaitement dans nombre de ses décisions.
Bref, si l'écosystème de Google vous convient et que vous n'avez pas de problème à lui laisser les clés, vous soumettant aux exigences de son application de gestion (dont on ne sait pas ce qu'elles deviendront à l'avenir), afin de profiter de belles interfaces, Google Wifi pourra vous convenir. Sinon, regardez ailleurs.
Mais dans tous les cas, un conseil : allez aussi regarder du côté des performances. Pour un routeur Wifi et un réseau unifié à près de 250 euros le pack de deux, cela peut être une bonne idée.