Emballé, c'est pesé. Les conclusions de la mission Lescure fraîchement rendues, une membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel vient de déclarer que l'institution s’affirmait dorévanant comme « le régulateur d’Internet ». Au programme : « mettre un peu d’ordre » sur le Web.
Mémona Hintermann-Afféjee, membre du CSA depuis le début de l'année, vient d’être interviewée par Sud-Ouest. L’intéressé a ainsi pu déclarer à nos confrères, sans y aller par quatre chemins : « Le CSA acquiert une dimension plus globale en devenant le régulateur d’Internet ».
Même si le gouvernement n’a encore pas détaillé ses projets quant à un éventuel élargissement des pouvoirs du CSA, et ce plus particulièrement suite aux préconisations de Pierre Lescure sur le sujet, Mémona Hintermann-Afféjee a continué en expliquant que le rôle de l’institution « sera d’y mettre un peu d’ordre [sur Internet, ndlr], d’équité et de justice, tout en sauvegardant la liberté d’accès au contenu numérique ». Des mots forts qui tranchent avec les tentatives d'avancer à pas plus ou moins feutrés du président du CSA, Olivier Schrameck.