Il y a près de 30 ans, Jordan Mechner sortait son premier jeu commercial alors qu'il n'avait que 20 ans : Karateka. Le titre est désormais disponible sur Android et iOS pour moins de 1 €. Il ne s'agit pas d'un remake ou d'un portage, mais d'une émulation « au pixel près » de la version originale. La bande sonore devrait d'ailleurs rappeler de vieux souvenirs à certains.
Jordan Mechner fait partie des noms qui ont marqué l'industrie du jeu vidéo à ses débuts dans les années 80. En effet, si certains le connaissent pour Karateka, sa licence la plus célèbre reste sans aucun doute Prince of Persia, sortie en 1990. Il y a un peu plus d'un an, le code source de ce titre a été retrouvé sur de vieilles disquettes, a été restauré et mis à la disposition de tous via GitHub.
Karateka sur Android et iOS n'est pas un portage ou un remake, c'est le titre original
Cette fois-ci, c'est donc de son premier jeu commercial dont il est question : Karateka. Sorti en 1984 sur Apple II (il avait été développé sur cette plateforme), CPC, MS-DOS... il revient sur Android et iOS dans une version qui reprend exactement le même design que l'original, et pour cause. Sur son blog, Jordan Mechner précise que « ce n'est pas un remake, pas un portage, mais une émulation du jeu original sur Apple II, fidèle au pixel près ».
Pour en profiter, il faudra ouvrir son porte-monnaie et payer 0,76 € pour la version Android ou 0,89 € sur iOS, un tarif qui reste raisonnable comparé à Duke Nukem 3D ou encore Another World. Quoi qu'il en soit, c'est par là que ça passe dans le premier cas, par ici dans le second. Comme toujours, des QR-Code sont également à votre disposition :
Android / iOS
Moins d'1 € pour raviver de vieux souvenirs... dont le bruit du lecteur de disquettes
Dès le lancement du jeu, les moins jeunes d'entre nous devraient avoir un petit frisson à cause de la bande-son. En effet, c'est exactement la même que celle d'origine avec, en plus, le son caractéristique du lecteur de disquette de 5,25 pouces.
Bien évidemment, nous retrouvons le même principe de fonctionnement qu'à l'époque : pas de sauvegarde, la possibilité de mourir d'un seul coup si vous n'êtes pas en position de combat quand un adversaire vous touche. Le but du jeu ? Toujours le même depuis la nuit des temps : délivrer une princesse enfermée dans une forteresse.
Quoi qu'il en soit, l'ambiance est exactement la même et on prend du plaisir à retrouver Karateka. Dommage par contre qu'il soit parfois difficile d'y jouer à cause des commandes tactiles qui ne sont pas toujours des plus réactives, mais c'est un problème récurrent sur ce genre d'adaptation. Néanmoins, la technique consistant à donner un maximum de coup de pied sans trop réfléchir fonctionne aussi bien qu'il y a 30 ans.