Le débat sur la fonctionnalité Do Not Track, qui bloque le suivi publicitaire sur les sites web, est intense depuis que Microsoft a décidé qu’elle serait active par défaut dans Internet Explorer 10. Proposée sous forme d’option dans Firefox depuis l’année dernière, elle trouvera sa place dans Chrome d’ici la fin de l’année.
Le navigateur de Google dispose désormais de l’option Do Not Track (DNT) dans son canal développement. Il s’agit bien d’une option dans le sens où l’utilisateur devra obligatoirement se rendre de lui-même dans les paramètres de Chrome pour l’activer volontairement. Le choix est donc opposé à celui de Microsoft dans Internet Explorer puisque ce dernier activera le DNT dès que l’utilisateur choisira la configuration « Express » au premier lancement.
Pour Google, il s’agit surtout de répondre à une requête de l’administration Obama qui avait abouti à un consensus : les annonceurs publicitaires acceptaient de jouer le jeu si l’option restait justement volontaire. Depuis, un standard est en cours de création au sein du World Wide Web, alimentant d’ailleurs les tensions entre Microsoft et les adversaires de sa décision, dont Mozilla.
La fonction DNT se répand donc vaille que vaille au sein des navigateurs. On rappellera d’ailleurs qu’elle ne bloque en aucun cas les publicités : elle interrompt le suivi de navigation pour empêcher la personnalisation de l’affichage. Si vous visitez ainsi un site d’agence de voyages, les autres sites ne vous proposeront pas de publicités sur des destinations à la mode. Elles seront simplement remplacées par des publicités génériques.