Ubisoft était le dernier grand éditeur à ne pas avoir encore publié ses comptes pour l'année fiscale 2013. C'est maintenant chose faite, et la firme française se porte plutôt bien si l'on en croit les chiffres qui viennent d'être dévoilés.
Ubisoft se porte très bien, et peut remercier ses licences les plus fortes pour leur rôle dans les résultats de cette année. L'année fiscale 2013 de l'éditeur français se termine avec un chiffre d'affaires à hauteur de 1,256 milliard d'euros et un bénéfice net de 69,2 millions d'euros. La firme dispose également d'une réserve de 104,6 millions d'euros en cash. À titre de comparaison, l'an dernier les revenus d'Ubisoft s'établissaient à seulement 1,061 milliard d'euros pour un profit de 37,4 millions d'euros.
L'entreprise peut remercier ses titres dédiés aux « core gamers » comme Assassin's Creed 3, et ses 12,5 millions d'unités vendues ou Far Cry 3 qui a trouvé preneur dans plus de 6 millions de foyers. Au total les jeux de cette catégorie ont généré 928 millions d'euros, soit 74 % du chiffre d'affaires d'Ubisoft. Les jeux casual ne comptent que pour 26 % du total, alors que l'an passé ils culminaient à 46 %. Sur ce marché, seul Just Dance 4 a tiré son épingle du jeu avec 8,5 millions de copies vendues. Les ventes dématérialisées ne représentent que 11,7 % du chiffre d'affaires du groupe, avec un total de 148 millions d'euros. C'est 86 % de plus que l'an passé.
L'avenir passe par les consoles de prochaine génération
Pour l'éditeur, la suite ne peut se faire sans envisager de travailler tout de suite sur les futures consoles que seront la PlayStation 4 et la fameuse Durango, qui n'a pas encore de nom commercial chez Microsoft. D'ailleurs, trois titres sont d'ores et déjà prévus pour ces nouvelles machines : Splinter Cell : Blacklist, Assassin's Creed 4 : Black Flag et Watchdogs. La firme annonce également avoir une nouvelle franchise AAA ainsi qu'une nouvelle création AAA, avec South Park : The Stick of Truth et Rayman Legends.
On remarquera que la grande majorité de ces titres visent les « core gamers », qui sont depuis peu la plus grande source de revenus pour Ubisoft, alors qu'auparavant la firme pouvait davantage compter sur ses titres grand public. Ce virage sera-t-il payant ? Les résultats de l'an prochain nous l'apprendront sans doute.