Le déploiement de la récente mise à jour 1.0.8 de Diablo III ne s'est pas fait sans heurts. En effet, une faille est apparue dans l'hôtel des ventes des serveurs américains permettant aux joueurs d'annuler une transaction avant qu'elle soit finalisée. En conséquence, le joueur recevait le double de l'argent prévu, un problème d'autant plus important que le titre propose un hôtel des ventes fonctionnant avec de l'argent réel.
L'hôtel des ventes de Diablo III
Cela faisait quelques mois que l'hôtel des ventes de Diablo III n'avait pas fait parler de lui, mais l'apparition d'un bug avec la mise à jour 1.0.8 a de nouveau provoqué des remous. En effet, une faille assez simple à exploiter a été découverte, celle-ci permettant de doubler rapidement n'importe quelle quantité d'or. La simple annulation d'une transaction sur l'hôtel des ventes en or, juste avant qu'elle soit finalisée, permet de doubler son revenu. Il suffit alors de se synchroniser avec un complice pour répéter le méfait à l'envi.
Si le problème n'est pas reproduit sur l'hôtel des ventes à argent réel, cela influe sur son économie, puisque plus il y a d'or en circulation, moins son prix sur ce marché est élevé. Il est important de noter que la faille n'est apparue que sur les serveurs américains, et que l'Europe est épargnée par cet événement.
Dans un premier temps, Blizzard a déployé un correctif devant endiguer le problème, en plus de retirer l'or au cas par cas sur les comptes des joueurs ayant abusé de cette mécanique. Cela devait permettre à l'éditeur de ne pas devoir imposer un retour des serveurs à un état antérieur, plus communément appelé rollback. Cependant sur les serveurs américains du jeu, la manoeuvre s'est accompagnée d'une fermeture pure et simple de l'hôtel des ventes pendant 24 heures.
Si les conséquences de ce bug devraient au final être minimes, on peut se poser la question de ce qui serait advenu si un tel problème avait du toucher l'hôtel des ventes à argent réel du jeu. Dans un tel cas, on ne peut qu'appuyer la récente décision de l'éditeur de vouloir donner moins d'importance à ce moyen d'échange.