La rumeur courrait depuis quelque temps, elle est désormais confirmée : YouTube annonce l'arrivée des chaînes payantes. Celles-ci sont pour le moment réservées à certains de ses partenaires seulement, et seront gratuites pendant 14 jours. Passé cette période, il faudra débourser au moins 0,99 $ par mois pour accéder à leur contenu et même jusqu'à 5,99 $ dans certains cas comme celui de Fix My Hog.
Le monde de la vidéo en ligne est actuellement en pleine effervescence. Comme nous l'indiquions récemment, celui-ci est en effet favorisé par le marché publicitaire qui explose, et une rémunération intéressante. De quoi motiver de nombreux acteurs à s'y mettre, de manière plus ou moins intéressante pour l'internaute. Google est bien entendu depuis longtemps au premier plan grâce à YouTube, mais vient d'annoncer l'arrivée de contenus payant via des chaînes dédiées.
Celles-ci sont disponibles dès aujourd'hui via cette liste. Elles sont au nombre de 53, mais une bonne partie d'entre elles ne peut pas être souscrite depuis la France. Elles sont accessibles depuis n'importe quel appareil (smartphone, tablette, TV connectée), mais l'inscription devra pour le moment se faire via votre ordinateur.
Le tarif semble libre et débute à 0,99 $ par mois. Vous pouvez dans certains cas souscrire à l'année pour un tarif préférentiel. Malheureusement, ce montant n'est pas indiqué depuis la liste principale, il faudra donc cliquer pour le connaître. Une vidéo de présentation ainsi qu'une première vidéo gratuite sont en général disponibles pour vous permettre de savoir si oui, ou non, vous désirez vous abonner.
Le programme devrait s'étendre dans les semaines et mois à venir. Si vous êtes intéressés, il vous suffit de l'indiquer via ce formulaire. Cela devrait peut-être être le cas des partenaires français du service de Google qui avaient récemment monté leur chaîne. Le but est pour YouTube de commencer à profiter de sa position de leader mondial pour mettre en place une réelle offre de qualité. Pour cela, le marché publicitaire tel qu'il était proposé ne semblait pas suffire à ses partenaires, et n'aurait de toute façon pas été suffisant pour attirer les producteurs et les équipes qui lui permettront de concurrencer l'offre TV.
Car c'est bien cela qui se joue en ce moment : la bataille entre les géants du web et leur offre en ligne face aux acteurs vieillissants de la TV qui peinent parfois à s'adapter. Il sera maintenant intéressant de savoir ce qu'il en est de la régulation des contenus, et si comme dans beaucoup de cas, c'est la plateforme qui fera sa loi, ou les régulateurs locaux qui auront le dernier mot.