Alors que le Galaxy S4 commence à être disponible chez nous, il l'est aussi aux États-Unis, comme dans de nombreux autres pays. Cependant, certains opérateurs commencent à indiquer qu'il ne sera pas exposé en boutiques ou que les précommandes sont retardées. Dans les différents cas remontés, c'est la disponibilité qui est mise en cause. Samsung a dû sortir de son silence pour promettre la résolution du problème dans les semaines à venir.
DiGiTimes remontait récemment que le Galaxy S4 devrait s'écouler à hauteur de neuf millions de pièces dès le premier mois de commercialisation. Mais il semblerait que les estimations du constructeur coréen n'aient pas été suffisamment précises.
En effet, contrairement à d'habitude, Samsung a décidé de faire un lancement mondial avec pas moins de 50 pays dès le départ. Cependant, il semblerait que les stocks prévus à cet effet ne sont pas suffisants puisque si les opérateurs américains ont tous dévoilé leurs tarifs et conditions pour obtenir le nouveau fer de lance de la marque, certains d'entre eux mettent en place des restrictions.
T-Mobile par exemple a indiqué qu'il retardait de quelques jours la livraison du téléphone alors que Sprint de son côté a annoncé que le terminal ne serait disponible qu'en ligne et que les boutiques physiques ne seront pas approvisionnées dans un premier temps. Dans les deux cas, les opérateurs mettent en cause Samsung et des stocks insuffisants.
Samsung s'est donc fendu d'un communiqué pour expliquer qu'« en raison d'une demande mondiale énorme de Galaxy S4, les stocks initiaux risquent d'être limités. Nous espérons pouvoir satisfaire les attentes dans les prochaines semaines ».
Il va falloir voir ce qu'il se passe chez nous à compter de ce samedi, date officielle de lancement. Il ne serait guère étonnant qu'une pénurie temporaire ait aussi lieu de notre côté de l'Atlantique, les téléphones du constructeur coréen étant particulièrement populaires. On peut tout de même se demander comment le fabricant a pu se rater de cette manière au niveau des volumes. À moins bien entendu que l'effet de pénurie ne soit volontaire, histoire d'attiser un peu plus la demande...