Jim Boon, le producteur de Saints Row IV Chez Voliton s'est longuement entretenu avec nos confrères de l'Official Xbox Magazine d'outre-Manche. Parmi les sujets brûlants abordés, celui du risque pris par le studio de créer un univers aussi décalé.
Comment parler de Saints Row sans aborder son univers décalé, où les truands tirent sur la police à grands coups de lance-poulpe et se battent avec des sex-toys longs comme... le bras ? C'est chose difficile, et pourtant tous ces éléments décalés - et parfois honteux - font le sel de cette licence selon Jim Boon, le producteur du prochain volet de la série.
« Je ne pense pas que le ton de Saints Row nous permette de générer plus de ventes. Mais dans tous les cas, c'est un élément de notre succès. Saints Row ne ressemble à rien d'autre et je crois que les joueurs sont friands d'expériences uniques. Personnellement, je le suis. Nous avons beaucoup de fans passionés qui aiment cette franchise, donc je crois que nous avons actionné la bonne corde », affirme le producteur.
Parmi les facteurs de ce succès, il y aurait ce que Boon appelle les « éléments juvéniles ». Il s'agit de tous ces objets aberrants comme le lance-poulpe, le célèbre Penetrator ou encore les fameux A-poings-calypse, qui sont autant de choses qui « manqueraient aux fans » si elles devaient disparaître.
« Si l'on se base sur la réception et les ventes de Saints Row The Third, je suspecte fortement que beaucoup de personnes ont apprécié cet aspect de Saints Row, même si certains ne veulent pas l'admettre. C'est comme un film du genre de Very Bad Trip, les gens en aiment l'humour, mais ne veulent pas discuter des meilleurs moments avec leur maman », assure le responsable. Il y a tout de même un monde entre parler à sa mère du tatouage de Stuart et de son aventure avec un travesti thaïlandais dans Very Bad Trip 2 et lui avouer qu'on prend plaisir à battre des passants avec un sex-toy violet de 120 centimètres dans un jeu vidéo...