TF1 ne s’est pas contentée de retirer de sa propre plateforme le reportage de « Confessions Intimes » dans lequel ses équipes se sont faites piéger par Rémi Gaillard et ses complices. La chaîne fait désormais la chasse aux apparitions de cette vidéo sur YouTube.
Impossible de visionner le reportage sur la plateforme de "replay" de TF1.
L’histoire fait l’objet d’un sacré buzz depuis lundi soir. La célèbre émission de TF1, « Confessions Intimes », présentait cette semaine les déchirements d’un couple dont l’homme était présenté comme fou de Rémi Gaillard (N'importe Qui), ce qui exaspérait au plus haut point sa compagne. Sauf qu’il s’agissait d’un coup monté par le trublion du Web.
Piégée par Rémi Gaillard, qui a sagement attendu la diffusion du reportage pour annoncer la supercherie, TF1 s’est toutefois rapidement dépêchée de retirer la vidéo de sa plateforme de replay. L’émission du 16 avril est bien disponible en ligne, mais elle ne contient plus le fameux épisode. « Il était hors de question de mettre en ligne un reportage dont on sait qu'il s'agit d'une supercherie. C'est une question de respect vis-à-vis du téléspectateur » a depuis expliqué la chaîne au Huffington Post.
TF1 invoque son droit d'auteur pour réclamer à YouTube le blocage du reportage
Toutefois, le retrait de cette vidéo n’a pas empêché certains d’en diffuser des copies sur Internet, et notamment sur YouTube. Sauf que TF1 s’efforce désormais d’obtenir le blocage de ce reportage manifestement gênant pour l’image de la chaîne.
Comme signalé par un lecteur dans les commentaires de notre précédent article, la vidéo YouTube du reportage complet (d'une durée d'un peu moins de 20 minutes) vers laquelle nous renvoyions et qui fonctionnait aux alentours de 8h30 est depuis bloquée par l’hébergeur. Motif invoqué ? « Une réclamation pour atteinte aux droits d'auteur soumise par TF1 ».
En clair, la chaîne s’est rapprochée de YouTube afin que la vidéo n’apparaisse plus - au moins en France - au motif que cette copie ne respecterait pas certains droits d’auteurs lui appartenant. C’est d’ailleurs le statut juridique des hébergeurs qui définit cette procédure : un hébergeur comme YouTube n’est responsable des contenus qu’il stocke que s’il n’agit pas suite à la notification d’un ayant droit. La plateforme de vidéos de Google est en ce sens obligée d'intervenir pour ne pas voir sa responsabilité engagée.
Plusieurs autres vidéos ont depuis connu le même sort.