Mark Zuckerberg, le fondateur et patron de Facebook, est comme tout le monde : il est déçu du niveau l'action de sa société. Et pour cause, vendue à 38 $ lors de son introduction, l'action ne vaut désormais plus qu'un peu plus de 19 $ aujourd'hui, soit deux fois moins. Et alors que le jeune milliardaire pourrait invoquer comme explication le trop grand nombre d'actions vendues ou encore la valeur trop élevée demandée en introduction, il a finalement expliqué hier que la faute incombait notamment aux actionnaires, incapables de comprendre le potentiel de croissance généré par le marché mobile.
Facebook est sous-estimé
Aujourd'hui, la période devrait plutôt forcer Mark Zuckerberg à brosser ses actionnaires dans le sens du poil, d'autant plus que plusieurs millions d'actions seront bientôt débloquées et donc potentiellement vendues, faisant baisser de nouveau l'action du réseau social n°1 au monde.
Et pourtant, lors de la conférence TechCrunch Disrupt de San Francisco, Zuckerberg a utilisé sa première grande sortie officielle depuis mai dernier pour critiquer à demi-mot ses actionnaires et les investisseurs, expliquant qu'ils ne saisissaient pas tout le potentiel de croissance que pouvait offrir le secteur mobile à Facebook annonce Reuters.
Il n'y aura pas de smartphone Facebook
Selon 24/7 Wall Street, bien d'autres sujets ont toutefois été abordés par Zuckerberg. Ce dernier a ainsi expliqué que passer en 2010 au HTML5 a été l'une des pires erreurs de sa société, lui faisant perdre deux précieuses années. Il est vrai que le réseau social a en partie abandonné le HTML5 pour l'Objective-C il y a quelques semaines pour la sortie de son application iOS (iPhone et iPad).
Autre sujet traité par le jeune patron, l'arrivée d'un smartphone Facebook. Objet de rumeurs depuis au moins deux ans, le smartphone Facebook a gagné en crédibilité ce printemps alors que Facebook est en quête de croissance. Zuckerberg a cependant démenti totalement la sortie d'un tel produit, expliquant que cela ferait peut-être gagner à la société 10 millions, 20 millions voire plus de membres, soit un nombre insuffisant pour vraiment pousser le réseau social à se lancer dans un tel projet.
Concurrencer Google ?
Enfin, le plus jeune milliardaire du monde assure disposer d'une équipe consacrée exclusivement à la recherche, tout en précisant qu'aucun plan précis n'avait été validé quant à de futurs projets concernant la recherche en ligne. Pour l'instant, son partenaire Bing ainsi que Google sont donc tranquilles. Mais pour combien de temps ?