Julian Assange, qui est retranché depuis plus de neuf mois au sein de l’ambassade d’Équateur à Londres, se prépare en vue de se présenter pour les élections sénatoriales australiennes de l'année prochaine. Il devrait d’ailleurs lancer officiellement son parti, le WikiLeaks Party, ce samedi.
Le 19 juin prochain, cela fera un an que Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, n’a pas mis un orteil en dehors de l’ambassade londonienne de l’Équateur, à l’intérieur de laquelle il bénéficie de l’asile politique. L’Australien reste cependant actif, puisqu’après avoir co-écrit un livre avec plusieurs activistes (dont Jérémie Zimmermann, de La Quadrature du Net), il prépare sa candidature pour les élections sénatoriales de septembre 2014. L’intéressé espère en effet devenir le prochain représentant de l’État de Victoria.
Julian Assange devrait d’ailleurs lancer samedi sa propre formation politique, le « Wikileaks Party », depuis Londres, comme l’explique France 24. Pour l’instant, le site Internet de ce parti, www.wikileaksparty.org.au, laisse entrevoir la défense de valeurs portées par l’organisation à l’origine du « Cablegate » : transparence, responsabilité, démocratie. La lutte contre l’injustice et la corruption est ainsi placée au cœur du WikiLeaks Party, qui exprime au passage un soutien appuyé à « la libre circulation de l’information ». Le site renvoie également vers un blog de Julian Assange, qui demeure pour l’instant entièrement vide.
L’échéance du 14 septembre de l’année prochaine semble encore très lointaine, mais certains y voient déjà une opportunité pour le fondateur de WikiLeaks d’obtenir un peu de sursis de la part des États-Unis. Même s’il ne bénéficierait pas d’une protection lui permettant de quitter l’ambassade d’Équateur, Julian Assange expliquait il y a quelques semaines à The Conversation que les autorités américaines ne prendraient pas le risque de « provoquer une bataille diplomatique internationale » s’il était élu. En attendant, c’est l’avocat Greg Barns qui mène campagne sur place pour l’Australien.
Commentaires (19)
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Je l’avais oublié celui la
" /> Bordel ca fait un an qu’il est la dedans, mais je le comprend l’ambassade équatorial c’est plus grand et plus sympathique qu’une cellule à guantanamo.
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Il y est toujours?
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Les États Unis et la grande Bretagne lâchent pas facilement.
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Plutot moyen, ce sous-titre. Assange expose les secrets de la CIA, se n’est pas vraiment lui faire honneur de le lier à Cahuzac.
Pour rappel, Éric woerth a aussi été mis en difficulté. C’est donc la deuxième fois que l’Etat français est déstabilisé par les affres de son personnel politique.
Tant qu’on parle de CIA, laissez-moi vous dire que l’un des meilleurs moyens de faire chanter une source est de connaître ses petits secrets inavouables.
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Même pas peur, la GB et les USA veulent sa peau et ce type souhaite devenir Sénateur dans son pays…. Il vient de prouver à tout le monde que la politique est un monde de pourris, c’est bon Julien, tu peux sortir…
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L’Equateur n’a pas besoin d’Echelon, ils ont leur propre Echelon a eux
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#10
les autorités américaines ne prendraient pas le risque de « provoquer une bataille diplomatique internationale »
On peut donc traquet un citoyen normal, mais un élu, non c’est trop indigne ?
J’aime bien le principe de l’autre gars qui fait la campagne électorale
Les deux points cumulés, ça ne donne pas du tout l’impression qu’il cherche à se faire élire pour avoir une protection une fois sorti de l’ambassade
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Pour qu’il en vienne à créer un parti politique, c’est vraiment que sa situation est inhumaine. Il ay devenu fou, à ce train là il finira par postuler chez les flics, libérez le avant qu’il ne soit trop tard !
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Il est un peu pâlichon quand même pour quelqu’un qui passe ses vacances en Équateur…
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Je ne vois pas trop ce qu’il cherche à accomplir.
Quelles sont ses chances de réussite?
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Mais d’ou vient le pognon ? Il n’y a pas une news sur Assange sans que l’on parle de ses avocats…Et j’en connais aucun qui bosse à l’oeuil.
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PS : je connais peut être pas les bons
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