Le gouvernement sommé de « mettre fin » à l’IP Tracking

Dis moi d'où tu viens, je te dirai combien tu payes

Après l’eurodéputée Françoise Castex, c’est au tour d’un élu de l’Assemblée nationale de s’alarmer des pratiques dites d’IP Tracking. Au travers d'une question parlementaire, le député socialiste Pascal Cherki vient en effet de demander au gouvernement de se saisir du problème, en vue de « mettre fin » à l'utilisation de cette technique de commercialisation.

cherki

 

Le député Pascal Cherki vient d’interpeller le ministre de la Consommation, Benoît Hamon, au sujet des pratiques dites d’« IP Tracking ». Pour rappel, cette technique de vente en ligne consiste à adapter un tarif en fonction du surf de chaque internaute. Grâce à l’adresse IP d’un visiteur, le commerçant peut ainsi augmenter ses prix. Comment ? Tout simplement en faisant croire à l’acheteur potentiel revenant voir un article que ses ventes explosent et que son stock diminue.

 

Toutefois, il s’agit selon le député Cherki d’une technique de commercialisation « qui trompe manifestement l'information des consommateurs ». L’élu explique en effet qu’à partir du moment où l’internaute visite différents sites afin de trouver le meilleur prix possible, « le site Internet garde en mémoire l'adresse IP de l'internaute et propose, le plus souvent, des tarifs supérieurs à ceux précédemment visualisés, forçant l'achat immédiat du produit consulté ».

 

Le parlementaire n’est pas le premier à s’inquiéter de telles pratiques. En janvier dernier, l’eurodéputée Françoise Castex demandait à la Commission européenne si ces techniques étaient « conformes au droit de l'Union européenne », suggérant au passage qu’une enquête serait nécessaire si tel n’était pas le cas. Mais le 12 mars dernier, Bruxelles a répondu qu’elle ne pouvait rien faire et qu’il fallait saisir les autorités compétentes au sein de chaque État de l’Union. Pour la France, il s’agit de la CNIL.

 

Le député Cherki termine donc en demandant au gouvernement quelles mesures il « envisage pour protéger au mieux les consommateurs », en ce sens pour « mettre fin à l'utilisation du "IP tracking" ». Rappelons que Françoise Castex avait annoncé, suite à la réponse de la Commission europénne, vouloir saisir la CNIL ainsi que le G29, ce regroupement des « CNIL » européennes.

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