La Hadopi passe en revue 30 ans de pratiques de partage

Ernst & (pas très) Young

La Hadopi passe en revue 30 ans de pratiques de partage

La Hadopi passe en revue 30 ans de pratiques de partage

La Hadopi vient de publier les résultats d'une étude commandée il y a quelques mois auprès d'un cabinet de conseil. Son but : décortiquer l'évolution de la consommation de biens culturels (livre, musique, film...) des Français depuis 1980. Cette étude se penche notamment sur les pratiques de partage et sur le « panier moyen » dépensé par les Français. 

En octobre 2011, le collège de la Hadopi décidait d’ouvrir un chantier sur les « Pratiques de partage et panier moyen des foyers ». Cinq mois plus tard, un appel d’offres était lancé afin que la Haute autorité améliore ses connaissances relatives à « l'évolution des pratiques culturelles et les usages culturels des années 80 à nos jours et l'évolution du panier moyen dédié à la culture ». Pour cette étude, qui a finalement été confiée au cabinet de conseil Ernst & Young, la Rue du Texel proposait jusqu’à 50 000 euros d’argent public (voir notre article).

 

Plus d’un an après cette commande, la Hadopi vient finalement de dévoiler les résultats de cette étude :

  • « Étude sur l’évolution des pratiques de partage et le panier moyen de consommation de biens culturels de l’ère pré-numérique à nos jours (1980 – 2011) » (PDF, 43 pages).

Une évolution des pratiques en quatre temps

Dans un premier temps, l’étude du cabinet Ernst & Young s’attache à décrire l’évolution des pratiques de partage de biens culturels (livres, films, musique...) depuis 1980, qui sont bien évidemment liées aux évolutions technologiques. Les auteurs distinguent ainsi quatre périodes distinctes :

  • 1980-1985 : c’est « l’âge de l’audiovisuel », qui est caractérisé par la diffusion du magnétoscope et l’apparition du baladeur. Ces deux appareils ont permis de réduire progressivement les contraintes de consommation qui prévalaient jusqu’alors en matière de biens culturels. Ils ont également « facilité dans une certaine mesure le partage », même si celui-ci restait alors limité à un cercle de proches.
  • 1986-1998 : c’est « l’âge du multi-équipement ». Cette période est celle au cours de laquelle les ménages se dotent de plus en plus facilement de chaînes hi-fi, de télévisions, de lecteurs CD... mais aussi celle de l’arrivée des ordinateurs personnels au sein des foyers. Le partage reste encore dans une sphère très « domestique ».
  • 1999-2006 : c’est « l’âge du Web », qui voit Internet et ses nouveaux moyens de communication se démocratiser, au fur et à mesure que les capacités de stockage et l’ADSL se développent. Les possibilités de partage s’élargissent alors à de nouveaux cercles, la technologie permettant désormais un partage en ligne de tous les biens culturels. Même si cela n’est pas mentionné dans l’étude commandée par la Hadopi, on pense bien évidemment au peer-to-peer.
  • 2007- 2011 : c’est « l’âge de l’internet mobile ». Les smartphones, les nouvelles box et le Wi-Fi se développent, offrant ainsi « de nouveaux lieux de partage, virtuels et accessibles à la demande ». De nouveaux lieux de partage apparaissent (réseaux sociaux, cloud computing...).
étude hadopi

Des pratiques de partage qui se sont poursuivies avec le Net

Si les auteurs de cette étude reconnaissent qu’Internet a « permis d’élargir les possibilités de partage avec des connaissances éloignées voire des anonymes », ils affirment dans le même temps que les relations avec ce cercle étendu « prennent la forme de liens faibles », en ce que la dimension sociale du partage est « moindre ». Il n’en demeure pas moins que les techniques de partage en ligne permettent aujourd’hui d’accéder « à un large éventail de biens et favorisent l’éclectisme culturel ».

 

L’année dernière, une étude des chercheurs français du M@rsouin mettait en lumière l’importance du « piratage de proximité », c’est-à-dire ces échanges réalisés en mains propres (partage depuis un disque dur ou CD, etc.). Ernst & Young conclut aujourd’hui que « les réseaux n’ont pas bouleversé les raisons motivant le partage ». Internet a en ce sens ouvert « un nouveau lieu de partage » permettant « de prolonger et d’intensifier les échanges avec le cercle proche », qui se tiennent par exemple encore dans les cours de récréation ou chez des amis... Le partage, qu’il se fasse en ligne ou hors ligne, vise ainsi « toujours à renforcer les liens sociaux entre les individus ».

Des dépenses tirées par les équipements et les coûts d’accès aux biens culturels

D’un point de vue plus économique, le cabinet Ernst & Young s’est efforcé dans un second temps de synthétiser les évolutions des dépenses de consommation en biens culturels, des années 1980 à nos jours. Les achats d’équipements technologiques, les frais relatifs aux coûts d’accès, de même que le prix des abonnements téléphoniques ou à Internet sont également compris dans l'évaluation de ce « panier moyen ».

 

étude hadopi

 

Principale conclusion : les dépenses en équipements technologiques (télévision, ordinateur, téléphone mobile...) et en accès aux biens culturels (abonnements, etc.) augmentent très fortement entre 1980 et 2011 (deux courbes grises). Ce n’est toutefois pas le cas des biens culturels, qui diminuent depuis 2005 (ligne bleue).

 

Tous les biens culturels ne sont néanmoins pas touchés de la même manière. La musique (CD, cassette, vinyle) et la presse sont les secteurs qui ont connu la plus forte baisse suite à la « révolution numérique ». Les marchés des livres, des jeux vidéo et du cinéma semblent avoir quant à eux subi une légère croissance.

 

Plus récemment, ce sont les ventes numériques qui se sont développées, et progressent désormais « constamment depuis 2004 ». Premier secteur concerné : celui de la musique, avec le succès des offres de téléchargement ou de streaming, mais aussi celui de la vidéo à la demande.

Commentaires (42)


Cercle des proches, les partages avant 1999 ? On voit qu’ils n’ont toujours pas entendu parler des copy-party, des bbs, etc, etc.


Une courbe blanche sur fond blanc, great idea.


Ils doivent vraiment s’ennuyer chez HADOPI.

Faut bien s’occuper après un bon repas le midi qui finit à 15H et la fin de journée à 16H30 <img data-src=" />


30 ans que Marie-Françoise ne s’est pas rasée la moustache <img data-src=" />


et j’aurais aimer voir sur ce graphique la courbe des profits des majors qui vendent les dits bien culturels.








Tyrian a écrit :



Une courbe blanche sur fond blanc, great idea.





Tu parles de celle qui correspond à la qualité des bien culturels et qui pointe vers le bas?



Alors, je vous fais mon petit historique à moi, à mettre en parallèle :



1970-1980 : les majors gueulent comme des putois que la cassette audio va tuer le marché de la musique ;



1980-1990 : le majors gueulent comme des putois que le magnétoscope va tuer le marché des films ;



1990-2000 : les majors gueulent comme des putois que les CD enregistrables vont tuer le marché de la musique ;



2000-2010 : les majors gueulent comme des putois que le P2P va tuer le marché de la musique et celui des films…



2010-2020 : ils vont nous sortir quoi comme excuse cette fois-ci ?



Bon, et puis, qu’on foute la paix aux putois, pauvres bêtes !



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />




Le partage, qu’il se fasse en ligne ou hors ligne, vise ainsi « toujours à renforcer les liens sociaux entre les individus ».



Le partage est donc d’utilité publique.<img data-src=" />


Ah, j’oubliais :



Jusqu’en 1985, seulement trois chaînes de TV en France. Depuis cette date, le moindre bouquet de base du câble ou du satellite, sans parler de la TNT, en propose au moins dix fois plus.



Musique : avant les années 1980, l’achat de disques était réservé, pour autre chose que la variété, aux boutiques spécialisées. Pendant la décennie 1980-1990, les grandes surfaces spécialisées genre FNAC et consorts ont pris une position dominante qui n’a vraiment été remise en cause par les acteurs internet qu’à partir de la seconde moitié des années 2000.



Loisirs en général : le marché du jeu vidéo était balbutiant dans la seconde moitié des années 1970, il a décollé en force dans les années 1980, malgré quelques soubresauts au départ (crise majeure en 1983, par exemple) avant de s’ancrer dans le paysage dans les années 1990 avec les acteurs que l’on connaît aujourd’hui.


Le 28/03/2013 à 16h17

10 Millions de budget pour faire ça <img data-src=" />



GG les gars <img data-src=" /> le stagiaire à bien travaillé.


La Hadopi sait qu’elle n’a aucune légitimité auprès du gouvernement car ses résultats sont proches du 0 absolu, ce qui est une performance en soi. Seul HYOGA l’a fait.



Je ne parle pas même pas d’une quelconque légitimité auprès du grand publique. Par contre il fait chaud et on mange toujours très bien chez les majors.



En résumé, le couperet étant passé pas loin il y a 6 mois, mon PITT MFD communique à mort pour essayer de se rendre incontournable style “on est une autorité qui connait ces problématiques sociéto-techno rectales”, donc continuer à nous donner de l’argent pour que l’on puisse soulager le mou et la belle Fleur”



A.L. Analyste en chef








Lemon Pie a écrit :



10 Millions de budget pour faire ça <img data-src=" />



GG les gars <img data-src=" /> le stagiaire à bien travaillé.







Ils auraient au moins pu faire une belle infographie agréable à lire, plutôt qu’un bête tableur <img data-src=" />



Ca leur permettra de demander une hausse du budget <img data-src=" />



19881992 L’abonnement à The Réplicants sur Atari ST moyennant 200 francs pour 1 an, je recevais dans ma boite aux lettres entre 4 et 10 disquettes par mois, avec tous les jeux crackés, et même compilés sur 1 seule. Les nouveautés avant même leurs sorties.

Le bon temps… çà en faisait des économies…



Et que je sache, les éditeurs de l’époque s’appellaient Microsoft, Electronic Arts, Ubisoft et autres boutiques existant encore désormais cotées en bourse.



Mais Hadopi néglige volontairement cet argument.








Gericoz a écrit :



Tu parles de celle qui correspond à la qualité des bien culturels et qui pointe vers le bas?







Celle-là, et toutes les autres dans le pdf de la hadopi. Ça en fait pas mal en fait au final.



Edit : je vois que c’est gris clair maintenant, pourquoi ne pas utiliser d’autres couleurs comme le vert, le rouge, l’agrume… ho wait :p









Commentaire_supprime a écrit :



Alors, je vous fais mon petit historique à moi, à mettre en parallèle :



(…)



Bon, et puis, qu’on foute la paix aux putois, pauvres bêtes !



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />





J’etais tente de faire le meme historique. Sans les petites betes que tu malmenes. XD



Petit souci cependant…

Avec Internet, les majors ont helas fini par trouver un echo dans la “classe politique”. Ces derniers etant egalement ronges par de nombreuses inquietudes au sujet de ce reseau diabolique, qui donne a tous la meme capacite a s’exprimer qu’ils monopolisaient jusque la, ils ecoutent ces braves lobbies qui s’adressent a leurs doutes, les nourissent.

Le FUD n’est pas seulement une strategie pour nous faire peur, c’est aussi quelque chose qui les noyaute eux-memes. D’ou la frenesie de legislation basee sur des incomprehensions, des demi-verites voire des francs mensonges, une “urgence” qui n’est jamais bonne surtout sur un domaine encore trop flou pour eux… et evidemment, la recherche habituelle d’une source de revenus bases sur un secteur qui semble brasser tant de millions - que dis-je - de milliards…



Le 28/03/2013 à 18h08

Elle sont où les clés des blu ray? ffmpeg et vlc s’impatientent!


Ouais..Ca permet de mettre des courbes et des des nombres sur ce que l’on sait déjà,

les technologies évoluent ainsi que les usages.

Ce qu’il en ressort c’est que l’on connaît un véritable essor en matière de technologie, et que je me demande ce qui va faire stagner tout ça.

La propriété intellectuelle et la rentabilité qui brideront la recherche, savoir et créativité,

ou bien le manque de matériaux ou autre facteur technique/scientifique.



L’avenir nous le dira :) (je suis pas très confiant pour le moment <img data-src=" />)


Pas de disquettes dans cette étude :(



Mes boites à chapeau, sacs grands formats et caisses sont tristes (dans ma vie d’informatitien j’ai dû approcher le millier de disquettes), c’était le moyen numéro un de partage de 79 à 92 pour nous.



On a fait la fortune de 3M, memorex, maxell et j en passe…


2013-2015 : la crise s’aggrave, les francais en ont marre. Le gouvernement taille encore plus dans les ministeres et commissions inutiles. Hadopi sera la premiere à en faire les frais. Son budget sera réduit a presque néant avant son extinction totale en 2015!








Ricard a écrit :



Le partage est donc d’utilité publique.<img data-src=" />





Remplace “partage en ligne ou hors ligne” par “ricard au bistrot ou à la maison” ça marche aussi, et je pense pas que tu me contrediras <img data-src=" />









sum0 a écrit :



30 ans que Marie-Françoise ne s’est pas rasée la moustache <img data-src=" />





t’as quoi contre les femmes à moustache ?







chaton51 a écrit :



2013-2015 : la crise s’aggrave, les francais en ont marre. Le gouvernement taille encore plus dans les ministeres et commissions inutiles. Hadopi sera la premiere à en faire les frais. Son budget sera réduit a presque néant avant son extinction totale en 2015!





si seulement… mais j’ai un doute <img data-src=" />









rc_outside a écrit :



Remplace “partage en ligne ou hors ligne” par “ricard au bistrot ou à la maison” ça marche aussi, et je pense pas que tu me contrediras <img data-src=" />





Wé, cépafo.<img data-src=" />



Gaspillages, gaspillages…



HADOPI = PUR FAIL


Biens culturels (en légère baisse) = Quantités d’“œuvres” ?

Accès aux biens culturels (en très forte hausse) = Accès aux œuvres ?



C’est pas plutôt une bonne nouvelle tout ça ? <img data-src=" />



Moins d’œuvre quand on voit le vivier de bouses qui sortent encore… c’est pas forcément un mal… mais un meilleur accès à ces œuvres me parait clairement positif !<img data-src=" />




L’utilisation prioritaire du format MP3 …



Prioritaire ? Privilégiée ou majoritaire, ok, mais prioritaire ? <img data-src=" />


Et donc qu’est-ce que cette étude nous apprend qu’on ne savait déjà ???


Donc l’étude de la Hadopi montre que les ménages dépensent toujours + malgré la baisse de biens culturels . Ils ont démontré eux même leur inutilité, merci au revoir.








Takoon a écrit :



19881992 L’abonnement à The Réplicants sur Atari ST moyennant 200 francs pour 1 an, je recevais dans ma boite aux lettres entre 4 et 10 disquettes par mois, avec tous les jeux crackés, et même compilés sur 1 seule. Les nouveautés avant même leurs sorties.

Le bon temps… çà en faisait des économies…







Ah j’en ai eu des jeux “The Réplicants” : je ne savais pas qu’il existait un abonnement : comment le savoir à l’époque ?





Des pratiques de partage qui se sont poursuivies avec le Net





La culture ne vaut que si elle est partagée


A quand l’étude sur l’offre faite aux consommateurs (majors, grandes surfaces, boutiques, contrefaçon, copie privée, partage…) et les demandes réelles des consommateurs, ie ce qu’ils veulent vraiment. Et donc le niveau de phase entre l’offre commerciale et la demande des consommateurs, la quantité de travail effectuée et par quelles acteurs (pas seulement les majors) pour satisfaire cette demande, les moyens mis en oeuvre par les majors pour satisfaire les consommateurs…








MikeNeko a écrit :



Pas de disquettes dans cette étude :(



Mes boites à chapeau, sacs grands formats et caisses sont tristes (dans ma vie d’informatitien j’ai dû approcher le millier de disquettes), c’était le moyen numéro un de partage de 79 à 92 pour nous.



On a fait la fortune de 3M, memorex, maxell et j en passe…





Et même de Sony<img data-src=" />









maitreyome a écrit :



Ah j’en ai eu des jeux “The Réplicants” : je ne savais pas qu’il existait un abonnement : comment le savoir à l’époque ?







dans les grands rayons jeux Atari/Amiga de la Fnac de l’époque, on rencontrait pas mal de gens “sympas”

Bouche à oreille, donc.

De plus on trouvait souvvent dans les cracktro les coordonnées de leurs boîtes postales, il suffisait d’envoyer les sousous, en espérant leur bonne foi.



PS: pour l’anecdote : Fuzion l’autre groupe majoritaire a fusionné avec The Réplicants sur la fin. Fuzion fournissait et les Réplicants crackaient.

Pas mal de bonnes cracktro ST sont dispo sur youtube, au bon souvenir…

<img data-src=" />



Comme quoi, comme le démontre cette intéressante étude, biens culturels et partages, copies et téléchargements sont intimement liés depuis longtemps et le début quitte à déplaire à nos censeurs Sarkozy and co.

I HAVE A DREAM… la liberté n’a pas de prix!


Quitte à remonter dans le passé ils auraient pu aussi nous dire le prix d’un vinyle dans les années 60 (30 f ~ 4,5 €) et le comparer aux prix des mêmes vinyles démat’ sur itunes (13 €) et nous expliquer le pourquoi du comment de l’inflation d’un produit immatériel dont la duplication a simplement un cout de stockage et electrique. (proches de 0 pour un album en flac auj avec des disques de plusieurs To)








Commentaire_supprime a écrit :



2010-2020 : ils vont nous sortir quoi comme excuse cette fois-ci ?







Que le DDL et le streaming va tuer le marché de la musique et celui des films…



<img data-src=" />



Quand on voit l’explosion de la dépense des ménages en équipement technologiques depuis 2004 (250-300%), ils pourraient au contraire s’estimer heureux que la baisse de dépense en bien culturels soit si faible ! (10%)









Durandal a écrit :



Et même de Sony<img data-src=" />







Ah tiens, toi aussi. <img data-src=" />







Sly a écrit :



Que le DDL et le streaming va tuer le marché de la musique et celui des films…



<img data-src=" />







Merci pour l’idée, je n’y avais pas pensé.



Bon, faudra plus désormais qu’ils trouvent un prétexte à la con pour 2020-2030.





Quand on voit l’explosion de la dépense des ménages en équipement technologiques depuis 2004 (250-300%), ils pourraient au contraire s’estimer heureux que la baisse de dépense en bien culturels soit si faible ! (10%)





Sans parler du fait que, dans le budget des ménages, tu as des dépenses dont la part a augmenté pendant la même période, comme le logement…









Commentaire_supprime a écrit :



Merci pour l’idée, je n’y avais pas pensé.



Bon, faudra plus désormais qu’ils trouvent un prétexte à la con pour 2020-2030.







Le Cloud ? <img data-src=" /> Ils proneront alors un retour au minitel <img data-src=" />

Bon, pas besoin pour 2030-2040, ils seront mort d’ici-là <img data-src=" /> enfin si seulement … <img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Sans parler du fait que, dans le budget des ménages, tu as des dépenses dont la part a augmenté pendant la même période, comme le logement…







Verre à moitié vide je te plains, verre à moitié plein je te vide :)



Note : il arrive aussi que les salaires augmentent pour suivre l’inflation.







Commentaire_supprime a écrit :



Bon, faudra plus désormais qu’ils trouvent un prétexte à la con pour 2020-2030.







Le retour du P2P massif grâce aux connexions fibres et de nouvelles méthodes de cryptage. <img data-src=" />









Tourner.lapache a écrit :



Verre à moitié vide je te plains, verre à moitié plein je te vide :)



Note : il arrive aussi que les salaires augmentent pour suivre l’inflation.







Si une dépense passe de 2,5 % de ton salaire à 5 % de ce dernier, bon, l’augmentation du salaire, elle est bouffée.



Exemple : aujourd’hui, si tu veux te payer un appart à Grenoble comme le mien (T2, 49 m² habitable), faut mettre 800 à 900 €/mois de crédit immo pendant mini 20 ans avec 25 k€ d’apport mini. J’ai acheté le mien en 2001 avec un crédit à 409 €/mois sur 20 ans et un apport de 10 K€ pour une paye mensuelle de 1200 €. Avec 1900 €/mois 12 ans plus tard, je ne pourrais plus devenir proprio aux prix actuels.









Sly a écrit :



Le Cloud ? <img data-src=" /> Ils proneront alors un retour au minitel <img data-src=" />

Bon, pas besoin pour 2030-2040, ils seront mort d’ici-là <img data-src=" /> enfin si seulement … <img data-src=" />







Ah, pas con comme idée… Et pour la décennie suivante :





Le retour du P2P massif grâce aux connexions fibres et de nouvelles méthodes de cryptage. <img data-src=" />





Bon, ils peuvent donc nous enfumer jusqu’en 2040, s’ils survivent jusque là…



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />









Commentaire_supprime a écrit :



Si une dépense passe de 2,5 % de ton salaire à 5 % de ce dernier, bon, l’augmentation du salaire, elle est bouffée.



Exemple : aujourd’hui, si tu veux te payer un appart à Grenoble comme le mien (T2, 49 m² habitable), faut mettre 800 à 900 €/mois de crédit immo pendant mini 20 ans avec 25 k€ d’apport mini. J’ai acheté le mien en 2001 avec un crédit à 409 €/mois sur 20 ans et un apport de 10 K€ pour une paye mensuelle de 1200 €. Avec 1900 €/mois 12 ans plus tard, je ne pourrais plus devenir proprio aux prix actuels.







Ton exemple était encore valable il y a 6 mois. Aujourd’hui les prix recommencent à descendre dans l’immobilier. Puis bon l’exemple que tu cites c’est l’un des pires. Même si depuis 2008 la tendance globale doit être la même. (baisse du pouvoir d’achat)



Je disais juste ça pour souligner qu’on parle toujours des hausses de prix, mais jamais de salaire. Qu’on parle les licenciements mais moins des recrutements, …Bref la tendance à parler du verre à moitié vide.









Tourner.lapache a écrit :



Ton exemple était encore valable il y a 6 mois. Aujourd’hui les prix recommencent à descendre dans l’immobilier. Puis bon l’exemple que tu cites c’est l’un des pires. Même si depuis 2008 la tendance globale doit être la même. (baisse du pouvoir d’achat)







J’ai cité un exemple concret, mais je suis d’accord avec toi : on est en plein crack immobilier à retardement, les prix ne monteront plus pendant des années…





Je disais juste ça pour souligner qu’on parle toujours des hausses de prix, mais jamais de salaire. Qu’on parle les licenciements mais moins des recrutements, …Bref la tendance à parler du verre à moitié vide.





Je préfère parler de proportion dans les postes de budget plutôt que de valeurs en euros courants, ces plus intéressant pour voir les évolutions effectives des dépenses des ménages.



Ce qui, d’ailleurs, n’ôte rien à tes propos. Par exemple, la part des dépenses de téléphonie mobile risque de baisser, mais sûrement pas parce que les ménages consommeront moins de connexions en téléphonie mobile, mais parce que les prix de vente se sont effondrés depuis Free Mobile.



Bref, l’évolution des dépenses des ménages, en proportion, est un outil intéressant mais qui demande pas mal d’analyses qualitatives pour être bien pertinent. C’est le boulot du CREDOC, entre autres.









Commentaire_supprime a écrit :



Si une dépense passe de 2,5 % de ton salaire à 5 % de ce dernier, bon, l’augmentation du salaire, elle est bouffée.



Exemple : aujourd’hui, si tu veux te payer un appart à Grenoble comme le mien (T2, 49 m² habitable), faut mettre 800 à 900 €/mois de crédit immo pendant mini 20 ans avec 25 k€ d’apport mini. J’ai acheté le mien en 2001 avec un crédit à 409 €/mois sur 20 ans et un apport de 10 K€ pour une paye mensuelle de 1200 €. Avec 1900 €/mois 12 ans plus tard, je ne pourrais plus devenir proprio aux prix actuels.



bulle immo (on peut remercier un certain présinain pour avoir tout fait pour la maintenir au lieu de la laisser percer en 2008)… <img data-src=" />



Fermer