En juin dernier, la société proposait gratuitement sa solution anti-triche aux développeurs, mais uniquement sous Windows.
« Aujourd'hui, nous étendons la prise en charge à Linux et Mac », explique Epic dans un nouveau billet de blog. « Pour permettre aux développeurs de diffuser facilement leurs jeux sur des plateformes PC, la prise en charge de Wine et Proton sur Linux est incluse ».
Proton est pour rappel une surcouche de compatibilité utilisée par Valve pour sa future console portable Steam Deck.
Commentaires (17)
#1
Des beaux jours en perspective pour les tricheurs en ligne avec cette passoire.
#2
A part les windowsiens, qui installe volontairement un rootkit sur sa machine ?
Des solutions anti-cheat côté serveur ils n’ont jamais chercher à y réfléchir ?
#2.1
Comment compte tu détecter le “cheat” coté serveur ? Tu ne t’imagines pas à quel point les cheat moderne ont tellement développé de méthode pour passer inaperçu.
TL
R : oui, ça se fait, mais ça ne fonction que pour les cheat les plus basiques.
Tout d’abord, oui, coté serveur, il y a déjà beaucoup de système qui sont déployés et les cheat les plus basique sont détecté ainsi. Mais les cheat plus avancé sont bien plus fin et difficile à détecter. Et quand bien même certain replay sont regardé et analysé par des humains, même là, ça reste une tâche difficile et incertaine.
Ensuite, pour bien comprendre, dans le cas d’un jeu en ligne, pour pouvoir gérer avec le lag, le client doit pouvoir faire tourner sa propre version de la partie qu’il corrige au fur et à mesure avec la version du serveur (d’où les rollback lorsque tu as beaucoup de lag). Il faut donc que le client possède une bonne partie des informations sur la partie en cours.
Ainsi, le plus commun est la rétro-ingénierie coté client des informations du jeu et l’affichage de celles-ci directement IG. On peut ainsi avoir le classique “wall-hack” qui permet de voir derrière les murs, mais on peu aussi afficher les PV, les cool-down, la direction visé…. et tout un tas d’information que tu n’es pas sensé savoir.
Et même les classiques “aim-bot” qui suivent comme des robot la tête, c’est dépassé. Aujourd’hui, ça passe par des assistance de visé qui décale pour toi la souris légèrement en cherchant a imiter un aim naturel, qui s’active uniquement à la demande et sur des zone de l’écran proche du curseur. Ce genre de aim-bot sont devenu si perfectionné qu’il peuvent être confondu avec le aim d’un joueur de très haut niveau (au point que l’inverse existe, et les cas de faux positif existe : des pro qui se font bannir alors qu’il ne cheatait pas).
Les cheat sont devenu tellement bon que plusieurs joueurs professionnels en ont utilisé durant des match officiels devant tous les spectateurs et les juges et c’est passé (après, certain se font aussi chopper, et ça marque la fin de leur carrière).
Enfin, le cheat est un gangrène dans le jeu vidéo en ligne. C’est très désagréable qu’un cheater viennent pourrir ta partie. S’il est dans ton équipe, tu n’éprouves aucun challenge et au contraire, s’il est dans l’équipe adverse, tu éprouves de la frustration. Rencontrer régulièrement une telle partie ne te donne pas vraiment envie de continuer. Et ça les éditeurs savent que le cheat est l’un des moyen le plus sûr pour tuer n’importe quel jeu en ligne. Il sont donc obligé de lutter contre le cheat.
#3
EAC fait du contrôle d’intégrité à ma connaissance.
Pas certain qu’il y ai des fonctions style rootkit, mais je ne suis pas un spécialiste sur le sujet ^^
Vu que les manipulations se font côté client et non serveur, ça a peu d’intérêt.
Sans compter le travail en plus à faire pour le serveur, et donc un dimensionnement plus important des VM en terme de puissance, réseau, etc…
La seule chose envisageable à terme c’est une supervision par IA, capable de détecter les comportement anormaux ou sortant des limites du jeu, mais c’est pas pour tout de suite ^^
#4
Quoi qu’il en soit c’est une excellente news pour la Steam Deck \m/
Q1 2022, on y croit
#5
Oh yeah, à moi Apex Legends sous Linux !
#6
Ya eu un papier qui est passé sur /netsec ya pas longtemps et il me semble bien que c’était sur celui-ci.
L’auteur en arrivait à se demander pourquoi les éditeurs d’anti-virus sont aussi complaisant malgrés ce que fait ce malware et surtout pourquoi après la désinstallation des jeux, du launcher de l’éditeur et de tout ce qui a été installé pour pouvoir jouer, “l’anti-cheat” est toujours présent sur la machine et pire, pourquoi il est toujours actif…
C’est à ça que je pensais.
Ce n’est pas à l’utilisateur, considéré tricheur par défaut la classe quand même, de fournir gratuitement la puissance de calcul de sa machine au profit d’une entreprise qui ne vie que pour le pognon et qui déporte ses coûts loin de son bilan comptable.
Si l’entreprise voit ses clients comme des tricheurs, les joueurs ont raison de tricher puisqu’ils sont considérés comme tel…
#7
Ils y ont réfléchi et le contrôle local vient souvent en complément d autres mesures.
Une solution, c’est d avoir un maximum de données et de traitement côté serveur, et pas côté client.
Mais ce n’est pas toujours possible et c’est coûteux en ressources.
Si on pousse ce raisonnement à l’extrême, ça devient du cloud gaming en fait, avec uniquement les inputs utilisateur côté client. Et même là, il y aurait encore moyen de développer des cheats, type visé automatique par exemple.
La détection server side, ça existe déjà, certaines boîtes y travaillent.
Mais comment tu detectes un wallhack côté serveur ?
Comment tu detectes sans faux positif des bots qui ont des composantes aléatoires pour éviter d avoir des pattern trop reconnaissables et qui mimiquent de mieux en mieux le comportement humain ?
#7.1
C’est leur problèmes de comment ils détectent de leur côté mais c’est pas au client, qui paie déjà le jeu, de fournir gratuitement de la puissance de calcul à la place du fournisseur en plus pour régler leurs problèmes…
Quand tu vois l’impact de toutes ses mesures à la con sur les performances…
Au final quand t’achètes un PC t’en prends un beaucoup plus puissant pour palier à tous les problèmes que les éditeurs vont générer… Tu rajoutes l’impact non néglieable d’un windows non épuré c’est la double voir triple peine pour le joueur.
Ya un youtubeur anglo-saxon qui a testé la différence entre windows pur jus DL directement chez MS, windows spectre et son iso officiel épuré d’une tonne de fonctionnalités inutiles (cortana, télémétrie, onedrive, etc etc il a laissé ce qui concerne les services xbox et 2-3 bricoles qu’il trouve utile pour lui) => -40% de ram consommée dès le boot et +20 à 25% de fps en jeu… Et un poil de fesse mieux pour spectre.
Mais la différence entre spectre et son iso modifié cest qu’il sait ce que le sien contient contrairement à l’autre venu d’internet. Tout ça au prix de la perte d’1 à 2fps selon le jeu, alors que t’as déjà un gain d’une bonne 20aine de %, et une économie de ram inférieur de quelques %.
#7.2
Ah tiens je connaissais pas ghost spectre. Je vais l’essayer sur ma vieille tablette win 10 qui commence à galérer
#7.3
Ca reste un truc fait par un inconnu qui a l’air clean, à ne pas oublier de prendre en compte.
#8
Le retour de scum sous Linux ?!
Pour le cheat, face à moi c’est inutile
#9
La plupart des éditeurs s’en fichent du cheat et avec le client tu peut en chopper 99.99999%.
Je me demande bien ce que tu pense de cs:go ( spinbot + aimbot à chaque partie ).
#10
Tu es si mauvais que quasi n’importe qui peut te battre sans effort?
#11
Exactement… Et quand je tue quelqu’un, c’est tellement un concours de circonstance invraisemblable qu’on me prends pour un cheater…
Je compte même plus les moments qui auraient été digne d’être dans un film… des trucs tellement improbable… J’ai rarement “vecu” autant de chose dans un jeu…
#12
Faut enregistrer tes sessions de jeux pour garder ces moments épiques, du coup
#13
Ou alors on ressort les serveurs privés ? Modération humaine qui ban ceux qui pourrissent l’expérience des autres, au cas par cas, parfois avec concertation, pour éviter les faux positifs et/ou les sanctions trop lourdes ou trop légères.
Bref du jeu multijoueur basé sur la confiance…