Jelly Bean était le nom de code pour trois versions d’Android publiées entre l’été 2012 et 2013 : 4.1, 4.2 et 4.3. Android 4.0 était pour rappel Ice Cream Sandwich, tandis que son successeur était Android 4.4 alias KitKat.
Selon Google, les terminaux Jelly Bean représenteraient moins de 1 % des Android en service. Décisions a été prise d’arrêter « la prise en charge de Jelly Bean dans les futures versions des services Google Play. Pour les appareils exécutant Jelly Bean, Google ne mettra plus à jour l'APK Play services au-delà de la version 21.30.99, prévue pour fin août 2021 ».
Les API Level 16 à 18 ne seront alors plus supportés, et il faudra prendre en charge la version 19 minimum (celle correspondant à Android 4.4). « Un très petit pourcentage de tous les appareils Android utilisent des niveaux d'API inférieurs à la version 19. Nous pensons que bon nombre de ces anciens appareils ne sont certainement pas utilisés activement », affirme Google.
Commentaires (28)
#1
Le problème de la fragmentation Android…
Je peux comprendre leur position vu que la version est vieille. Mais ça laisse toujours des gens sur le carreau, dommage.
Ce qui me dérange plus c’est leur nouvelle politique sur les APK et notamment les nouveaux AAB. Sur le papier c’est top, mais dans la mise en oeuvre ça l’est beaucoup moins. Et ça c’est à partir d’août 2021. Google se place au milieu de la signature des apps avec tous les problèmes que ça peut poser et la difficulté pour les développeurs de passer par autre chose que le Play Store…
Pour ceux que ça intéressé, un bon article de XDA expliquant les dérives possibles :
https://www.xda-developers.com/google-play-apk-replacement-pros-cons/
#1.1
Vieille ? La dernière version (4.3.1) n’a même pas 8 ans, avec des smartphone l’intégrant commercialisés jusqu’en 2015…
J’ai de la chance mon téléphone est à peine plus jeune, du coup je suis en 5.1.1.
#1.2
Oui je pense qu’on peut dire que c’est vieux. 6 ans dans l’informatique ça commence à faire long.
Mais je comprends votre position, j’ai un A5 2017 et sans LineageOS il n’y aurait plus de MAJ.
C’est peut être aussi le moment d’essayer de le tweaker, non ?
#1.3
La fragmentation d’Android est un vrai problème mais la on parle de terminaux de 2012. Chez Apple les iPhone de cette époque n’ont plus de nouvel OS depuis un moment.
#2
Idem pour le mien (Samsung Galaxy J3 de 2016, acheté en mars 2017, sous Android 5.1.1, alors qu’Android 6 venait déjà de sortir à l’époque).
Et celui de ma mère (acheté dans l’été 2014, tout comme sa tablette, cadeau de départ en retraite offert par ses ex-collègues en septembre 2013) y échappent de peu, étant tous deux sur 4.4.1.
Mais on commence à sentir le souffle de la lame, là… :/
#3
À ce que je sache, les iPhone de 2012 (IPhone 5 par ex) ont toujours accès au store Apple et leur OS est “moins vieux” en dernière mise à jour (iOS 10.3.4 : 22/07/2019). Ma tablette Samsung achetée à l’époque n’a pas dépassée Android 4 officiellement (vive les ROM alternatives, mais ce n’est pas à la portée du péquin moyen).
Mon iPhone 6S de 2015 est sur la dernière version d’iOS et “à priori” bénéficiera aussi de la suivante, donc rien à voir avec la durée du support d’Android, qui est en grande partie dépendante du bon vouloir des fabricants (dont Qualcom) et des opérateurs.
#4
Des voitures neuves (ou très récentes) sont encore vendues avec un équipement multimédia basé sur Androïd 4. Ca fait plaisir de voir que Google considère ça comme marginal.
#4.1
Pour des smartphones achetés fin 2014⁄2015 qui utilisaient encore ces OS (j’ai ai eu un) ça veut dire qu’ils deviendront pratiquement inutilisables après seulement 6 ans d’existence… :/
C’est très souvent du Android 4.4, donc pas du Jelly Bean.
#5
Et on est censé pouvoir y installer des applications ? Si oui, c’est gênant, si non, ça veut dire que le système est vendu figé et c’est pas bien important quel est l’OS qui tourne derrière, sauf s’il est connecté à Internet (et encore, faut voir ce qu’il y fait).
#5.1
Il est majoritairement figé (bien que des bidouilleurs trouvent le moyen d’installer des applis), mais bien souvent connecté. C’est cette partie qui me parait gênante, utiliser un système aussi ancien, connecté, en sachant pertinemment qu’il ne sera bientôt plus maintenu…
#6
En 2019 il y avait 2,5 milliards d’appareils android actifs.
1 % de 2.5milliards = 25 millions.
En supposant que le nombre de appareils n’a pas baissé depuis, même avec un taux de 0.1%, ça fait un beau paquet de téléphones fonctionnels à renouveler.
#6.1
Merde, ça fait 25 millions d’appareils qui ne pourront être reconditionnés et donc sur lesquels CopieFrance ne pourra pas prélever une nouvelle fois la RCP, vite créons une cagnotte pour sauver les pauvres ayants droits de la ruine
#7
Et oui on y est. C’est vraiment le problème car on ne peut pas installer un OS alternatif qui donnerait une seconde vie du fait que rien est standard dans ce milieu, que ce soit le process de boot ou la hiérarchie ARM obscure.
#8
C’est android, il restera toujours la possibilité d’installer un autre store ou les apk directement.
Et un appareil vendu sur android 4 n’est pas forcément un appareil sous android 4, certains peuvent être mis à jour (et ça c’est la responsabilité du constructeur).
#8.1
Le problème viens de : Les API Level 16 à 18 ne seront alors plus supportés
Quelque soit le store, si l’appli n’est pas compilée pour, pas d’install.
Et aucun développeur un peu sérieux ne fera de développement avec un vieux SDK.
#9
Ca ne me choque pas…
Déjà des applis sur le play store, ils ne devaient plus y en avoir des masses de compatibles..
Ensuite le smartphone n’est pas inutilisable pour autant, il y a des stores alternatifs et des APK.
On parle d’un OS de 2012… Alors ceux qui en 2015 achète un smartphone en 4.3 ou antérieur, j’ai envie de dire…..
C’est comme acheter aujourd’hui un PC en Windows 7 😊
#10
vu la prise de poids/cpu des applications phares, faut être motivé pour installer la toute dernière version de l’appli sur un smartphone vieux de 7 ans :/
#11
Parfois c’est juste la seule qui fonctionne.
Je me rappelle encore de mon ancien BlackBerry, j’avais l’appli PagesJaunes dessus. Au bout d’un moment, je ne pouvais plus du tout l’utiliser : au démarrage elle me disait qu’il lui fallait se mettre à jour pour fonctionner, mais il n’y avait pas de version supérieure pour mon tél…
#12
Le vrai problème est que la vieille version de l’appli qui tournait très bien pourrait s’arrêter de fonctionner.
La plupart des devs utilisent des versions datées des APIs, pour tourner sur le plus grand nombre d’appareils possible. Candy Crush ou Facebook qui ne tourneraient que sur Android 11 ce serait se tirer une balle dans le pied.
#13
sont les 3 raisons pour lesquelles ces appareil sont toujours pour moi à éviter en utilisation “standard”.
Quand bien même le point n°3 peut être évité par Wi-Fi, cela les classe au niveau des tablette, voire en-dessous.
Le n°1 est difficile à gérer, même via l’installation de systèmes d’exploitations alternatifs, ne supportant pas tous les modèles, surtout anciens.
Le n°2 est une vraie plaie, sujet de cet article, même via système d’exploitations alternatifs, si on veut éviter devoir télécharger des paquets en vérifiant manuellement la signature, tout en faisant confiance à la source…
En 2021, les gens raffolent encore être pigeonnés par ces produits privateurs. Population de consommateurs ignares.
#14
8 ans de support de la part de Google. Je ne les porte pas forcément dans mon coeur, mais c’est honorable.
La faute aux constructeurs qui ont utilisé des versions obsolètes du système sur des appareils vendus 3 ans plus tard. Et quand bien même, ces appareils ont fonctionné durant 6 ans. Je doute que beaucoup soient encore en circulation, et je pense que parler d’obsolescence programmée à ce sujet est exagéré: la batterie aura lâché avant par exemple.
De nombreux appareils neufs ne tiendront pas de 6 à 8 ans, et on ne parle pas que de téléphones.
#14.1
Ma batterie, d’origine, tient encore plus d’une semaine sur mon téléphone qui a 5 ans environ…
Mais j’ai aussi d’autres soucis, d’applis qui ne sont plus mises à jour sur mon Android 5 (et qui font des trucs bizarres du coup) ainsi que d’autres besoin (dual-sim), donc je vais finir par changer de téléphone, mais à contre-cœur car sinon il fonctionne encore très bien.
#15
Pour moi c’est une certaine opportunité de les passer sur des OS alternatif comme Lineage qui supporte encore d’anciens téléphones , avec des stores alternatifs genre F-Droid, pour des gens qui refusent d’utiliser les services Google.
Certes il n’y aura pas le dernier clash of clan, mais les navigateurs et bon nombre d’applis utiles fonctionneront.
#15.1
Beaucoup de vieux téléphones (dont le mien) n’ont aucune ROM custom. Donc ça rend le téléphone inutilisable :/
#16
Il faut vraiment être motivé pour utiliser Android 4.x aujourd’hui..
C’est comme vouloir continuer d’utiliser Windows XP.
Juste au niveau de la sécurité, avec le nombre de failles connues l’appareil se fait détruire à la moindre exposition à un site ou appli douteuse.
Très peu d’applications sont encore supportées.
Bref dans le pire des cas (bloqué avec du vieux matos) il faut flasher en urgence un OS plus récent.
L’obsolescence programmée c’est surtout au niveau du constructeur et derrière des fabricants de puce qui n’assurent pas les mises à jours d’Android. Mais on ne peut pas demander à Google de supporter indéfiniment de vieux OS complètement obsolètes.
Honnêtement je ne pense pas que beaucoup de gens (même dans les 1%) utilisent réellement des applis récentes sur des smartphones en 4.3 aujourd’hui.
#16.1
Ce n’est souvent pas possible pour les smartphones exclusivement français ou peu vendus malheureusement, donc ce n’est pas toujours une option.
#16.2
Exclusivement français? Si tu parles de Wiko, Archos ou Alcatel, ce n’est que du rebranding de chinoiseries. J’ai eu un Wiko cink five. J’ai pu y mettre la ROM du Micromax A116. Et pour cause, la seule chose qui les différenciait c’était le logo du bootloader. Merci CyanogemMod, le seul moyen d’échapper à Stagefright.
Depuis, c’est fini les appareils low-cost.
#17
Connecté oui, mais pour faire quoi ? S’il ne fait que contacter quelques serveurs définis à l’avance (celui du constructeur, et 2-3 partenaires de type webradio ou Spotify), voire qu’il fasse partage de connexion en WiFi/Bluetooth sans rien comprendre à ce qui passe, le risque est très limité.
S’il y a un navigateur qui permet de consulter n’importe quel site Internet, le risque est tout de suite beaucoup plus grand. Encore plus s’il n’est pas bien isolé du reste de l’informatique de la voiture.
Après c’est sûr que c’est de l’abus de la part du constructeur de vendre du logiciel aussi vieux, mais c’est pas pour autant hyper risqué pour le client de continuer à l’utiliser, faut voir au cas par cas.