De la prison pour trois pirates ayant répliqué à la fermeture de MegaUpload

La justice française à la défense de son site Internet

Trois pirates ayant attaqué le site Internet du ministère de la Justice en guise de représailles à la fermeture de MegaUpload, survenue en janvier 2012, ont été condamnés hier par le tribunal correctionnel de Paris à des peines de quatre et cinq mois de prison avec sursis.

ministère justice

 

Le tribunal correctionnel de Paris s’est prononcé hier sur deux affaires relatives à des attaques informatiques ayant visé le site Internet du ministère de la Justice il y a maintenant plus d’un an. Dans le cadre du premier dossier, trois hommes, dont l’âge n’est pas précisé, avaient rendu inaccessible le site en question pendant un jour et une nuit.

 

Agissant en représailles à la fermeture de MegaUpload et de MegaVideo, ces pirates avaient mené des attaques de type DDoS en envoyant entre 50 000 et 150 000 requêtes chacun, contribuant ainsi à faire saturer le site du ministère. On se souvient d’ailleurs que plusieurs autres sites institutionnels, tels que celui de l’Élysée avaient également été attaqués en janvier 2012. Ces actes avaient alors été revendiqués par des pirates se réclamant de la mouvance Anonymous.

 

La sanction du tribunal fut la suivante : deux d’entre eux ont écopé de quatre mois de prison avec sursis, tandis que le troisième a été condamné à cinq mois avec sursis.

Un an de prison et 800 euros d'amende pour un piratage de comptes

Dans un second dossier (sans lien direct avec la première affaire), un homme de 21 ans comparaissait pour avoir réussi à collecter des identifiants et des mots de passe appartenant à 1 500 agents du ministère de la Justice. Il s’est cependant avéré au cours de l’enquête que l’accusé n’avait pas utilisé les données en question, même s’il s’était vanté de les détenir.

 

Ce prévenu a quant à lui été condamné à un an de prison avec sursis et à 800 euros d'amende, alors que la substitut du procureur Alice Chérif avait requis 15 mois de prison avec sursis, s’inquiétant des « armes numériques redoutables » utilisées par le jeune homme. 

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