La dernière mouture datait de novembre et avait notamment apporté le support de l’architecture Apple Silicon, permettant aux applications Electron 11 de s’exécuter nativement sur les Mac équipés de puces M1.
Electron 12 ne propose pas d’ajout aussi conséquent, mais a quand même son lot de nouveautés, dont des mises à jour pour Chrome 88 et 89, V8 8.8 et 8.9, ainsi que Node.js 14.16.
Parmi les changements importants, on trouve la méthode exposeInMainWorld pouvant exposer des API non-objet, l’ajout d’une API webFrameMain pour accéder aux sub-frames d’une instance WebContents depuis le processus principal, ou encore le passage de la valeur par défaut à true pour contextIsolation et worldSafeExecuteJavaScript.
Ces changements de valeur par défaut peuvent casser la compatibilité du code. Ce sera également le cas avec la dépréciation du module remote, remplacé par @electron/remote.
Electron 12 s’adapte en outre aux évolutions de Chrome, notamment la suppression de Flash et les instructions SSE3 rendues obligatoires par Chrome 89.
Commentaires (6)
#1
Prévenez moi quand cette hérésie disparaîtra
#1.1
tu devrais avoir accès maintenant aux articles publiés par ce site sur les éditeurs Markdown. Il semble que la tendance ne soit pas à la disparition de ce truc.
#2
Vous avez oublié d’indiquer que Electron 12 était maintenant compatible avec Wayland sous GNU/Linux.
#3
et sinon, le ticket 673 est toujours ouvert depuis 6 ans.
C’est à dire que chaque application electon contient et execute sa propre copie du runtime electron. Donc +120Mo sur le disque par appli téléchargée et +100Mo en RAM par appli lancée quand bien même c’est exactement le même code. :/
#3.1
+10% en gros
#4
Les gens, arrêtez de vous plaindre et profitons de ce qu’on a pour le moment.
Tauri changera la donne quand il sera prêt.