Plan social chez Criteo

10 % des effectifs

Plan social chez Criteo

Plan social chez Criteo

Criteo s’apprète à sabrer dans ses effectifs, a-t-on appris de sources internes. Ce plan nous a été confirmé par l’entreprise. Selon nos informations, il devrait toucher 10 % du personnel. 

Peu de détail pour l’instant, mais le géant de la publicité en ligne va réduire la voilure. Contactée, l’entreprise nous confirme que « dans le cadre de [sa] transformation, la société a procédé à un examen de son organisation mondiale au cours des derniers mois ».

Suite à cet examen, « la société a communiqué aux salariés le 1er février 2021 un plan d'ajustement de sa structure de coûts et de retour à une croissance durable ».

« Côtée en bourse, la société Criteo, et ses filiales, est l'un des leaders du Commerce Marketing grâce au machine learning et à ses 2 700 employés » indiquent les pages officielles. Selon nos informations, le plan pourrait toucher 10 % des effectifs. Plus de détails sous peu. L'entreprise détaillera ses résultats le 10 février prochain

 

Commentaires (56)


C’est sûr que siphonner les données, tracker en permanence l’utilisateur, ça n’a pas bonne presse auprès du public aujourd’hui.


Suite à cet examen…
C’est vrai que j’ai rarement vu une entreprise cotée, faire un examen et conclure… “pour faire plaisir à nos actionnaires… nous devons absolument conserver notre masse salariale, voire embaucher”.
Ce type d’examen, s’enclenche souvent quand il y a des doutes sur les leviers de performances et de valorisation par actions


L’humain (et surtout les petites mains, pas les grands patrons) est toujours la variable d’ajustement, sans remise en cause des décisions de ces grands patrons qui continueront à toucher salaires, primes, golden parachutes etc … bref rien de nouveau sous les cocotiers.


Les patrons obéissent aux actionnaires


Asymétrie de pouvoir et asymétrie informationnel, c’est la base pour tous les abus.



La solution est dans les changements des modes de diffusion de l’information et de partage des pouvoirs.


Un cookie, Neo ?


Dommage pour les salariés, mais s’ils pouvaient simplement mettre la clef sous la porte, l’humanité s’en porterait mieux…


C’est sur qu’il vaut mieux confier toutes les données à Google, Facebook, Amazon et co… Je veux bien qu’on ne soit pas fan du secteur lié à la pub en ligne, mais avant de balancer de telles idioties gratuites c’est quand meme mieux de connaitre le contexte.
Criteo est l’une des rares boites dans le domaine de l’adtech à avoir fait un point d’honneur à ne pas stocker ni revendre de données personnelles. Et je suis bien placé pour le savoir puisque j’y ai bossé.



D’autre part, tout le monde se plaint de la pub mais y’a plus grand monde dès qu’il s’agit de financer le web “gratuit”, meme si NextInpact est là pour montrer que des alternatives sont possibles. Mais surtout, face à des géants comme Amazon et son intégration verticale sans pareille, comment des petit magasins traditionnels peuvent lutter en termes de marketing numérique? L’équation n’est pas si facile à résoudre, et Criteo fait plutot office d’alternative saine dans le secteur, face aux géants américains, qui RGPD ou non, n’ont pas vraiment la meme philosophie en matière de données personnelles.


noda

C’est sur qu’il vaut mieux confier toutes les données à Google, Facebook, Amazon et co… Je veux bien qu’on ne soit pas fan du secteur lié à la pub en ligne, mais avant de balancer de telles idioties gratuites c’est quand meme mieux de connaitre le contexte.
Criteo est l’une des rares boites dans le domaine de l’adtech à avoir fait un point d’honneur à ne pas stocker ni revendre de données personnelles. Et je suis bien placé pour le savoir puisque j’y ai bossé.



D’autre part, tout le monde se plaint de la pub mais y’a plus grand monde dès qu’il s’agit de financer le web “gratuit”, meme si NextInpact est là pour montrer que des alternatives sont possibles. Mais surtout, face à des géants comme Amazon et son intégration verticale sans pareille, comment des petit magasins traditionnels peuvent lutter en termes de marketing numérique? L’équation n’est pas si facile à résoudre, et Criteo fait plutot office d’alternative saine dans le secteur, face aux géants américains, qui RGPD ou non, n’ont pas vraiment la meme philosophie en matière de données personnelles.


Donc pour toi on doit donner nos données soit aux GAFAM soit à Criteo ! LOL
Perso je choisis la 3è option où JE décide quand partager mes données (merci ublock origin).



Ce n’est jamais bon quand une entreprise va mal, en même temps je ne verserais pas une larme si Criteo venait à disparaître.


noda

C’est sur qu’il vaut mieux confier toutes les données à Google, Facebook, Amazon et co… Je veux bien qu’on ne soit pas fan du secteur lié à la pub en ligne, mais avant de balancer de telles idioties gratuites c’est quand meme mieux de connaitre le contexte.
Criteo est l’une des rares boites dans le domaine de l’adtech à avoir fait un point d’honneur à ne pas stocker ni revendre de données personnelles. Et je suis bien placé pour le savoir puisque j’y ai bossé.



D’autre part, tout le monde se plaint de la pub mais y’a plus grand monde dès qu’il s’agit de financer le web “gratuit”, meme si NextInpact est là pour montrer que des alternatives sont possibles. Mais surtout, face à des géants comme Amazon et son intégration verticale sans pareille, comment des petit magasins traditionnels peuvent lutter en termes de marketing numérique? L’équation n’est pas si facile à résoudre, et Criteo fait plutot office d’alternative saine dans le secteur, face aux géants américains, qui RGPD ou non, n’ont pas vraiment la meme philosophie en matière de données personnelles.


Bof. Criteo comme les autres trucs du genre (Taboola ou Outbrain) sont des pollueurs des écrans. Imposer des trucs que l’on ne cherche pas à voir, c’est insupportable. Je n’ai pas besoin d’eux pour organiser mes journées.
C’est tout simplement indigeste ces images et textes qui apparaissent à la suite d’une lecture d’un article. Je trouve ça personnellement assez scandaleux.



Et le coût du financement je n’en ai rien à faire. Rien n’est indispensable sur le Net. En revanche lorsque cela me plaît, alors oui je m’abonne. L’offre est pléthorique. Ils peuvent bien fermer les uns après les autres cela ne dégradera pas mon quotidien.
C’est leur problème s’ils tentent de faire du business ainsi, pas le mien, et je ne suis pas tenu de supporter pubs, insertions, ou je ne sais quoi pour cela.



Je fais donc des choix, bloque les pubs, ne vais pas là où ce n’est pas possible, et m’abonne là où je considère que cela me plaît (mais un peu plus qu’un article tous les mois …).


Ce que La Quadrature Du Net n’a jamais attaqué (et on se demande pourquoi, hein), le RGPD l’aura fait.
Et bien fait.


le package! le package!


qobuz, maintenant ça.
J’ai l’impression que nextinpact me suit partout pour ensuite dire que l’entreprise va mal.
:keskidit:


Plan social > “Plan d’aide au retour à l’emploi” > “Plan d’ajustement de sa structure de coûts et de retour à une croissance durable”…



Toujours plus de déguisements hein, c’est bientôt Mardi gras…


je me demande qui a appelé : PSE -> plan de sauvegarde de l’emploi



j’en ai vu pas mal mais aucun n’a sauvé un emploi, j’ai même vu un PSE qui a virée 50% de ses salarié (110 personnes). avec le gratuit mais pas vraiment, l’illimité mais en fait non c’est limité, la sauvegarde de l’emploi mais la aussi c’est non on vous vire quand même, mais c’est tellement plus jolie a dire



nos deputé/syndicats nous prennent pour des idiots ou c’est moi



noda a dit:


C’est sur qu’il vaut mieux confier toutes les données à Google, Facebook, Amazon et co… Je veux bien qu’on ne soit pas fan du secteur lié à la pub en ligne, mais avant de balancer de telles idioties gratuites c’est quand meme mieux de connaitre le contexte.




T’inquiète, je bloque aussi le reste (merci ublock & pi-hole). J’ai aussi un stoppub sur la boite au lettre (bouh je contribue à mort des boites spécialisées dans les prospectus…)



La pub doit mourir, sous quelle forme que ce soit.



Pour NXI, j’ai un abo depuis le début :D


Le compte twitter de Pixel de tracking est un bon début pour découvrir les pratiques de merde de Criteo (entre autres, mais les derniers tweets suivent l’actu du jour).
Je suis triste pour les employés lourdés, mais je ne pleurerai pas le jour où cette société mettra la clé sous la porte.
Malheureusement le tracking publicitaire à outrance (avec un gros fuck pour le consentement) a encore de beaux jours devant lui… L’action en est à +5.16% depuis l’annonce du plan social :roll:



Shobi a dit:


Plan social > “Plan d’aide au retour à l’emploi” > “Plan d’ajustement de sa structure de coûts et de retour à une croissance durable”…



Toujours plus de déguisements hein, c’est bientôt Mardi gras…




Déjà “plan social” c’est un sacré oxymore, tout sauf social un plan de licenciement…


Le mot “social”, dans plan social, veut dire “relatif à la société, l’entreprise”. Comme dans droit social, charges sociales en comptabilité, part sociale, abus de biens sociaux en droit pénal.



(reply:1852014:nick@linux)




Me fait pas dire ce que j’ai pas dit (j’utilise aussi ublock et ghostery au passage).



Qu’on se comprenne bien, si on trouvais un moyen de financer le web de manière équitable en se passant de pub, je serais le premier à applaudir (et bravo a Next Inpact pour y arriver au passage). L’approche de Coil est d’ailleurs intéressante à ce sujet, et donne une idée de comment pourrait fonctionner une licence globale.
En attendant, la nature a horreur du vide et je préfère voir des acteurs qui ont un minimum de sens moral occuper le secteur comme alternative. Et meme si c’est pas un secteur qui me vend du reve, avoir une boite francaise qui arrive à lutter dans le secteur de la tech avec les FAANG c’est pas courant et mérite un peu plus à mon sens qu’un “la pub c’est caca, qu’il crèvent tous”.


Attention, « financer le web de manière équitable » est un problème que les publicitaires/GAFAM ont eux même créé en créant l’illusion du tout gratuit.



Avant Google et Facebook, il n’allait pas de soi que tout devait être gratuit. Personne en 2000 n’aurait décrété qu’avoir gratuitement une boîte mail, une suite bureautique, des moyens de communication, les actualités etc … devait être une norme.



Je suis d’accord que le web « payant » est difficile à imaginer aujourd’hui parce que Google et la publicité sont arrivés très tôt.



Mais avant internet, personne n’était choqué de devoir payer pour envoyer un message, lire un journal ou faire des copies de ses photos pour les mettre en sûreté.



Bien sûr il y a eu dès le début la publicité finançant les sites perso. Mais il était de coutume de convenir (et c’était vrai) que cela finançait l’hébergement des sites amateurs.



C’est Google (et Facebook ensuite) qui ont réussi à rendre la publicité tellement rentable (via le tracking) que cela a pu permettre de financer le travail humain (services haut de gamme, journalistes…).



Les dégâts sont pour moi encore plus profonds que juste le tracking d’ailleurs. Ils ont détruit jusqu’à notre perception de la valeur des choses. Quoi de plus démoralisant par exemple de lire les avis négatifs sur la page d’une application mobile de qualité à 1,99€ pour la seule raison que celle-ci n’est pas gratuite ?



Les dommages pour moi ont en plus été aggravés par le fait qu’une génération entière d’humains a découvert l’internet dans ce monde du « tout gratuit », déformant à jamais la vision du travail et des enjeux derrière les outils puissants qu’ils manipulent au quotidien.



Alors tu ne me feras pas pleurer sur « comment financer le web ». Parce que la réponse est aussi conne que « comment financer un menu au restaurant » : avec une carte bancaire sortie avec grand plaisir quand on veut rétribuer un travail qui nous a été utile et apporté satisfaction.



Est-ce que cela implique que les sites d’actualité « putaclick » doivent disparaître ? Bah tant mieux.


jpaul

Attention, « financer le web de manière équitable » est un problème que les publicitaires/GAFAM ont eux même créé en créant l’illusion du tout gratuit.



Avant Google et Facebook, il n’allait pas de soi que tout devait être gratuit. Personne en 2000 n’aurait décrété qu’avoir gratuitement une boîte mail, une suite bureautique, des moyens de communication, les actualités etc … devait être une norme.



Je suis d’accord que le web « payant » est difficile à imaginer aujourd’hui parce que Google et la publicité sont arrivés très tôt.



Mais avant internet, personne n’était choqué de devoir payer pour envoyer un message, lire un journal ou faire des copies de ses photos pour les mettre en sûreté.



Bien sûr il y a eu dès le début la publicité finançant les sites perso. Mais il était de coutume de convenir (et c’était vrai) que cela finançait l’hébergement des sites amateurs.



C’est Google (et Facebook ensuite) qui ont réussi à rendre la publicité tellement rentable (via le tracking) que cela a pu permettre de financer le travail humain (services haut de gamme, journalistes…).



Les dégâts sont pour moi encore plus profonds que juste le tracking d’ailleurs. Ils ont détruit jusqu’à notre perception de la valeur des choses. Quoi de plus démoralisant par exemple de lire les avis négatifs sur la page d’une application mobile de qualité à 1,99€ pour la seule raison que celle-ci n’est pas gratuite ?



Les dommages pour moi ont en plus été aggravés par le fait qu’une génération entière d’humains a découvert l’internet dans ce monde du « tout gratuit », déformant à jamais la vision du travail et des enjeux derrière les outils puissants qu’ils manipulent au quotidien.



Alors tu ne me feras pas pleurer sur « comment financer le web ». Parce que la réponse est aussi conne que « comment financer un menu au restaurant » : avec une carte bancaire sortie avec grand plaisir quand on veut rétribuer un travail qui nous a été utile et apporté satisfaction.



Est-ce que cela implique que les sites d’actualité « putaclick » doivent disparaître ? Bah tant mieux.


« L’internet gratuit par google » … mouais, le modèle économique d’internet est lié au fait que les financiers et autres concepteurs de machines à pognons pour spectateurs TF1 ont ignoré internet parce que c’était « un truc de geek qui ne marchera jamais » (je me demande, au passage, si ce n’est pas stéphane richard qui avait lâché cette perle ?).



Une fois que les boites de marketing ont fait leurs études/mensonges/fumisteries (rayer les mentions inutiles ou pas), ils ont transformé le « truc de geek » en machine à pognon qui allait poutrer le pétrole et l’exploitation des métaux précieux. Du coup, les capacités du réseau ont été joyeusement détournées vers des modèles « idiocratiques » dignes de ce que l’humain peut faire de pire.


TNZfr

« L’internet gratuit par google » … mouais, le modèle économique d’internet est lié au fait que les financiers et autres concepteurs de machines à pognons pour spectateurs TF1 ont ignoré internet parce que c’était « un truc de geek qui ne marchera jamais » (je me demande, au passage, si ce n’est pas stéphane richard qui avait lâché cette perle ?).



Une fois que les boites de marketing ont fait leurs études/mensonges/fumisteries (rayer les mentions inutiles ou pas), ils ont transformé le « truc de geek » en machine à pognon qui allait poutrer le pétrole et l’exploitation des métaux précieux. Du coup, les capacités du réseau ont été joyeusement détournées vers des modèles « idiocratiques » dignes de ce que l’humain peut faire de pire.


J’ai envie de dire également Mouais… ;)



OK les services publicitaires de l’audiovisuel français était bien installé dans leur confort TNT/satellite/câble. Cela-dit :




  • Google et Facebook ont réussi ce que Gator en son temps a échoué à faire : devenir des spywares acceptables du Web.

  • Carrefour Media (les cartes de fidélité notamment), Mediapost, JCDecaux (les panneaux publicitaires de rue) n’ont pas attendu Google pour développer des systèmes d’agrégation de données personnelles. Et que dire de ce que va permettre le système Linky que Enedis ne s’empêchera pas d’exploiter…



Le marketing ciblé a de beaux jours devant lui.


jpaul

Attention, « financer le web de manière équitable » est un problème que les publicitaires/GAFAM ont eux même créé en créant l’illusion du tout gratuit.



Avant Google et Facebook, il n’allait pas de soi que tout devait être gratuit. Personne en 2000 n’aurait décrété qu’avoir gratuitement une boîte mail, une suite bureautique, des moyens de communication, les actualités etc … devait être une norme.



Je suis d’accord que le web « payant » est difficile à imaginer aujourd’hui parce que Google et la publicité sont arrivés très tôt.



Mais avant internet, personne n’était choqué de devoir payer pour envoyer un message, lire un journal ou faire des copies de ses photos pour les mettre en sûreté.



Bien sûr il y a eu dès le début la publicité finançant les sites perso. Mais il était de coutume de convenir (et c’était vrai) que cela finançait l’hébergement des sites amateurs.



C’est Google (et Facebook ensuite) qui ont réussi à rendre la publicité tellement rentable (via le tracking) que cela a pu permettre de financer le travail humain (services haut de gamme, journalistes…).



Les dégâts sont pour moi encore plus profonds que juste le tracking d’ailleurs. Ils ont détruit jusqu’à notre perception de la valeur des choses. Quoi de plus démoralisant par exemple de lire les avis négatifs sur la page d’une application mobile de qualité à 1,99€ pour la seule raison que celle-ci n’est pas gratuite ?



Les dommages pour moi ont en plus été aggravés par le fait qu’une génération entière d’humains a découvert l’internet dans ce monde du « tout gratuit », déformant à jamais la vision du travail et des enjeux derrière les outils puissants qu’ils manipulent au quotidien.



Alors tu ne me feras pas pleurer sur « comment financer le web ». Parce que la réponse est aussi conne que « comment financer un menu au restaurant » : avec une carte bancaire sortie avec grand plaisir quand on veut rétribuer un travail qui nous a été utile et apporté satisfaction.



Est-ce que cela implique que les sites d’actualité « putaclick » doivent disparaître ? Bah tant mieux.


Je suis d’accord sur le fait qu’il faudrait un autre modèle, mais je tiens à nuancer ce que tu dis, la pub finançait déjà la télévision au début de la démocratisation d’internet, les gens étaient déjà habitués à avoir du contenu gratuit. Le problème remonte à plus loin qu’internet et Google, donc.
Google, ça a surtout été deux types qui ont eu l’idée d’appliquer le modèle physique à internet. D’ailleurs à la base, le modèle était plus vertueux, les boutiques pouvaient payer pour apparaître sur certains mots clés mais il n’y avait pas la notion de tracking et surtout la pub Google n’apparaissait que sur Google.


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Je suis d’accord sur le fait qu’il faudrait un autre modèle, mais je tiens à nuancer ce que tu dis, la pub finançait déjà la télévision au début de la démocratisation d’internet, les gens étaient déjà habitués à avoir du contenu gratuit. Le problème remonte à plus loin qu’internet et Google, donc.
Google, ça a surtout été deux types qui ont eu l’idée d’appliquer le modèle physique à internet. D’ailleurs à la base, le modèle était plus vertueux, les boutiques pouvaient payer pour apparaître sur certains mots clés mais il n’y avait pas la notion de tracking et surtout la pub Google n’apparaissait que sur Google.


En faisant un parallèle avec la presse écrite, il y a toujours eu la presse sans publicité ou avec de la publicité anecdotique et la presse qui publie de la publicité avec des articles autour (ou une page de pub pour une voiture en face d’un article qui traite d’un sujet automobile).



Oui, l’économie de l’attention a tjrs existé, même si les services G F A N exploitent l’attention avec plus de facilité que BFMTV ou Autoplus.



Google et Facebook (et Amazon) posent surtout le problème du contrôle du développement d’internet et de son imbrication dans un système publicitaire ciblé. Ce sont des spyware qu’on est obligé d’accepter.


jpaul

Attention, « financer le web de manière équitable » est un problème que les publicitaires/GAFAM ont eux même créé en créant l’illusion du tout gratuit.



Avant Google et Facebook, il n’allait pas de soi que tout devait être gratuit. Personne en 2000 n’aurait décrété qu’avoir gratuitement une boîte mail, une suite bureautique, des moyens de communication, les actualités etc … devait être une norme.



Je suis d’accord que le web « payant » est difficile à imaginer aujourd’hui parce que Google et la publicité sont arrivés très tôt.



Mais avant internet, personne n’était choqué de devoir payer pour envoyer un message, lire un journal ou faire des copies de ses photos pour les mettre en sûreté.



Bien sûr il y a eu dès le début la publicité finançant les sites perso. Mais il était de coutume de convenir (et c’était vrai) que cela finançait l’hébergement des sites amateurs.



C’est Google (et Facebook ensuite) qui ont réussi à rendre la publicité tellement rentable (via le tracking) que cela a pu permettre de financer le travail humain (services haut de gamme, journalistes…).



Les dégâts sont pour moi encore plus profonds que juste le tracking d’ailleurs. Ils ont détruit jusqu’à notre perception de la valeur des choses. Quoi de plus démoralisant par exemple de lire les avis négatifs sur la page d’une application mobile de qualité à 1,99€ pour la seule raison que celle-ci n’est pas gratuite ?



Les dommages pour moi ont en plus été aggravés par le fait qu’une génération entière d’humains a découvert l’internet dans ce monde du « tout gratuit », déformant à jamais la vision du travail et des enjeux derrière les outils puissants qu’ils manipulent au quotidien.



Alors tu ne me feras pas pleurer sur « comment financer le web ». Parce que la réponse est aussi conne que « comment financer un menu au restaurant » : avec une carte bancaire sortie avec grand plaisir quand on veut rétribuer un travail qui nous a été utile et apporté satisfaction.



Est-ce que cela implique que les sites d’actualité « putaclick » doivent disparaître ? Bah tant mieux.


Mouais non. Hotmail, Caramail, Mygale, les popups incéssantes et les bannières clignotantes sur 34 de la surface de la page, c’était là bien avant Google…


tres constructif ces commentaires, on se croirait sur un site de lyceen genie economique
du coup j’ajoute mon troll :) :smack:


Je cherche, mais non, je ne vais pas pleurer.
Une société de marketing, ça sert à rien.


Je comprends la problématique de la publicité mais je ne peux me résoudre à désactiver mon/mes bloqueur(s) de publicité sur un site qui me le demande. Car comme le souligne @Jarodd le problème est double : il y a la publicité ET il y a le profilage. On me dira que l’un ne va pas sans l’autre. Cependant j’imagine qu’il y a un compromis (un peu comme les panneau publicitaires rétro éclairés dans les villes).



(reply:1852077:rm) je suis parfaitement d’accord. Je suis pour la publicité contextualisée au contenu de la page (au mieux) et tout ça, sens profilage utilisateur… Cette le retour sera moins bon pour les publicités mais tout le monde devrait y trouver son compte. Car aujourd’hui avec les bloqueurs de pub (pi-hole/ublock) et outils de suppression automatique de cookies : les publicités restantes n’ont aucun sens !




bilbonsacquet a dit:


La pub doit mourir, sous quelle forme que ce soit.




Autant le reste je peux concevoir, autant le monde que tu propose c’est la mort de toutes les entreprises… Pas de pub = pas de client. Comment veux-tu lancer une boîte si tu ne peux pas avoir un moyen de prévenir les clients potentiels que tu existes ? :fumer:



Krystanos a dit:


Autant le reste je peux concevoir, autant le monde que tu propose c’est la mort de toutes les entreprises… Pas de pub = pas de client. Comment veux-tu lancer une boîte si tu ne peux pas avoir un moyen de prévenir les clients potentiels que tu existes ? :fumer:




Négatif, point de vue très biaisé.
Un monde sans pub, c’est un monde moins pollué car le bouche à oreille fait que l’on achète de la qualité. La publicité à pour objectif principale d’abrutir la population.



Ce qui compte ce n’est plus la qualité d’un produit mais la façon de le présenter pour le vendre.
Il y a pleins d’entreprises qui fonctionnement sans que tu en ai entendu parler par la publicité. :fumer:



Cadeau.


Négatif, point de vue très biaisé.



1/ Le bouche à oreille présuppose que tu as déjà eu des clients, qui n’ont aucun moyen de savoir que tu existes sans publicité, et qu’ils partagent l’info à des personnes qui en ont besoin, au moment où elles en ont besoin. L’alignement est loin d’être évident.
2/ Le bouche à oreille restant très limité, tu ne peux pas faire un business fiable sur cette base.
3/ Non, la publicité n’a pas pour objectif principal d’abrutir la population. Son objectif est de faire vendre. L’abrutissement de la population est un moyen, pas une fin, pour les produits qui ne sont pas nécessaires.
4/ Tu peux avoir le meilleur produit du monde, si tu ne peux pas en faire la publicité, tu n’en vendras pas.
5/ Sources. Je connais surtout des entreprises qui se sont cassées la gueule faute de faire assez de chiffre, et des petits entrepreneurs qui ne décollent jamais malgré du bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux (qui est de la publicité en passant). Je pense même qu’il est impossible de savoir si une entreprise n’a jamais fait de publicité. Elle peut très bien fonctionner avec du bouche à oreilles à partir d’une taille critique, mais avant ça, ça va être extrêmement compliqué à prouver.


Krystanos

Négatif, point de vue très biaisé.



1/ Le bouche à oreille présuppose que tu as déjà eu des clients, qui n’ont aucun moyen de savoir que tu existes sans publicité, et qu’ils partagent l’info à des personnes qui en ont besoin, au moment où elles en ont besoin. L’alignement est loin d’être évident.
2/ Le bouche à oreille restant très limité, tu ne peux pas faire un business fiable sur cette base.
3/ Non, la publicité n’a pas pour objectif principal d’abrutir la population. Son objectif est de faire vendre. L’abrutissement de la population est un moyen, pas une fin, pour les produits qui ne sont pas nécessaires.
4/ Tu peux avoir le meilleur produit du monde, si tu ne peux pas en faire la publicité, tu n’en vendras pas.
5/ Sources. Je connais surtout des entreprises qui se sont cassées la gueule faute de faire assez de chiffre, et des petits entrepreneurs qui ne décollent jamais malgré du bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux (qui est de la publicité en passant). Je pense même qu’il est impossible de savoir si une entreprise n’a jamais fait de publicité. Elle peut très bien fonctionner avec du bouche à oreilles à partir d’une taille critique, mais avant ça, ça va être extrêmement compliqué à prouver.


Négatif, point de vue très biaisé. Si aujourd’hui les entreprises ne survivent pas sans faire de la pub, c’est qu’elles font face à des entreprises qui en font.



Si on interdit complètement la pub, tout le monde se retrouve à égalité, cela pousse à la création de services d’évaluation et de comparaison qui vont mettre en avant les produits en se basant sur des critères autres que “qui a le plus gros budget marketing”, ce qui va tirer la qualité vers le haut.


ErGo_404

Négatif, point de vue très biaisé. Si aujourd’hui les entreprises ne survivent pas sans faire de la pub, c’est qu’elles font face à des entreprises qui en font.



Si on interdit complètement la pub, tout le monde se retrouve à égalité, cela pousse à la création de services d’évaluation et de comparaison qui vont mettre en avant les produits en se basant sur des critères autres que “qui a le plus gros budget marketing”, ce qui va tirer la qualité vers le haut.


Ce qui nécessite, encore une fois, de connaître les produits. Comment veux-tu connaître un produit si aucune publicité n’en est faite à sa création ? Pour l’instant toutes les réponses que j’ai tournent autour d’un produit, ou d’une entreprise déjà connue, ce qui présuppose une publicité en amont…


Krystanos

Ce qui nécessite, encore une fois, de connaître les produits. Comment veux-tu connaître un produit si aucune publicité n’en est faite à sa création ? Pour l’instant toutes les réponses que j’ai tournent autour d’un produit, ou d’une entreprise déjà connue, ce qui présuppose une publicité en amont…


Pour ouvrir une entreprise tu es obligé de te déclarer, donc tu es référencé et ce n’est pas de la pub.
Un (bon) plombier n’a pas besoin de publicité (généralement ceux qui font de la publicité sont des arnaqueurs).



À une autre échelle, si m’a souris fonctionne bien et que l’on me demande une bonne souris, je peux dire telle marque a vendu une souris qui fonctionne depuis 10 ans, je te l’a conseille.
Ce genre de chose se sait vite.



Bizarrement, une firme qui produit un poison (boisson gazeuse saturée en sucre) a besoin de nous inonder de publicités pour nous convaincre de boire ce truc qui génère des millions de diabétiques…



La publicité est un poison. :ouioui:


Krystanos

Négatif, point de vue très biaisé.



1/ Le bouche à oreille présuppose que tu as déjà eu des clients, qui n’ont aucun moyen de savoir que tu existes sans publicité, et qu’ils partagent l’info à des personnes qui en ont besoin, au moment où elles en ont besoin. L’alignement est loin d’être évident.
2/ Le bouche à oreille restant très limité, tu ne peux pas faire un business fiable sur cette base.
3/ Non, la publicité n’a pas pour objectif principal d’abrutir la population. Son objectif est de faire vendre. L’abrutissement de la population est un moyen, pas une fin, pour les produits qui ne sont pas nécessaires.
4/ Tu peux avoir le meilleur produit du monde, si tu ne peux pas en faire la publicité, tu n’en vendras pas.
5/ Sources. Je connais surtout des entreprises qui se sont cassées la gueule faute de faire assez de chiffre, et des petits entrepreneurs qui ne décollent jamais malgré du bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux (qui est de la publicité en passant). Je pense même qu’il est impossible de savoir si une entreprise n’a jamais fait de publicité. Elle peut très bien fonctionner avec du bouche à oreilles à partir d’une taille critique, mais avant ça, ça va être extrêmement compliqué à prouver.


C’est un choix de société.
Si le but est d’avoir le monopole mondiale, la publicité doit être nécessaire (il faut vendre un produit en maximisant le bénéfice donc faire payer le plus cher possible avec la moins bonne qualité possible qui soit acceptée).



Si l’on considère que le mode de consommation doit-être local, on peut se passer de publicité en se contentant d’un annuaire local et du fameux bouche à oreille.



Par curiosité : quelles sont les «entreprises qui se sont cassées la gueule faute de faire assez de chiffre, et des petits entrepreneurs qui ne décollent jamais malgré du bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux» ?


Jeanprofite

C’est un choix de société.
Si le but est d’avoir le monopole mondiale, la publicité doit être nécessaire (il faut vendre un produit en maximisant le bénéfice donc faire payer le plus cher possible avec la moins bonne qualité possible qui soit acceptée).



Si l’on considère que le mode de consommation doit-être local, on peut se passer de publicité en se contentant d’un annuaire local et du fameux bouche à oreille.



Par curiosité : quelles sont les «entreprises qui se sont cassées la gueule faute de faire assez de chiffre, et des petits entrepreneurs qui ne décollent jamais malgré du bouche-à-oreille sur les réseaux sociaux» ?


Tu entends quoi par annuaire local ? Juste un nom, un numéro et un descriptif ? En l’absence d’autre possibilité, est-ce que l’entreprise pourra aussi expliquer ce qu’elle fait par rapport à un concurrent ? Si oui, c’est de la pub. Si non, ça va être compliqué pour le consommateur qui va devoir contacter les différentes entreprises du même domaine pour trouver celle dont il a besoin.



Même les pages jaunes, annuaire local, autorisait la publicité…



On en revient toujours au début : comment tu te fais connaître, ou comment tu fais connaître ton produit sans publicité.



La publicité existe quand même depuis des siècles, bien avant la mondialisation, et même localement.



Je ne crois pas aux extrêmes, encore moins passer d’un extrême à l’autre. Si la publicité n’est pas intrusive, pas subie, pas énergivore, et économe, je ne vois pas le problème…



Et on peut discuter longtemps que le bien fondé de la publicité, si vous n’êtes pas en mesure d’expliquer concrètement comment, en créant une boîte et un produit, on peut se faire connaître, c’est du hors sujet. Pour l’instant personne n’a répondu à cette question fondamentale.


Un gros +1.
Cela fait bien longtemps que la publicité a évolué.
Avant, il s’agissait de vanter les qualités d’un produit (ce qui était déjà subjectif), maintenant il s’agit uniquement de rappeler l’existence même du produit pour pousser à son achat.



Aujourd’hui la pub ne permet pas de distinguer les meilleures marques, elle permet juste de distinguer celles qui ont le plus gros budget marketing, ce qui pousse les prix vers le haut et la qualité vers le bas.



Un monde sans pub c’est juste un monde où l’on est moins incités à consommer tout le temps. Si ça signifie la mort de certaines entreprises, ainsi soit-il. Mais j’ai le sentiment que ça signifiera surtout donner plus de visibilité aux petits, aux commerçants de quartier, aux producteurs locaux, tous ces acteurs de l’économie qui n’ont pas les moyens de faire parler d’eux en masse et qui sont écrasés face aux grosses marques.


Un monde sans pub.. sérieusement toujours les extrêmes. Elle a toujours existé depuis la création de la notion de commerce. C’est l’excès et les pubs mensongères qu’il faut réduire. Le bouche a oreille me laisse songeur. Si vous avez besoin d’un objet ou service que votre entourage ne connais pas ça limite un peut



Jeanprofite a dit:


Pour ouvrir une entreprise tu es obligé de te déclarer, donc tu es référencé et ce n’est pas de la pub. Un (bon) plombier n’a pas besoin de publicité (généralement ceux qui font de la publicité sont des arnaqueurs).



À une autre échelle, si m’a souris fonctionne bien et que l’on me demande une bonne souris, je peux dire telle marque a vendu une souris qui fonctionne depuis 10 ans, je te l’a conseille. Ce genre de chose se sait vite.



Bizarrement, une firme qui produit un poison (boisson gazeuse saturée en sucre) à besoin de nous inonder de publicités pour nous convaincre de boire ce truc qui génère des millions de diabétiques…




La question est donc comment avez-vous choisi votre souris ? Le bouche a oreille ne marche qu’après que la première personne l’ai acheté et la trouve bonne et en fasse la publicité


Ou en magasin en la touchant et en comparant aux autres modèles (ce qui veut dire que je peux aussi déconseiller les mauvais produits que j’ai pu acheter), ou bien en lisant tests et commentaires sur Internet.


Jeanprofite

Ou en magasin en la touchant et en comparant aux autres modèles (ce qui veut dire que je peux aussi déconseiller les mauvais produits que j’ai pu acheter), ou bien en lisant tests et commentaires sur Internet.


Moi, c’est Next inpact qui m’a fait connaître Whatsapp. De la publicité ou du bouche-à-oreille ? 😆


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Moi, c’est Next inpact qui m’a fait connaître Whatsapp. De la publicité ou du bouche-à-oreille ? 😆


T’es abonné à NextInpact ou non ? :D


Jeanprofite

T’es abonné à NextInpact ou non ? :D


Donc quoi ? Si je suis abonné c’est du bouche-à-oreille ? C’est ce que tu veux dire ?


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Donc quoi ? Si je suis abonné c’est du bouche-à-oreille ? C’est ce que tu veux dire ?


Non, (entre temps jai fait une belle pause déjeuner), il me semble que je voulais dire que le fait d’être abonné te protège plus de la publicité que d’être visiteur et devoir la subir.



Pour le moment j’ai fait un peu de bouche à oreille pour vanter la qualité de NextInpact, mais n’ayant pas inclus un système de tracking, je ne sais pas si cela s’est traduit par de nouveaux abonnements.
Puis chacun est libre, c’est bien de connaître un bon plombier mais tant que tu n’en as pas besoin tu t’en passes bien. :francais:



Jeanprofite a dit:


Un (bon) plombier n’a pas besoin de publicité (généralement ceux qui font de la publicité sont des arnaqueurs).




Je suis désolé d’être insistant, mais ça ne fonctionne toujours pas…
C’est quoi un bon plombier ? Quelqu’un qui t’a été recommandé ? Par qui ?
-> Les sites de comparatif, on sait maintenant que c’est super bancal, les faux avis pullulent
-> Les connaissances ? Faut en avoir et avoir le cas.



Et quand bien même, tu vas choisir quoi entre un plombier moyen et un plombier qui n’a pas d’avis car il vient de se lancer ?



Et le plombier, c’est pas le meilleur choix pour argumenter. Quand tu en as besoin, c’est souvent dans l’urgence. Et ils ont du taff à n’en plus finir, même les mauvais.



Par contre, tu as besoin d’un produit. Le site de comparatif te renvoie 400 références, dont 327 sans avis. Et ceux qui ont des avis sont moyens. Tu fais quoi ? Tu prends le produit moyen en visant la sécurité, ou un produit sans avis sans savoir ce que ça vaut ? Et lequel parmi les 327 en question ? Et les 327 boîtes en question, elles font comment pour vivre en attendant d’avoir suffisamment de bouche à oreille pour avoir suffisamment de clients récurrents ?



1 entreprise sur 3 ferme au bout de 3 ans, 1 sur 2 au bout de 5 ans. Et parfois avec un business pas dégueu, et avec de la publicité. Je vois mal comment faire au moins aussi bien sans publicité, sachant que les premières années sont critiques pour tenir longtemps… Si le risque est plus élevé, il n’y aura juste plus de création d’entreprise, trop risqué, et ne restera que les grosses entreprises et les business locaux adaptés à l’absence de publicité (en général des producteurs locaux qui vont au devant de leurs clients).



Bon j’arrête d’insister. Même si j’aimerais des publicités respectueuses, je suis absolument convaincu qu’on ne peut se passer de publicité. Ça n’est pas pour rien que ça existe depuis des siècles, et c’est encore plus vital aujourd’hui…



Par contre, à mort les publicité intrusives, non sollicitées, énergivores. Ça permettra aussi d’éviter la surconsommation par la même occasion.



Krystanos a dit:


Je suis désolé d’être insistant, mais ça ne fonctionne toujours pas… C’est quoi un bon plombier ?




Il n’y a pas de mal nous sommes là pour échanger.



Un bon plombier c’est quelqu’un qui fait du travail satisfaisant : en gros qui travaille proprement et qui n’a pas besoin de revenir parce qu’il avait oublié un truc ou une pièce qu’il n’avait pas prévu.
Tout cela sans que tu doives vendre un rein pour le payer.



Ça se trouve facilement en discutant un minimum avec des gens (la gardienne ou le voisinage par exemple).




Bon j’arrête d’insister. Même si j’aimerais des publicités respectueuses, je suis absolument convaincu qu’on ne peut se passer de publicité. Ça n’est pas pour rien que ça existe depuis des siècles, et c’est encore plus vital aujourd’hui…




Je ne comprends comment l’on peut être convaincu de cela (à moins d’être justement devenu trop perméable à la publicité).



Peut-être qu’il faut déjà s’accorder pour définir ce qu’est la publicité.
On parlait avant de «réclame» pour moi cela ne fait pas si longtemps et ce que je critique sous le terme publicité date de l’époque de Edward Bernays.




Par contre, à mort les publicité intrusives, non sollicitées, énergivores. Ça permettra aussi d’éviter la surconsommation par la même occasion.




Celle-ci concerne qu’elle pourcentage de la publicité totale aujourd’hui ?
(pour moi c’est bien au delà des 90% sur Internet).


Oui, la publicité au sens moderne et l’idée d’associer une marque, une société, un évènement ou un acteur à des valeurs, est effectivement récente et remonte au pionnier : Edward Bernays dont les idées proviennent en partie des travaux de Freud, son oncle si je ne m’abuse.




Il est à deux titres le neveu du psychanalyste Sigmund Freud, neveu germain et neveu par alliance par deux fois :



son père, Ely Bernays (1860-1923), est le frère de Martha Bernays, l’épouse de Freud,



sa mère, Anna Freud (1858-1955) est l’une des sœurs de Freud.




Il était donc aux premières loges pour reprendre le savoir développé par son oncle afin de l’appliquer à un domaine tout autre.


Je suis d’accord avec Krystanos, on ne peut pas avoir un monde sans publicité. Après il faut trouver un juste milieu.



A ta question, c’est quoi la publicité ? Pour moi, c’est un moyen de se faire connaitre (son entreprises, ses produits/services). La manière de faire peut revêtir une multitude de formes maintenant.



Le bouche à oreille : certaines entreprises s’en sont servit en véritable modèle publicitaire. Un exemple, Dropbox, son succès, au départ, s’est fait sur le bouche à oreille avec l’offre gratuite et le gain de Go de stockage en parrainant des proches. C’était une vraie stratégie de l’entreprise pour se faire connaître.



La pub est pas forcément une mauvaise chose car dans certains secteurs comme la tech tu peux découvrir des appli/services qui te rendent service dans ton boulot.



Moi je suis pour qu’on arrête avec le retargetting, les campagnes de display degueulasses, le RTB, les bannières, les roll-over, les pop-up, les pubs vidéos en tout genre….
Car on peut recevoir de la pub intelligente via des blogs, des twetts, des emailings, des posts de réseaux sociaux, etc…



Il y a un tel trop plein de pub sur le web que tout le monde la rejette. Il faut donc repenser le modèle. Mais là, j’y crois pas trop.


Et on se retrouve aujourd’hui dans une course sans limite afin d’implanter les idées et pulsions publicitaires dans l’imaginaire et la psyché des gens, aidé par l’analyse des données, les profilages psychologiques et les capacités d’apprentissage des algorithmes.



C’est un système qui se dévore lui-même, et dont il faut mettre des stop et repenser le fonctionnement.



Krystanos a dit:


Je suis désolé d’être insistant, mais ça ne fonctionne toujours pas… C’est quoi un bon plombier ?




Un bon plombier ça se voit généralement aux délais s’il ne peut venir que dans quelques mois c’est qu’il est bon !


Pas évident, il y en a qui préfère aller jouer aux cartes une bonne partie de la journée et se faire désirer.
Le délai d’attente s’explique plus par la rareté que la par la compétence.



D’ici à dire qu’un bon plombier est rare…



Krystanos a dit:


Par contre, tu as besoin d’un produit. Le site de comparatif te renvoie 400 références, dont 327 sans avis. Et ceux qui ont des avis sont moyens. Tu fais quoi ? Tu prends le produit moyen en visant la sécurité, ou un produit sans avis sans savoir ce que ça vaut ? Et lequel parmi les 327 en question ? Et les 327 boîtes en question, elles font comment pour vivre en attendant d’avoir suffisamment de bouche à oreille pour avoir suffisamment de clients récurrents ?




Et donc quel est le rapport avec la publicité ? La seule chose que la publicité va permettre, c’est de te donner envie d’acheter un de ces 400 produits dont tu n’avais pas spécialement besoin. À aucun moment elle ne va te permettre de faire un choix éclairé.




1 entreprise sur 3 ferme au bout de 3 ans, 1 sur 2 au bout de 5 ans. Et parfois avec un business pas dégueu, et avec de la publicité. Je vois mal comment faire au moins aussi bien sans publicité, sachant que les premières années sont critiques pour tenir longtemps… Si le risque est plus élevé, il n’y aura juste plus de création d’entreprise, trop risqué, et ne restera que les grosses entreprises et les business locaux adaptés à l’absence de publicité (en général des producteurs locaux qui vont au devant de leurs clients).




C’est une question de règles du jeu. D’ailleurs, sans pub, la concurrence est certainement moins dure pour les petites structures qui ne peuvent, elles, pas se payer de campagne publicitaire worldwide avec du bling de partout pls fois par jour sur les médias de masse.



noda a dit:


C’est sur qu’il vaut mieux confier toutes les données à Google, Facebook, Amazon et co… Je veux bien qu’on ne soit pas fan du secteur lié à la pub en ligne, mais avant de balancer de telles idioties gratuites c’est quand meme mieux de connaitre le contexte. Criteo est l’une des rares boites dans le domaine de l’adtech à avoir fait un point d’honneur à ne pas stocker ni revendre de données personnelles. Et je suis bien placé pour le savoir puisque j’y ai bossé.




Oui, jusqu’à ce qu’un audit interne poussé par des actionnaires majoritaire conduise à conclure que ce point d’honneur est un frein à la rentabilité/croissance … Alors on remplace le boss par un nouveau boss qui décidera de faire voler en éclat ce fameux point d’honneur.




D’autre part, tout le monde se plaint de la pub mais y’a plus grand monde dès qu’il s’agit de financer le web “gratuit”, meme si NextInpact est là pour montrer que des alternatives sont possibles. Mais surtout, face à des géants comme Amazon et son intégration verticale sans pareille, comment des petit magasins traditionnels peuvent lutter en termes de marketing numérique? L’équation n’est pas si facile à résoudre, et Criteo fait plutot office d’alternative saine dans le secteur, face aux géants américains, qui RGPD ou non, n’ont pas vraiment la meme philosophie en matière de données personnelles.




Et oui, tout le monde en a marre de la pub car c’est une course à un surarmement délirant.
Les entreprises ont besoin de plus de pub pour être visible, quand dans le même temps “tout le monde” en a marre de se faire bourrer le mou avec tout leurs fameux nouveaux produits. Il y a trop d’offres de trop de trucs que trop de monde veut mettre en avant.



Donc on dépense des somme folles et une énergie considérable pour trouver des moyens de rendre la pub plus “acceptable”, sauf que ça marche pas aussi bien que prévu, et même bien ciblée les gens finissent par la rejetter. En tout cas j’espère qu’il arrivera un moment où finalement vendre de l’espace publicitaire fera plus perdre d’argent qu’il n’en fera gagner.



HipsR a dit:


Bof. Criteo comme les autres trucs du genre (Taboola ou Outbrain)




Criteo c’est principalement du retargeting donc c’est bien différent de ce que fait outbrain.



Outbrain = les faux articles “un retraité découvre un remède miracle” mélangé au milieu de vrais articles



Criteo = les pc portables qui apparaissent après que tu sois passé regarder un Mac Book sur la Fnac



Personnellement, je suis surtout dérangé par le premier. Qu’on me propose des pc/chaussures/livres similaires à ce que j’ai cherché la veille, c’est envahissant mais au moins c’est ciblé et j’ai pas l’impression d’être pris pour un con.


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