Le second essai était le bon pour le premier étage de la fusée Space Launch System. Maintenant que les voyants sont au vert, l’intégration finale va pouvoir commencer pour un lancement vers la fin de l’année. Ce programme pourrait également récupérer un soutien de poids avec Bill Nelson, proposé comme nouvel administrateur de la NASA.
En janvier, la NASA allumait pour la première fois les quatre moteurs RS-25 de son lanceur lourd Space Launch System (SLS). L’essai avait été écourté au bout de 67,2 secondes seulement après la mise à feu, loin des huit minutes espérées pour arriver à un résultat concluant. La cause de cet arrêt prématuré était « une indication de panne majeure sur un composant du quatrième moteur ».
Après le raté, Artemis passe son test de mise à feu statique
La NASA y voyait du positif malgré tout : « Bien que les moteurs ne soient pas restés allumés pendant toute la durée du test, l'équipe a validé le compte à rebours, l’allumage et a obtenu des données précieuses pour la suite des opérations […] Voir les quatre moteurs s'enflammer pour la première fois […] est une étape importante », affirmaient des officiels de l’Agence spatiale américaine.

Néanmoins, suite à l'analyse des données, la NASA avait conclu qu’un deuxième essai de mise à feu statique était nécessaire afin de fournir davantage de données et notamment valider « la conception de l'étage principal pour le vol ». De plus, cela représentait « un risque minimal » pour le premier étage de la première mission Artemis.
Dans tous les cas, le projet ayant déjà des années de retard et englouti des milliards de dollars (nous y reviendrons), un échec au lancement serait bien plus catastrophique qu’un second essai au sol. D’autant que le premier n’est pas spécialement un échec, sans être non plus un succès total.