Un député veut des brouilleurs d’ondes dans les prisons

« Les ondes, du, pénitencier, bientôt vont se refermer... »

Alors que des détenus ont récemment réussi à se filmer puis à mettre leur vidéo en ligne sur YouTube, un député de l’opposition demande à ce que les prisons soient équipés de brouilleurs d’ondes. Si les téléphones ne captaient plus, difficile de communiquer quoi que ce soit avec l'extérieur grâce à un portable...

prison

 

Le député UMP de la Haute-Marne, François Cornut-Gentille, vient de transmettre à la ministre de la Justice une question écrite dans laquelle il fait part de sa préoccupation quant à la présence de téléphones portables dans les établissements pénitentiaires. « Grâce à l'usage de téléphones portables, des détenus ont pu tourner et mettre en ligne des vidéos particulièrement agressives » déplore ainsi l’élu. Même si le parlementaire ne mentionne aucun fait d’actualité en particulier, il est difficile de ne pas faire le rapprochement avec la polémique survenue il y un peu plus d’une semaine autour d’une vidéo mise en ligne sur YouTube par des individus emprisonnés à Lannemezan (Hautes-Pyrénées). RFI indique que le film, tourné à l'intérieur d’une cellule, mettait en scène plusieurs détenus, armés de couteaux, en train de proférer des menaces à l’encontre d’un autre prisonnier.

 

« La présence de téléphones portables dans un centre pénitentiaire constitue une faille majeure de sécurité. Les détenus peuvent ainsi avoir accès à internet, joindre des personnes extérieures... » s’inquiète aujourd’hui le député Cornut-Gentille. Face à ce problème, l’élu met néanmoins en avant une solution : l'installation de « brouilleurs d'ondes efficaces » dans les établissements pénitentiaires. Selon lui, une telle mesure « serait une première réponse à cette faille » et permettrait d’« endiguer l'introduction illégale de téléphones portables dans les établissements pénitentiaires ». 

 

Quelques jours avant la mise en ligne de cette vidéo sur YouTube, le contrôleur général des lieux de privation de liberté avait remis au président de la République son rapport d’activité pour l’année 2012. Lors de son précédent rapport (PDF), Jean-Marie Delarue recommandait aux autorités de favoriser l’utilisation par les détenus de moyens de communication électroniques (Web, courriels...), mais à des fins « d’insertion (par exemple recherche d’emploi ou de logement), d’enseignement, de formation, de travail ». Et ce dans des conditions d’encadrement particulières, notamment sous forme de salles communes garantissant « un accès aisé et « protégé » sous la surveillance du personnel, avec contrôle de l’usage du « web » et de courriels, a posteriori, dans les mêmes conditions que celles de la correspondance ».

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