Opérateurs et FAI français face à la crise sanitaire : bilan des finances et recrutements

Opérateurs et FAI français face à la crise sanitaire : bilan des finances et recrutements

Connaissez-vous la fibre en 4G ?

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Sébastien Gavois

Publié dans

Économie

10/09/2020 14 minutes
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Opérateurs et FAI français face à la crise sanitaire : bilan des finances et recrutements

Malgré la crise sanitaire, les quatre opérateurs affichent une croissance de leurs revenus et des recrutements sur le premier semestre de l’année, même si certains s’en tirent bien mieux que d’autres. La fibre est toujours en forte croissance, avec Free et Orange qui dominent largement les débats, tandis que SFR invente la « fibre* » en 4G.

Le second trimestre de cette année 2020 a été largement touché par la pandémie de Covid-19 et aux mesures de confinement prises un peu partout à travers le globe. Certaines entreprises ont été financièrement bien plus touchées que d’autres, avec parfois de vastes plans de licenciements (d’autres arriveront certainement dans les prochains mois).

Au cours des dernières semaines, les quatre opérateurs nationaux ont publié leur bilan financier pour le premier semestre et/ou le deuxième trimestre, qui tombe en plein pendant le confinement. Orange et Altice Europe ouvraient le bal fin juillet, suivi par Bouygues Telecom fin août et enfin Iliad (Free) début septembre. On peut donc faire un point de la situation des télécoms.

S’ils affichent tous une croissance sur les six premiers mois de l‘année, certains s’en tirent mieux que d’autres sur le second trimestre (avril, mai et juin). Ils ont notamment été touchés plus ou moins durement par la baisse des revenus liés au roaming (quand des voyageurs viennent en France) et la vente de terminaux à cause de la fermeture des boutiques.

Passons sans plus attendre aux détails financiers des uns et des autres, puis aux conséquences de la crise sanitaire et enfin au bilan des recrutements sur le mobile et le fixe, avec une attention particulière à la fibre.

Petite baisse au second trimestre chez Orange

Commençons par le plus gros opérateur : Orange. Le chiffre d’affaires sur le second trimestre est de 10,375 milliards d’euros, en baisse de 0,4 % à base comparable par rapport à 2019. Pour le FAI, il ne faut pas chercher loin le coupable de cette situation : « la baisse du roaming et des ventes d’équipements, directement liée à la crise sanitaire ».

Sur six mois par contre, la bonne performance du premier trimestre permet d’afficher des revenus en croissance de 0,3 % avec 20,769 milliards d’euros. Le FAI précise que sur les trois premiers mois de l’année, il « a enregistré un pic significatif de co-financements » avec des effets positifs sur son chiffre d’affaires, son EBITDAal et son eCAPEX. « [Ils] illustrent notre capacité à monétiser nos investissements FTTH réalisés au cours des dernières années », ajoute le groupe.

À la fin du premier semestre, « le résultat net de l'ensemble consolidé s'établit à 1 016 millions d’euros (contre 1 137 millions d'euros au 30 juin 2019 en données historiques) ». La dette d’Orange est de 26,4 milliards d’euros au 30 juin 2020 en hausse de 954 millions sur six mois par rapport au 31 décembre 2019 à cause de « la saisonnalité de l’activité ». Le ratio « endettement financier net sur EBITDAaL des activités télécoms » est pour sa part de 2,04x. Nous verrons qu’Iliad est légèrement au-dessus, tandis qu’Altice est à plus de 5x.

  • Résultats deuxième trimestre  Orange
  • Résultats deuxième trimestre  Orange
  • Résultats deuxième trimestre  Orange
  • Résultats deuxième trimestre  Orange
  • Résultats deuxième trimestre  Orange
  • Résultats deuxième trimestre  Orange
  • Résultats deuxième trimestre  Orange

Le million pour Orange Bank ? Pas si vite…

Orange en profite pour faire le point sur sa Bank en ligne : « Au 30 juin 2020, Orange Bank compte au total 1 million de clients, suite à l'intégration d'Orange Courtage et le développement de son offre en Espagne ». Une hausse très importante puisqu’ils n’étaient que 500 000 clients fin décembre 2019. Un regain d’intérêt pour son offre ? Que nenni !

Il s’agit d’une « astuce » dans la manière de compter, suite au rachat d’Orange Courtage en mars dernier. Ce service comptait alors « 450 000 clients particuliers et 150 000 clients professionnels ». Mi-juillet, ce chiffre d’un million était déjà annoncé avec un mélange entre les choux et les carottes : « La banque compte désormais plus d’un million de clients, comptes, crédit et assurance ».

Bonne nouvelle tout de même : le Produit Net Bancaire (PNB) progresse de 18 millions d'euros sur un an pour arriver à 34 millions. En février, Stéphane Richard avait déjà annoncé que le groupe ne comptait « pas du tout » renoncer : « c’est un projet sur 10 ans »

Altice Europe réduit un peu sa dette

Chez Altice Europe (et donc SFR), c’est un peu la même tendance générale qu’Orange : les revenus sont en petite baisse de 1,2 % sur le second trimestre avec 3,540 milliards d’euros au lieu de 3,593. Ils sont par contre en hausse sur six mois avec 7,165 milliards d’euros contre 7,104 milliards un an auparavant. La société parvient même à dépasser légèrement les attentes du marché.

Sur le premier semestre, Altice Europe enregistre des pertes de 583 millions d’euros alors que la société était bénéficiaire de 988 millions un an auparavant. Malgré tout, elle parvient à réduire un peu sa colossale dette : « Le groupe a monétisé sa participation dans Altice USA et a remboursé 1,2 milliard d’euros de dette depuis avril 2020 », explique Patrick Drahi dans un communiqué.

La dette reste néanmoins très importante avec 29 milliards d’euros (dont 21 milliards pour Altice France) et continue donc de peser lourdement sur les finances de l’entreprise, même si les prochaines grosses échéances ne sont que dans quelques années. Le ratio d’endettement est bien plus important que chez Orange : 5,2x.

  • Résultats deuxième trimestre SFR
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  • Résultats deuxième trimestre SFR
  • Résultats deuxième trimestre SFR
  • Résultats deuxième trimestre SFR
  • Résultats deuxième trimestre SFR

Les revenus de Bouygues Telecom grimpent de 6 %… 

Bouygue Telecom enregistre pour sa part un chiffre d’affaires de 3,042 milliards d’euros sur les six premiers mois, en hausse de 4 % par rapport à 2019. C’est la seule branche du groupe de BTP à afficher un résultat opérationnel courant en hausse sur un an.

Les revenus étaient de 1,487 milliard d’euros au premier trimestre, ce qui nous donne donc 1,555 milliard au second trimestre (au lieu de 1,462 milliard en 2019, soit près de 6 % de hausse sur trois mois). Cette augmentation est notamment dûe à « une croissance de 11 % du chiffre d’affaires Services Fixe et de 4 % du chiffre d’affaires Services Mobile ».

Le groupe affirme ainsi fièrement avoir « de manière quasi-ininterrompue la croissance trimestrielle la plus forte du marché français depuis mi-2017 ». L’endettement de Bouygues Telecom est de 1,659 milliard d’euros, en hausse de 205 millions sur six mois.

  • Résultats deuxième trimestre  Bouygues Telecom
  • Résultats deuxième trimestre  Bouygues Telecom
  • Résultats deuxième trimestre  Bouygues Telecom
  • Résultats deuxième trimestre  Bouygues Telecom

Bouygues Telecom est également revenu sur l’annonce du rachat d’Euro-Information Telecom (EIT), le premier opérateur virtuel français. Cette opération vise trois buts : « accélérer sa croissance dans le Mobile et le Fixe, bénéficier d’un réseau de distribution complémentaire et expérimenté sur tout le territoire (à travers plus de 4 200 caisses locales du Crédit Mutuel et agences bancaires CIC et 30 000 conseillers de clientèle) et enfin améliorer sa rentabilité et sécuriser son cash-flow libre dans une industrie de coûts fixes ». 

La finalisation de cette opération est attendue pour fin 2020, bien évidemment « sous réserve de l’obtention des autorisations administratives nécessaires, notamment auprès de l’Autorité française de la Concurrence, et de la consultation des instances représentatives du personnel ».

… ceux d’Iliad de 6,8 %, poussés par les services

Enfin, chez Iliad le chiffre d’affaires passe de 1,314 milliard d’euros sur le second trimestre 2019 à 1,402 milliard d’euros cette année. La hausse est de 1,9 % en France (+23 millions d’euros) et de 68,2 % en Italie (+66 millions d’euros). Sur les six premiers mois, les revenus sont de 2,784 milliards d’euros en hausse de 6,8 % (1,8 % pour la France).

Selon Iliad, sa « performance du Mobile au deuxième trimestre a été impactée négativement par la crise Covid-19 à hauteur d’environ 20 millions d’euros ». La vente d’équipement chute de 18,3 % sur les six premiers mois, mais grimpe tout de même de 9,6 % sur le second trimestre.

La dette de l’entreprise de Xavier Niel est de 3,733 milliards d’euros, soit un ratio d’endettement de 2,16x. Elle est en forte baisse par rapport à 2019 où elle était de 4,610 milliards d’euros (soit 19 % de moins), correspondant à un ratio de 2,73x. Le Groupe précise disposer « d’une liquidité ample issue des produits de cession enregistrés en décembre 2019 et en février 2020 suite aux débouclages des opérations réalisées respectivement avec Cellnex et Infravia, puis accrue par les produits de la dernière émission obligataire, perçus le 17 juin 2020 ».

Suite à ses résultats, « Iliad recule nettement jeudi à la Bourse de Paris, la déception sur les nouvelles prévisions de cash flow libre du groupe, qui investit lourdement dans ses réseaux [notamment la fibre, ndlr], contrebalançant une bonne dynamique commerciale sur le premier semestre », explique Reuters.

  • Résultats deuxième Free
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  • Résultats deuxième Free
  • Résultats deuxième Free

Les conséquences de la crise sanitaire, les prévisions pour 2020

Chacun y va de sa petite analyse concernant les conséquences de la Covid-19. Chez Bouygues Telecom, l’heure est à l’auto-congratulation : « Bouygues Telecom a été le premier opérateur à rouvrir ses boutiques, dès le 11 mai, dans le strict respect des mesures sanitaires. Depuis cette réouverture, le niveau des souscriptions est plus élevé qu’avant la crise, permettant le maintien d’une bonne performance commerciale sur le premier semestre 2020 ». 

Pour Bouygues – dans son ensemble – la crise aurait couté 2,8 milliards d’euros : « Le chiffre d’affaires ressort à 14,8 milliards d’euros, en baisse de 15 % sur un an (-15 % à périmètre et change constants). Cette baisse de 2,7 milliards d’euros est intégralement imputable à la Covid19 ». Pour la branche télécom uniquement, « l’impact de la Covid-19 est estimé à -70 millions d’euros » pour le chiffre d’affaires et de -20 millions d’euros pour le résultat opérationnel courant. 

Suite à cette crise, Bouygues ne fixe pas de nouveaux objectifs pour 2020, mais affirme néanmoins que « grâce à la réactivité des Métiers et aux mesures prises, le Groupe redeviendra largement profitable au deuxième semestre 2020 »… sans retrouver les niveaux « particulièrement élevés » de 2019.

Chez Orange, la fermeture des frontières et les mesures de confinement étaient le principal aspect négatif sur les finances : « Les services aux opérateurs internationaux ont été fortement impactés par l’épidémie de Covid-19 du fait de l’arrêt des déplacements et voyages à l’international et de la réduction des flux sur les Corridors voix. Les autres revenus ont aussi été affectés par la fermeture des cinémas pendant le confinement et par la baisse des activités de pose d’Orange Marine également freinées par la crise sanitaire ».

Elle anticipe ainsi désormais un léger recul de l’EBITDAaL en 2020, environ -1 %, « en incluant tous les effets liés à l’épidémie de Covid-19 », alors qu’il aurait été positif sans l’impact du coronavirus. La société veut maintenir sa dette aux alentours d’un ratio de 2x à moyen terme.

Iliad explique de son côté que « le Groupe a absorbé les pertes financières liées à la crise Covid-19, qui s’élèvent au total à plusieurs dizaines de millions d’euros ». La société ajoute que « la performance du Mobile au 2ème trimestre a été impactée négativement par la crise COVID-19 à hauteur d’environ 20 millions d’euros ».

L’entreprise reconnait que « les impacts sociaux et financiers pour le Groupe iliad sont pour l’instant limités », mais reste prudente : « cette épidémie pourrait impacter le Groupe iliad et ses objectifs comme l’ensemble des entreprises évoluant dans le secteur des télécommunications (au travers notamment de la pénurie de certains composants électroniques et du ralentissement du déploiement de ses réseaux Fixe et Mobile…) ».

Chez SFR enfin « l'impact de la crise du Covid-19 sur des secteurs tels que les revenus issus de l'itinérance, les ventes d'équipements ou un ralentissement significatif de l'activité médias » (soit le même discours qu’Orange). Sur ce dernier point, le chiffre d’affaires a chuté de 46 % à cause d‘un fort ralentissement des revenus publicitaires. Pour rappel, un plan de départs volontaires de NextRadioTV a été annoncé mi-juin. Sur toute l’année 2020, Altice Europe prévoit désormais une hausse de 1,2 % de son chiffre d’affaires.

Quand SFR invente la fibre… sans fil

Passons maintenant au bilan des recrutements des quatre opérateurs. Sur le mobile, nous n’avons retenu que les chiffres des forfaits et des cartes prépayées lorsque l’opérateur en propose, mais en excluant le M2M (Machine to Machine). Sur le fixe, nous nous sommes limités au marché grand public. 

Un point important concernant la marque au carré rouge : la définition de la « fibre » est encore et toujours bien particulière puisqu’elle comprend « les clients FTTH, FTTB et 4G Box ». La « fibre » sans fil, c’est donc la nouvelle invention de SFR. Ce n’est pas son premier tour de passe-passe : le FAI avait décidé en 2018 d'ajouter ses abonnements OTT pour RMC Sport (+114 000) au total de ses abonnements fixe.

Bilan des recrutements sur le mobile et le fixe

Voici sans plus attendre les chiffres tels que fournis dans les bilans financiers :

Bouygues Telecom : 

  • 12,169 millions sur le mobile (+127 000 en trois mois)
    • 11,817 millions de forfaits sur le mobile (+161 000 sur trois mois)
  • 3,989 millions sur le fixe (+25 000 en trois mois)
    • 1,2 million en fibre optique 

Iliad (Free) : 

  • 13,406 millions sur le mobile (+80 000 en trois mois)
  • 6,572 millions sur le fixe (+65 000 en trois mois)
    • 2,218 millions en fibre optique (+243 000 en trois mois)
      • 16,750 millions de prises raccordables 

Orange : 

  • 24,384 millions sur le mobile (-91 000 en trois mois)
    • 22,334 millions de forfaits sur le mobile (+66 000 en trois mois)
  • 16,044 millions sur le fixe (-56 000 en trois mois)
    • 3,789 millions en fibre optique (+238 000 en trois mois)
      • 19,3 millions de prises raccordables

SFR (Altice France) : 

  • 15,877 millions sur le mobile (+3 000 en trois mois)
    • 14,578 millions de forfaits sur le mobile (+99 000 en trois mois)
  • 6,401 millions sur le fixe (+37 000 en trois mois)
    • 3,070 millions en fibre optique (+100 000 en trois mois)
      • 17,457 millions de prises raccordables

Les quatre opérateurs ont recruté de nouveaux clients sur les forfaits mobiles, mais Orange est le seul à avoir un total négatif sur trois mois, en prenant en compte les cartes prépayées. Leur chute est en effet de 157 000 sur le trimestre, que les 66 000 nouveaux forfaits ne parviennent pas à compenser.

La situation est la même sur le fixe : Orange est en perte de vitesse, notamment à cause des 179 000 accès xDSL en moins. La fibre se porte par contre toujours bien avec 238 000 abonnements de plus en trois mois. Iliad fait néanmoins un peu mieux avec 243 000 et revendique au passage être le « premier recruteur pour le cinquième trimestre consécutif ».

100 000 Freebox Pop, Free veut accélérer sur la fibre et l’Italie

Iliad en profite pour revenir sur la Freebox Pop – dont 100 000 exemplaires auraient été vendus depuis son lancement début juillet – lors d’une conférence téléphonique suite aux résultats : « La demande des Français pour la fibre et le succès du lancement de la Freebox Pop nous amènent à revoir à la hausse nos objectifs sur le déploiement de la fibre optique ».

2,8 millions de clients sont attendus fin 2020 et 5 millions en 2024, au lieu de respectivement 2 et 4,5 millions. Le groupe prévoit enfin de se lancer dans le fixe en Italie avant l’été 2021 et vise « plus de 5 000 sites activés » à fin 2020 sur la téléphonie mobile, et entre 10 000 et 12 000 fin 2024.

Thomas Reynaud, directeur général de l’opérateur, indiquait enfin ne pas avoir eu l'autorisation de déployer des équipements mobiles 5G du Chinois Huawei, contrairement à ses concurrents  Bouygues Telecom et SFR (qui utilisaient déjà Huawei dans leurs réseaux 4G). Bouygues a déjà indiqué qu’il devait par contre retirer 3 000 antennes fabriquées par le Chinois d’ici 2028.

Écrit par Sébastien Gavois

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Sommaire de l'article

Introduction

Petite baisse au second trimestre chez Orange

Le million pour Orange Bank ? Pas si vite…

Altice Europe réduit un peu sa dette

Les revenus de Bouygues Telecom grimpent de 6 %… 

… ceux d’Iliad de 6,8 %, poussés par les services

Les conséquences de la crise sanitaire, les prévisions pour 2020

Quand SFR invente la fibre… sans fil

Bilan des recrutements sur le mobile et le fixe

100 000 Freebox Pop, Free veut accélérer sur la fibre et l’Italie

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Commentaires (3)



Un point important concernant la marque au carré rouge : la définition de la « fibre » est encore et toujours bien particulière puisqu’elle comprend « les clients FTTH, FTTB et 4G Box ». La « fibre » sans fil, c’est donc la nouvelle invention de SFR.




Ah ah elle est pas mal celle là. Les chiffres de SFR sont de plus en plus trafiqués car il faut justifier que les 25 milliards de dettes rapportent de la thune.


On a chez OBS des rumeurs de « provisionnement » d’une caisse en prévision des résultats de la crise (les pros ont pas fini de déposer le bilan), provoquant une perte directe sur le Q2-Q3.
On prévoit le trou dès maintenant pour tenter de le maîtriser quoi.



(quote:1823726:Boris popov)
On a chez OBS des rumeurs de « provisionnement » d’une caisse en prévision des résultats de la crise (les pros ont pas fini de déposer le bilan), provoquant une perte directe sur le Q2-Q3. On prévoit le trou dès maintenant pour tenter de le maîtriser quoi.




Je suis pas étonné.
Chez les opérateurs plus petits, les raccordements (ou les upgrade de BP) ont augmentés en avril/mail (facilité par le fait que les installateurs fibre avaient le droit de bosser, eux), mais les dépots de bilans chez les TPE PME vont venir modérer ces gains.




Ah ah elle est pas mal celle là. Les chiffres de SFR sont de plus en plus trafiqués car il faut
justifier que les 25 milliards de dettes rapportent de la thune.




Bah cte boite est aux abois, c’est évident. Encore du grand Drahi, qui est bien parti pour suivre J6M