Capcom : des profits malgré l’échec de Resident Evil 6

La valse des résultats financiers continue avec Capcom qui annonce un bénéfice en forte augmentation, et ce malgré les mauvaises ventes enregistrées par Resident Evil 6 qui ne se sera écoulé qu'à 3,8 millions d'exemplaires sur consoles. 

Resident Evil 6 et ses ventes bien en deçà des attentes n'auront pas mis à mal la bonne santé de Capcom, dont tous les résultats sont au vert. D'ailleurs, l'éditeur n'hésite pas à qualifier d'« échec » son dernier survival-horror. Le rapport financier fait état pour les 9 derniers mois de 72,7 milliards de yens de chiffre d'affaires (575 millions d'euros) en progression de 44,6 % par rapport à la même période en 2011. Le bénéfice net vient quant à lui s'établir à 6,645 milliards de yens ( 52,5 millions d'euros) soit le double de celui enregistré l'an passé. Contrairement à Nintendo, les fluctuations du yen n'ont rapporté à Capcom qu'une petite somme : 981 millions de yens ( 7,75 millions d'euros).

L'éditeur explique ses bons résultats par le succès rencontré des versions mobiles de Street Fighter ainsi que Smurf's Village, un jeu gratuit sur Android et iOS destiné aux plus jeunes. Au Japon, la plateforme de jeux sociaux de la firme enregistre 7,2 millions d'utilisateurs, et dispose « d'une large marge de progression ». Les ventes dématérialisées de Capcom représentent à elles seules 35,7 milliards de yens, soit quasiment la moitié de ses revenus. 

Du côté des consoles, l'éditeur a pu compter sur « Dragon's Dogma », disponible sur PlayStation 3 et Xbox 360 qui s'est écoulé à 1,26 million d'exemplaires dépassant ainsi ses objectifs, mais aussi sur un regain des ventes suite à une baisse du prix de Monster Hunter 3 (Tri) G sur Nintendo 3DS. 

Enfin, la division arcade de Capcom qui a fait les grands jours de la société dans les années 80-90 n'est plus que l'ombre d'elle-même et ne représente plus que 11 % du chiffre d'affaires total, avec 8,2 milliards de yens générés, et 1,27 milliard de profit. Capcom précise avoir dû fermer trois salles déficitaires au Japon, portant leur nombre à 34.