Quand le bogue du mot-dièse fait le ramdam

Quand le bogue du mot-dièse fait le ramdam

Download de map vs flux de dépêches

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Nil Sanyas

Publié dans

Internet

26/01/2013 5 minutes
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 Quand le bogue du mot-dièse fait le ramdam

Alors que la semaine a été un amoncèlement de blagues et de moqueries au sujet du fameux mot-dièse, traduction bancale de hashtag, cela soulève la présence de l'anglais dans le langage des secteurs liés à la haute technologie. Omniprésent pour des raisons techniques que chacun comprend, l'anglais est aussi utilisé de façon abusive dans certains contextes, alors que les équivalents français existent sans être aussi ridicules que flux de dépêches (Flux RSS) bogue (bug) et cédérom autonome (live CD).

Conjugaison downloader

Le service de conjugaison du Nouvel Obs est parfois étonnant.

Je hoste, tu hostes, il hoste

« Note : HostingBuddy ne peut pas hoster de Board Game directement. Cependant, vous pouvez charger une map Board Game à partir de la WMDB et charger son scheme, en hébergeant un autre style (rope race par exemple).» (Source) 

 

« J'ai downloadé la patch fenix rising le 17 janvier (J'ai le season pass) mais depuis cette patch, j'ai du jouer pres de 100 team deathmatch, et une vintaine de King of the Hill. » (Source)

 

« Moi j'ai downloadé GSP Logger (gratuit sur Andoid) et ca fait des waypoints qui peuvent être rapporté sur Googlemaps. » (Source)

 

Dans le domaine des jeux vidéo, l'anglais foisonne, au point qu'un oeil étranger aura bien du mal à comprendre ne serait-ce que la moitié de la conversation. Mais ce secteur est loin d'être le seul à être concerné. Du côté du matériel, enfin plutôt du hardware, les roadmaps, desktop, motherboards et autres watercooling sont légion. Quant à tout ce qui touche aux logiciels, enfin le software, ce n'est guère plus reluisant. Rajoutez à cela que de nombreux professionnels abusent du mot digital pour parler du numérique, et que l'expression faire sens se multiplie, alors qu'il s'agit d'une bête traduction littérale de "make sense" et que sa véritable traduction est "avoir du sens".

 

Mélangez le tout et vous pouvez obtenir la phrase suivante : « L'économie digitale du download de map via browser fait sens aujourd'hui, le marché software prenant désormais le pas sur le marché hardware, surtout après l'écroulement des ventes de PC desktop, de motherboards et des produits watercooling. Les dernières roadmaps publiées par les principaux constructeurs l'attestent. »

La vignette active se désactive d'elle-même

L'histoire du mot-dièse / hashtag a démontré deux points essentiels : tout d'abord, certains mots anglais rentrent très rapidement dans le langage (tout du moins celui des spécialistes), et surtout, trouver des traductions viables est loin d'être évident. Même le simple courriel n'est pas encore généralisé, et ne parlons pas du hameçonnage (phishing), du téléversement (upload), de la baladodiffusion (podcasting), de la liaison numérique asymétrique (ADSL), de la vignette active (widget), du partagiciel (shareware), du logiciel médiateur (middleware), du gratuiciel (freeware), de la grappe (cluster), du test de reconnaissance humaine (captcha), du ramdam (buzz) et du disque numérique polyvalent (DVD).

 

Bien entendu, dans certains cas, la traduction est difficile, et dans d'autres, la traduction est imprécise, voire totalement éloignée de la réalité. Pourtant, bien des mots anglophones, base de l'informatique, sont bien traduits et utilisés par tous désormais. Nous parlons bien ainsi de bande passante et très rarement de bandwidth. Et si le mot driver persiste, pilote est très usité. Tout comme en ligne (online), journal (log), multitâche (multitasking), serveur (server), logiciel (software), matériel (hardware), donnée (data), tutoriel (tutorial) ou même ordinateur (computer).

S'il arrive que certains de ces termes soient parfois encore utilisés en anglais, leur traduction est tout de même très ancrée dans l'inconscient collectif et par là même répété massivement. C'est ainsi la preuve que le tout anglais n'est pas une fatalité, même dans l'informatique, secteur pourtant si propice à s'angliciser du fait de son histoire, ainsi que de l'origine des entreprises et des créateurs majeurs actuels.

Court, précis et d'époque

La clé est ainsi très simple si l'on veut éviter les abus de termes anglais : il suffit que la traduction soit juste, pas trop ringarde, et qu'elle ne soit pas beaucoup plus longue que le mot d'origine. Ainsi, vignette active pour widget, test de reconnaissance humaine pour captcha et tchatche pour chat ont bien peu de chance de rentrer dans le langage courant, ou alors cela prendra un sacré nombre d'années.

 

Alors que le but de la Commission générale de terminologie et de néologie a pour but de démocratiser un terme en le rendant soi-disant compréhensible par n'importe quel Français, même étranger au domaine visé, une remise en question devrait certainement être d'actualité. Pour qu'un nouveau mot ait du succès, il faut avant tout que les spécialistes l'apprécient, car au final, ce sont bien ces personnes qui l'utiliseront le plus souvent, entrainant ainsi avec eux le reste de la population.

 

Si les professionnels et les journalistes s'accordent (inconsciemment ou non) à utiliser une traduction plutôt que son terme étranger d'origine, elle s'imposera rapidement. La logique inverse fonctionne également, et les mauvais réflexes ont la vie dure. Ceux qui ne cessent de parler de digital, sans aucun rapport avec les doigts, en sont le meilleur exemple. Les professionnels du monde de la musique et du cinéma en abusent ainsi depuis des années, et cela ne semble pas changer. D'autant plus qu'aucun journaliste ne fait de remarque à leur interlocuteur sur ce sujet. Il faut dire que ces mêmes journalistes sont des adeptes du faire sens, alors mieux ne vaut pas trop leur en demander...

 

Liens utiles :

  • France Terme
  • CSTIC : Commission spécialisée de Terminologie et de Néologie de l'Informatique et des Composants Electroniques

Écrit par Nil Sanyas

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Sommaire de l'article

Introduction

Je hoste, tu hostes, il hoste

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Commentaires (152)


Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.


Il me semble que vouloir franciser “de force” des mots étrangers utilisés régulièrement dans la vie courante n’a que peu de chance d’aboutir. Une langue se nourrit de nouveaux mots, quel-qu’en soit leur origine. Elle les mature, les modifie, les transforme, en change le sens au cours du temps. C’est naturel et normal, ça l’a toujours été depuis que les gens communiquent. Le mélange des populations (que ce soit en temps de paix ou de guerre) ont toujours conduit les langues à évoluer par mélange.



Combien de mots français et anciens ont une origine étrangère ( anglaise, allemande, italienne, espagnole, arabe…) ?… Beaucoup ! Et personne n’a décrété un jour qu’on les franciserait par principe, ils se sont intégrés et francisés naturellement, au cours du temps et de leur usage.



Pourquoi notre époque veut-elle tout contrôler et imposer, sans laisser du temps au temps ?


Ce que je trouve particulièrement dommage dans cette histoire, et je trouve étrange de n’avoir vu personne relever ça, c’est qu’il ne s’agit pas d’un dièse mais d’un croisillon.

OK, même sur les claviers de téléphones, la plupart des personnes disent “dièse”, mais pour une traduction officielle, il serait bon d’utiliser la terminologie adaptée.



“Mot-croisillon”, c’est sexy non ?








Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.







Ou alors, c’est parceque toute la journee nous lisons ses mot en anglais que lorsqu’il est question d’en parler, le mot anglais est le premier auquel ont pense…





cela soulève la présence de l’anglais dans le langage des secteurs liés à la haute technologie

.

Non cela montre l’incompétence de cette institution.

C’est comme pour buzz, pour” sauver” la langue française ils nous font remplacer un mot anglais par un mot… Arabe <img data-src=" /> j’vois pas l’intérêt.

Ils doivent bien se marrer au Québec…








desmopro a écrit :



Ou alors, c’est parceque toute la journee nous lisons ses mot en anglais que lorsqu’il est question d’en parler, le mot anglais est le premier auquel ont pense…







Je suis très, mais alors très très peu convaincu <img data-src=" />



Dans ce cas là, tout le discours devrait être truffé d’anglicismes, notamment au niveau de la syntaxe. Le développement d’un discours dans une langue entraine automatiquement le vocabulaire idoine. Un “device” au milieu d’une phrase en Français tranche, jure, ne se prête pas, er je ne crois pas du reste qu’en milieu pro, les mêmes personnes utilisent ce mot, au point d’avoir oublier ce qu’appareil signifie.



Est-ce que les autres pays européens font la même chose ? par exemple L’Allemagne, ils doivent bien avoir le même genre d’institution non? ça doit être beau aussi chez eux <img data-src=" />


Un mot-clé ca aurait été un peu mieux qu’un mot dièse..


Je crois que ça dénote surtout un déclin de la langue française, non pas la langue elle-même, mais son influence dans le monde ! À une certaine époque, c’était les mots français qui passaient dans la langue anglaise (alors que c’est une langue germanique, c’est-à-dire normalement plus proche de l’allemand), c’est pour ça que ce n’est pas très difficile pour une personne parlant français d’apprendre l’anglais et inversement (contrairement par exemple à l’allemand). En anglais, pour dire « pardonnez-moi l’expression », on dit « pardon my french », en résumé ça indique que le français était pas mal utilisé, souvent sous forme d’expression (https://en.wikipedia.org/wiki/Pardon_my_French).



Un mot tel que bogue, je trouve ça très assez moche, et on perd le sens d’insecte qui a une histoire en informatique.



NB (&lt;- c’est du latin, patapé) : sous « Abonnement Premium » en haut à droite, il y a pleins de mots anglais, pub, où l’on va boire ( =P ), flux RSS, qui est dans cet édito même, t-shirt, et que dire de « PC » INpact ?


Désolé d’être à contre courant, mais grappe, gratuiciel et hameçonnage sont rentrés dans le langage courant. Donc oui, certaines traductions sont ridicules, mais toutes ne le sont pas car certaines ont été adoptées


Pour l’utilisation du mot “digital” par l’industrie du film et du disque, l’explication est simple, c’est parce qu’ils nous les mettent bien profond à nous faire repayer une version numérique d’un produit quand on a déjà payé une version “anal-ogique” <img data-src=" />








styX-Xyts a écrit :



Je crois que ça dénote surtout un déclin de la langue française, non pas la langue elle-même, mais son influence dans le monde ! À une certaine époque, c’était les mots français qui passaient dans la langue anglaise

….





Oui et non.

Les mots du francais ont été imposés aux anglais de force.

Ca s’est passé après l’an 1066 lors de la conquête normande de l’Angleterre à Hastings par Guillaume le Conquérant (qui parlait francais).

Guillaume ayant dégagé tous les nobles anglais des postes de prestige pour y mettre des normands, c’est comme ça que les termes français ont pris leur côté “classe” et “haute société” dans la langue anglaise.

Par exemple, pour un cochon : le paysan qui s’en occupait avec les 2 pieds dedans (un anglais) disait “pig”, et le noble normand qui le mangeait disait “pork”, et c’est resté.









DaCaiD a écrit :



Désolé d’être à contre courant, mais grappe, gratuiciel et hameçonnage sont rentrés dans le langage courant. Donc oui, certaines traductions sont ridicules, mais toutes ne le sont pas car certaines ont été adoptées







Certaines traductions sont ridicules, c’est un fait, d’autres ont été adoptées, c’en est un autre, et parfois il n’y a aucune raison d’employer un anglicisme (cf mon 1er commentaire).







DoWnR a écrit :



Pour l’utilisation du mot “digital” par l’industrie du film et du disque, l’explication est simple, c’est parce qu’ils nous les mettent bien profond à nous faire repayer une version numérique d’un produit quand on a déjà payé une version “anal-ogique” <img data-src=" />







Tu viens de prouver en 3 lignes, l’extrême richesse de… la … langue Française à tous ceux qui la décrient <img data-src=" />



Excellent article ! <img data-src=" />








Drepanocytose a écrit :



Oui et non.

Les mots du francais ont été imposés aux anglais de force.

Ca s’est passé après l’an 1066 lors de la conquête normande de l’Angleterre à Hastings par Guillaume le Conquérant (qui parlait francais).

Guillaume ayant dégagé tous les nobles anglais des postes de prestige pour y mettre des normands, c’est comme ça que les termes français ont pris leur côté “classe” et “haute société” dans la langue anglaise.

Par exemple, pour un cochon : le paysan qui s’en occupait avec les 2 pieds dedans (un anglais) disait “pig”, et le noble normand qui le mangeait disait “pork”, et c’est resté.







Bien plus complexe que cela, le Français est restée une des langues officielles en Angleterre, et ce, bien que la France soit totalement honnie, jusqu’au XVIème siècle soit donc au delà de la guerre de Cent Ans et la moindre incidence d’un quelconque souverain d’origine Normande.









DaCaiD a écrit :



Désolé d’être à contre courant, mais grappe, gratuiciel et hameçonnage sont rentrés dans le langage courant. Donc oui, certaines traductions sont ridicules, mais toutes ne le sont pas car certaines ont été adoptées





Grappe, je n’ai aucune idée de ce que cela peut signifier en informatique. Hameçonnage, la dernière fois que je les ai vus avant ton post d’aujourd’hui ça doit remonter à quelques années. Gratuiciel, je comprends, c’est un mot qui fleure bon la prose administrative et les vieux journaux “informatique” de papa. Cela dit je l’emploierai sans problème si la personne en face de moi ne connaît pas l’informatique, mais accompagné d’une périphrase pour être sûr d’être bien compris.







Nerdebeu a écrit :



Un “device” au milieu d’une phrase en Français tranche, jure, ne se prête pas, er je ne crois pas du reste qu’en milieu pro, les mêmes personnes utilisent ce mot, au point d’avoir oublier ce qu’appareil signifie.





Justement, un device ce n’est que rarement l’équivalent d’appareil dans un contexte informatique. Périphérique est le plus souvent le meilleur choix, et si tu ne connais pas le terme exact, je préférerai encore que tu emploies device que de m’induire en erreur et me forcer à imaginer ce que tu aurais bien voulu dire.









styX-Xyts a écrit :



Un mot tel que bogue, je trouve ça très assez moche, et on perd le sens d’insecte qui a une histoire en informatique.





C’est vrai que “bogue” pour “bug” est très mal choisi, parce qu’en plus ce mot là a déjà plusieurs significations en français (c’est un poisson, c’est l’enveloppe des châtaignes, et c’est une technique antique de metallurgie).



Ce que je leur reproche surtout, de mon côté, c’est de rester ras des paquerettes sans imagination sous le faux pretexte que tout le monde doit comprendre…

Un peu d’imagination ne ferait pas de mal, et utiliser des images marche aussi très bien.

Au lieu d’un “bogue”, une “tique”. On garde le sens d’insecte, et en plus en francais une tique porte deja le sens de “problème” (“ca m’a fait tiquer”)







Nerdebeu a écrit :



Bien plus complexe que cela, le Français est restée une des langues officielles en Angleterre, et ce, bien que la France soit totalement honnie, jusqu’au XVIème siècle soit donc au delà de la guerre de Cent Ans et la moindre incidence d’un quelconque souverain d’origine Normande.





Exact, c’est plus complexe.

Après les normands, il y a eu les Plantagenêt.

Ca a commencé avec Guillaume, sous la contrainte au départ, j’aurais dû dire…









miles_t a écrit :



Justement, un device ce n’est que rarement l’équivalent d’appareil dans un contexte informatique. Périphérique est le plus souvent le meilleur choix, et si tu ne connais pas le terme exact, je préférerai encore que tu emploies device que de m’induire en erreur et me forcer à imaginer ce que tu aurais bien voulu dire.







Ou périphérique, oui. J’évoquais les commentaires ici, où tu as tout un discours axé, par exemple sur des produits, avec tout un raisonnement construit en Français tout à fait correct et parfois très bon, et on te colle un device en plein milieu, non désolé, c’est ridicule.



Ridicule je ne sais pas. Moi ça me choque pas. J’utilise d’ailleurs device plus souvent que périphérique question d’habitude. Il y’a quand même énormément de professionnel qui utilisent ce mot. Ce n’est pas que pour se la péter c’est juste une question d’habitude.



C’est comme l’utilisation dumot “mapping” très courant en informatique.


Je suis tout à fait d’accord pour essayer d’utiliser des termes français quand ils existes.



Je ne scanne pas, je numérise ou je télécharge un fichier, mais il est vraiment des fois où l’anglais reste soit plus élégant phonétiquement, ou tout simplement plus précis.



Ainsi je n’utiliserais jamais bogue…. déjà parce que je reste attaché à l’origine du mot et ensuite parce que désolé, mais bogue ça fait chataîgne pour moi…

Et pour revenir sur le téléchargement, c’est le même pour pour download et upload en français… au moins en anglais on reste précis.



Non, d’une manière générale, la langue “officielle” d’une activité est en général celle du pays qui y a imprimer sa marque à ses débuts, pas une question de déclin d’une langue. Ainsi, le français reste la langue officielle des JO ou du cyclisme. En informatique, les Etats-Unis mènent la danse et ce dans tous les domaines (services, matériel, logiciel) il est donc logique qu’ils imposent leurs mots.





Et enfin, je suppose que les farouches partisans du tout français ne partent jamais en week-end, détestent les penaltys et le jogging, pour ne parler que des mots anglais. <img data-src=" />








DaCaiD a écrit :



Désolé d’être à contre courant, mais grappe, gratuiciel et hameçonnage sont rentrés dans le langage courant. Donc oui, certaines traductions sont ridicules, mais toutes ne le sont pas car certaines ont été adoptées





+1







miles_t a écrit :



Grappe, je n’ai aucune idée de ce que cela peut signifier en informatique.





La grappe est très bien choisie, justement. C’est pour dire “cluster”. En anglais cluster ca veut dire “petit groupe”, et le verbe to cluster veut dire se regrouper.

Une grappe c’est un ensemble de choses identiques que tu mets ensemble et que tu relies pour que ca forme une entité propre.

D’où l’idée de la grappe, par analogie avec la grappe de grains de raisin.

C’est imagé, c’est propre, l’image parle tout de suite à l’esprit.



En info une grappe c’est pour les serveurs et les disques durs.

Quand tu fais du Raid par exemple, les disques “homologues” forment une grappe.

Quand tu mets plusieurs petits serveurs dans une grosse machine qui les contrôlent tous en même temps (très simplifié), c’est une grappe de serveurs.



Ca donne surtout lieu a des traductions ridicules. Franciser des initiales telles que CD-rom en Cédérom, au secours, on dirait un gamin de maternelle qui l’écrit pour la première fois.



Le bogue… rabaché par tous les médias soucieux d’appliquer la loi toubon en 2000, cette ineptie franchouillarde de bas niveau est finalement morte d’elle même au grand soulagement de mes oreilles.



Il y a un effet de mode (non, je n’ai pas “hype”<img data-src=" /> ) a ajouter de l’anglais dans les conversations. Mais aussi et surtout, parce que souvent il n’existe pas d’equivalent en langue française pour designer des pratiques nouvelles qui nous viennent de pays ou l’anglais règne en maître.



De tous temps le vocabulaire de certaines choses specifiques ont conservé leur patronyme original, quel mal y a t il à cela?



Un parking, un hot-dog, un sandwich, ou des termes techniques comme allegro ou andante en musique perdraient totalement leur sens en cas de francisation.



Ca me rapelle que dans un dessin animé de mon enfance, le grand mechant (oui, le boss final) d’un jeu vidéo adapté dans ce format était passé de “mother brain” a “mama cervelas” Peut on faire pire?








visidio a écrit :



Ca me rapelle que dans un dessin animé de mon enfance, le grand mechant (oui, le boss final) d’un jeu vidéo adapté dans ce format était passé de “mother brain” a “mama cervelas” Peut on faire pire?







Tu as quelque chose contre le cervelas ? <img data-src=" />







ben5757 a écrit :



Ridicule je ne sais pas. Moi ça me choque pas. J’utilise d’ailleurs device plus souvent que périphérique question d’habitude. Il y’a quand même énormément de professionnel qui utilisent ce mot. Ce n’est pas que pour se la péter c’est juste une question d’habitude.



C’est comme l’utilisation dumot “mapping” très courant en informatique.







Oui bien sûr et surtout au pluriel dans une phrase bien française, et surtout quand juste avant on a parlé du gestionnaire de périphériques <img data-src=" />



Il aurait pu choisir Morceau-choisi


Bon ok si tu le dis <img data-src=" />. Perso je sais que je le dis parce que c’est le premier mot qui me vient en tête dans certains contextes. Quand tu lis de l’anglais technique toute la journée c’est parfois difficile de revenir vers le français.



Evidemment certains font ça pour se la péter mais pas que. Tu connais un peu le milieu au moins ? <img data-src=" />








ben5757 a écrit :



Bon ok si tu le dis <img data-src=" />. Perso je sais que je le dis parce que c’est le premier mot qui me vient en tête dans certains contextes. Quand tu lis de l’anglais technique toute la journée c’est parfois difficile de revenir vers le français.



Evidemment certains font ça pour se la péter mais pas que. Tu connais un peu le milieu au moins ? <img data-src=" />





Je suis totalement persuadé, qu’ici, certains utilisent des termes uniquement pour se la péter, et non, je ne citerai pas de noms <img data-src=" />



C’est dans tous les milieux, si peu que l’on ait un “auditoire” ou des lecteurs, c’est dans la nature humaine et “l’anonymat” d’Internet y pousse. Ce n’est en rien inhérent au milieu en tant que tel.



Vous sentez pas, le downloadeur <img data-src=" /> <img data-src=" />








cesame a écrit :



vu par Erin Burnett sur CNN…





Bravo, CNN écrit “mot-dièses” qui n’est pas la bonne forme plurielle <img data-src=" />

–&gt; Un mot-dièse, des mots-dièse.



Perso je ne suis pas contre un portage de certains mots en français lorsqu’il utilise des mots français, ou ont une racine latine, bref lorsqu’ils évoquent quelque chose et qu’on peut clairement identifier ces mots comme français. Même s’ils ne sont pas très utilisés, je trouve des mots comme “courriel” (courrier électronique) ou “clavardage” (bavarder au clavier, pour “tchat”), assez malin et rigolos.



Par contre des mots comme “cédérom”, “dévédérom” sont clairement des abominations sans nom… Ce ne sont même pas des mots en anglais, mais des acronymes, alors pourquoi s’acharner à vouloir en faire des mots en français, des mots qui n’ont aucune racine dans aucune langue ??



C’est marrant, les pros emploient très facilement le mot grappe pour un cluster hardware (SAN, Virtualisation, piles de Switchs) et cluster pour un cluster logiciel.


Pour trainer quand même pas mal sur des forums et autres chan anglophones (en non anglais) on se rend facilement compte que quelque soit l’interlocuteur, l’anglais est la norme.

Personne n’aurait l’idée de parler français avec un japonais ou un islandais, et c’est évidement réciproque.

Je me suis très souvent aussi aperçu que j’utilisais l’anglais avec des francophones sur ces même chan avant de m’apercevoir qu’ils étaient Suisse, Canadien, Tunisien etc. … voir même français.



C’est assez déroutant quand on y pense, mais quelques soit nos origines à travers la planète, l’anglais est devenu l’espéranto que certain rêvait il y a de cela plusieurs siècles.

Là ou ça devient comique, c’est qu’on ne va jamais franciser nos mots mais surtout on utilise le plus souvent un anglais d’école primaire histoire de bien se faire comprendre, on ne connait pas forcement le niveau d’anglais de nos interlocuteurs et jamais je n’aurais l’idée d’utiliser mèl (ou courriel) pour désigner un mail, c’est rentré dans les mœurs.



C’est même tellement bien rentré que sur 3 générations dans ma famille (mes enfants, moi même et mes parents), ces termes sont devenus courants et sont complètement assimilés à notre vocabulaire.

Si pour moi et mes enfants cela peut se comprendre, le fait est que mon père voyage énormément, il part la semaine prochaine en Argentine alors qu’il revient de 3 mois en Chine avec un passage en Italie et en Allemagne.

Le fait fait qu’il ait des points de chute de partout, des connaissances sur la planète entière et donc qu’elle autre langue que l’anglais devrait il utiliser ?



Là ou je veux en venir, c’est qu’évidement l’informatique a facilité les contacts étrangers mais à mon sens, c’est bien plus ancien que cela.

Les échanges commerciaux ont fait que les américains et les anglais ont imposé leur langage d’une part, puis est arrivé le Rock & Roll avec des Dick Rivers et Jonnhy Hallyday pour qu’aujourd’hui pas mal de nos compatriotes nomme leurs rejetons Kevin, Brandon, jenifer ou encore Sandy …





















Konrad a écrit :



alors pourquoi s’acharner à vouloir en faire des mots en français, des mots qui n’ont aucune racine dans aucune langue ??







D’accord sur tout, et à l’inverse, pourquoi vouloir absolument utiliser un terme anglophone alors que son équivalent français existe ?



C’est toujours plus beau de dire Wormhole que trou de ver <img data-src=" />



Et on n’a jamais changé Football en ball(e/on)-pieds <img data-src=" />


A mon sens, c’est surtout au niveau de la presse / journaliste qu’il faut regarder.

En effet, si dans les journalistes employaient d’office les mots traduits, ceux-ci se généraliseraient d’eux-même. Au lieu de ça, les anglicismes perdurent.



J’irai même plus loin en les rendant aussi en partie responsable de la mauvaise qualité des traductions, en ne prenant pas les devants. Qui mieux qu’un journaliste de la presse informatique pour trouver les mots justes ? Quand je vois que le Cloud Computing a été traduit par “informatique dans les nuages” alors que “stockage dématérialisé” aurait eu bien plus de sens. Mais non, au lieu de ça, ils utilisent toujours Cloud, car la traduction proposée par nos (vieux, très vieux) immortels est vraiment moisie. Si ils avaient pris les devants, ce genre de problème ne se serait pas posé.



Et je ne parle pas des articles traduits à la va-vite, qui sont un condensé de tout ce qui peut se faire de pire en terme de grammaire / langage.








jayce0611 a écrit :



Mais non, au lieu de ça, ils utilisent toujours Cloud, car la traduction proposée par nos (vieux, très vieux) immortels est vraiment moisie.







Sauf que dans les cas évoqués, ce ne sont pas les “immortels” qui ont traduit mais une commission composée, je l’espère pour eux, de moins vieux.



Par rapport aux journalistes, ici même… Quand je lis dans une réponse de l’un d’entre eux dans les commentaires: “Oui désolé pour le caractère un peu obvious de ma réponse”, tu vois, ça me choque voire me gave.







2show7 a écrit :



Et on n’a jamais changé Football en ball(e/on)-pieds <img data-src=" />







Le Footbal est un très mauvais exemple. On dit un “but” en Français alors que dans la plupart des autres langues, on utilise le mot “goal” qui a un autre sens en Français, et tu trouves ça choquant ? <img data-src=" />









marsien a écrit :



Combien de mots français et anciens ont une origine étrangère ( anglaise, allemande, italienne, espagnole, arabe…) ?… Beaucoup ! Et personne n’a décrété un jour qu’on les franciserait par principe, ils se sont intégrés et francisés naturellement, au cours du temps et de leur usage.







I beg to differ! <img data-src=" />

En fait, il ya 2 choses à noter:

-Aujourd’hui, la connaissance double tout les 30 ans. Ça veut dire qu’il y a vraiment beaucoup de mots nouveaux par rapport aux siècles précédents. Ensuite l’énorme majorité de ces mots provient de la langue anglaise. C’est un flux énorme et ininterrompu.




  • Ensuite, la communication s’est fortement renforcée depuis l’internet. Et donc l’usage de ces mots nouveaux est très important, très vite.



    Du coup, la méthode du laisser-faire que tu proposes est la bonne garantie de parler uniquement anglais (avec quelques fautes pour l’appeler encore français) dans 50 ans. Ceux qui me sorte l’exemple canadien n’ont qu’à y aller: J’y ai vécu suffisament longtemp pour savoir que les québecquois ne parlent pas français, mais de l’anglais littéralement traduit.



    Les commissions sur le langage ont au moins l’avantage de proposer une alternative vraiment francophone. Pour avoir du poids, l’État leur donne force de loi, même si évidement on ne peut imposer l’usage de ces termes.









LemFI a écrit :



-Aujourd’hui, la connaissance double tout les 30 ans.







Chez nombre de personnes, j’en doute fortement <img data-src=" />





motherboards





Pour cet exemple (au moins), carte mère semble être rentré dans les mœurs depuis bien longtemps.



Daughtercard (non cité), jamais entendu alors que carte fille revient occasionnellement.



Il est un fait qu’utiliser des termes anglais (donc plus répandus) dans les domaines scientifiques est un avantage sans commune mesure.

ex : pour un technicien en informatique. Il est souvent plus aisé de trouver des réponses partagées dans une langue répandue. Que dans une autre (français).

De même pour pouvoir échanger avec des anglophones.

Partir sur des mots francisé (et sur ce point, je rejoint l’article), un mot sans rapport avec son origine rendra tout échange impossible si la personne ne connait pas la version anglophone (donc deux mots a retenir pour une même chose / La ou les anglophones n’auront pas cette gymnastique absurde.





Néanmoins, sur le fait de franciser au plus juste un mot par sa correspondance la plus proche.



C’est sans se souvenir de notre sale habitude à parler en abréviations pour gagner quelques fractions de secondes. (je me rappelle de discussions sur pci parlant de tb… en suivant la discussion, il s’avéra qu’il s’agissait de l’abréviation de thundebolt…. ^^‘)



Ainsi, le “message électronique” francisation plutôt correcte de mail.

Se retrouve assez souvent sous cette forme

mél ; qui pour le coup, se rapproche bêtement de mail. Et qui ne veut de toute façon plus dire grand chose lorsqu’en plus on ne connait pas cette abréviation.

Et en ce qui me concerne, cette francibréviation me rappelle juste un bol dans lequel on mélange canabis et tabac. D’où, en ce qui me concerne, une forme de dégout pour cet ersatz de mot.





Ainsi, on se retrouve avec des mots francisé, puis abrévié. Qui ne veulent de nouveau plus rien dire pour les non-initiés.








Nerdebeu a écrit :



Sauf que dans les cas évoqués, ce ne sont pas les “immortels” qui ont traduit mais une commission composée, je l’espère pour eux, de moins vieux.



Par rapport aux journalistes, ici même… Quand je lis dans une réponse de l’un d’entre eux dans les commentaires: “Oui désolé pour le caractère un peu obvious de ma réponse”, tu vois, ça me choque voire me gave.







Le Footbal est un très mauvais exemple. On dit un “but” en Français alors que dans la plupart des autres langues, on utilise le mot “goal” qui a un autre sens en Français, et tu trouves ça choquant ? <img data-src=" />







Comment alors faire de l’immersion en langue quand on cherche maladroitement à faire de la traduction mot à mot ? (primo avant cette semaine je ne savais pas à quoi correspondait Hashtag, c’est en discutant qu’on saisi le sens, mais pourquoi lui trouver un nouveau nom, il en a un, certes pas inventé par un Français.



Personne ne cherche à appeler Roger Waters, Roger Les-Eaux, on ne saurait plus savoir qui il est (et bien, c’est la même chose pour une grande partie des traductions, elle prête à rire)



Rendez-vous est passe partout mais si on le traduit dans une autre langue, on peut en rigoler <img data-src=" />


Le 26/01/2013 à 10h 33







Nerdebeu a écrit :



D’accord sur tout, et à l’inverse, pourquoi vouloir absolument utiliser un terme anglophone alors que son équivalent français existe ?





car l’informatique c’est pas l’exception culturelle francaise. c’est un outil et on utilise en général l’anglais

si on devait tout franciser. c’est strictement impossible et ca servirait absolument a rien d’autant que je pense que le francais n’est pas franchement adapté a ce genre d’usage devenu commun car ic’est une langue qui refuse les diminutif et les contractions.

par exemple le verbe d’action . tchatter ca veut absolument rien dire qd tu le conjugue: elles tchattent. nous tchattassent vendredi dernier



ou alors tu as des expressions nolife, en francais pas de vie ou un sansvie. mais la aussi ca ne fonctionne pas

pas vie ce n’es pas francais et cest pas joli de faire des repetitions dans une phrase

un sans vie. non plus

car un sans vie c’est quelqu’un qui est mort. alors ca restreint l’utilisation

on créée donc des catégories sociales plutot a partir d’abreviation ou des expressions mais uqi sont jamias simples. un sdf sns domicile fixe

un rmiste etc

ou de nouveaux mots: sans papiers. en juxtaposant les termes.







le but du mot diese ne vise pas a remplacer le terme dans la vie de tous les jours ni meme a faire evoluer la langue francaise a la technologie.

cest pas possible mais ca sert plutot a préserver un minimum de francité quand on rédige des livres ou des articles de journaux.

mais le soucis c’est que mot diese c’est laid ca sonne mal phonétiquement c’est barbare. ca sonne pas francais. c’est meme pas un néologisme.

et ca définit meme pas une action . celui de hacher et rajouer. or c’est bien cela le plus important pas le fait d’avoir un symbole diese devant.

pourquoi ne pas utiliser “mot clé” qui a un sens général

au pire on se contente de l’anglicisme taguer ou hashtager

c’est comme parking fast food ou driving. au lieu de centre de stationnement restauration rapide

ou on rajoute un sens a diese. qui renvoie a un mot.clé.










2show7 a écrit :



Comment alors faire de l’immersion en langue quand on cherche maladroitement à faire de la traduction mot à mot ? (primo avant cette semaine je ne savais pas à quoi correspondait Hashtag, c’est en discutant qu’on saisi le sens, mais pourquoi lui trouver un nouveau nom, il en a un, certes pas inventé par un Français.



Personne ne cherche à appeler Roger Waters, Roger Les-Eaux, on ne saurait plus savoir qui il est (et bien, c’est la même chose pour une grande partie des traductions, elle prête à rire)







Je n’ai jamais dit qu’il fallait tout franciser, oula ! <img data-src=" />



Je te mettais juste en face de la contradiction que le monde du football posait avec ton exemple. Et je vais même plus loin, pour le mot “but” …



Ce que tu reproches à la francisation de certains mots, est tout aussi ridicule dans d’autres langues: un Argentin qui crie “gooooaaaaaaal”, alors qu’en dehors du foot, le mot “but” (qui est quand même la traduction littérale de “goal”) se dit objetivo.



Par conséquent, comment s’immerger dans la langue Espagnole en regardant un match de foot ?<img data-src=" />



J’ignore royalement toutes ces inventions de vieux croutons.



Pour moi, ça restera bug, dièse, numérique/analogique,etc. pour moi, ça ce sont les vrais termes !<img data-src=" />








olivier4 a écrit :



….







Je ne parle nulle part de franciser à tout craint, et m’en garderai bien mais juste d’utiliser les mots Français lorsque ceux-ci existent et depuis belle lurette, nuance.



Le 26/01/2013 à 10h 37







Zyami a écrit :



Pour trainer quand même pas mal sur des forums et autres chan anglophones (en non anglais) on se rend facilement compte que quelque soit l’interlocuteur, l’anglais est la norme.

Personne n’aurait l’idée de parler français avec un japonais ou un islandais, et c’est évidement réciproque.

Je me suis très souvent aussi aperçu que j’utilisais l’anglais avec des francophones sur ces même chan avant de m’apercevoir qu’ils étaient Suisse, Canadien, Tunisien etc. … voir même français.



C’est assez déroutant quand on y pense, mais quelques soit nos origines à travers la planète, l’anglais est devenu l’espéranto que certain rêvait il y a de cela plusieurs siècles.

Là ou ça devient comique, c’est qu’on ne va jamais franciser nos mots mais surtout on utilise le plus souvent un anglais d’école primaire histoire de bien se faire comprendre, on ne connait pas forcement le niveau d’anglais de nos interlocuteurs et jamais je n’aurais l’idée d’utiliser mèl (ou courriel) pour désigner un mail, c’est rentré dans les mœurs.



C’est même tellement bien rentré que sur 3 générations dans ma famille (mes enfants, moi même et mes parents), ces termes sont devenus courants et sont complètement assimilés à notre vocabulaire.

Si pour moi et mes enfants cela peut se comprendre, le fait est que mon père voyage énormément, il part la semaine prochaine en Argentine alors qu’il revient de 3 mois en Chine avec un passage en Italie et en Allemagne.

Le fait fait qu’il ait des points de chute de partout, des connaissances sur la planète entière et donc qu’elle autre langue que l’anglais devrait il utiliser ?



Là ou je veux en venir, c’est qu’évidement l’informatique a facilité les contacts étrangers mais à mon sens, c’est bien plus ancien que cela.

Les échanges commerciaux ont fait que les américains et les anglais ont imposé leur langage d’une part, puis est arrivé le Rock & Roll avec des Dick Rivers et Jonnhy Hallyday pour qu’aujourd’hui pas mal de nos compatriotes nomme leurs rejetons Kevin, Brandon, jenifer ou encore Sandy …





Les premieres victimes ce sont les anglais qui en ont marre de voir leur langue dénaturé et complètement massacré par les étrangers qui inventent leur propre anglais









olivier4 a écrit :



Les premieres victimes ce sont les anglais qui en ont marre de voir leur langue dénaturé et complètement massacré par les étrangers qui inventent leur propre anglais







Tout à fait, mais il ne faut pas oublier non plus qu’avant de parler franglais, espagnolais ou que sais je, il y a aussi tout les anglophones qui dénaturent l’anglais.

Il y a une énorme différence à communiquer avec un américain, un irlandais ou un australien.



On retrouve la même chose avec la francophonie, un Belge, un Québécois et un antillais auront parfois du mal à ce comprendre, pourtant tous parlent le français.



Il ne faut pas oublier non plus qu’il y a une époque vraiment pas lointaine, en France, on parlait couramment le breton, l’alsacien, le catalan, le languedocien, le gaga, l’auvergnat, le ch’timi et j’en oubli une ribambelle

Si je te parle de fouilla, de beausaigne, matru, garagna je pense pas que tu me comprendras <img data-src=" />









olivier4 a écrit :



Les premieres victimes ce sont les anglais qui en ont marre de voir leur langue dénaturé et complètement massacré par les étrangers qui inventent leur propre anglais







Commence par aller le dire aux ‘ricains.







jayce0611 a écrit :



Quand je vois que le Cloud Computing a été traduit par “informatique dans les nuages” alors que “stockage dématérialisé” aurait eu bien plus de sens.







Voilà un problème de la traduction, c’est que ça perd en précision. Dans ta traduction de cloud computing, computing n’est pas du tout bien traduit ! le cloud computing n’est pas du tout que du stockage dans le cloud (ce terme est devenu commercial et utilisé par des services qui te vendent du stokage, par exemple Mega), mais bien plus que cela, c’est d’abord fait pour mutualiser les puissances de calcul de serveurs afin de faire des économies d’énergie, to compute veut d’ailleurs dire calculer ; cloud non plus n’est pas vraiment précis, le stockage est bien dématérialisé quand tu gardes en local les données sur ton disque dur, c’est une dématérialisation à travers le réseau.

Ce n’est pas si facile de trouver une traduction précise.









Nerdebeu a écrit :



Je n’ai jamais dit qu’il fallait tout franciser, oula ! <img data-src=" />







C’est pas entièrement ce que je dis, l’exemple de Rogers Waters, forme un tout, si je disais Waters Rogers (celui qui le connait va devoir réfléchir avant de comprendre. François Claude, qui c’est celui là ? Et il suffit d’une inversion pour directement faire tilt) mais ça devient beaucoup plus vague à l’esprit quand le sens est différent.



C’est en ça que le remplacement par traduction n’est pas immersif du tout. Combien de personne parlait en Franc malgré l’Euro (ce n’est pas facile, mais jouer avec les deux, est une perte de temps, ce n’est pas ça, je l’ai fait aussi <img data-src=" />)









Nerdebeu a écrit :



Par rapport aux journalistes, ici même… Quand je lis dans une réponse de l’un d’entre eux dans les commentaires: “Oui désolé pour le caractère un peu obvious de ma réponse”, tu vois, ça me choque voire me gave.





Pour cet exemple très particulier, je trouve que placer “obvious” dans une discussion entre geeks n’est pas choquant, car cela fait référence au folklore partagé par les personnes concernées (Captain Obvious, tout ça).

Certes dans certains cas les mots français existent et pourraient être employés, mais il ne faut pas oublier que l’utilisation des mots est aussi liée à une dimension sociale, la volonté ou le sentiment d’appartenance à un groupe, et donc utiliser certains mots étrangers dans un contexte particulier permet de faire référence aux codes du groupe, de mieux faire passer le message.









Nerdebeu a écrit :



Je ne parle nulle part de franciser à tout craint, et m’en garderai bien mais juste d’utiliser les mots Français lorsque ceux-ci existent et depuis belle lurette, nuance.





Moi aussi j’aime la langue française :

“à tout crin”



<img data-src=" />



Mais pourquoi je mets un ’s’ à Roger et même deux fois (pas vu à temps)<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />


Pour ma part, j’aime le français, mais y’a un moment faut arrêter les conneries. Y’a du jargon technique en informatique, le plus souvent en anglais, ben go l’utiliser en français. Ça en choque certains, mais de toute façon, ces personnes là ne comprennent même pas ces mots, qu’ils soient en anglais ou en français, donc aucun intérêt de les traduire.

Ardoise tactile, ramdam, mot-dièse, etc., je t’en foutrais… <img data-src=" />


Je parlais justement de ce sujet avec un ami d’origine allemande il y a pas longtemps. Il s’étonnait du faible nombre de mots anglais que les jeunes utilisaient en France ! En Allemagne, ils ont moins de mesures de protection de la langue (par exemple, ils ont pas la limite de 50% minimum de musiques en français à l’antenne des radios). Ils ont aussi moins tendance à traduire les mots anglais dans le langage courant. Du coup, la mode est aux anglicismes, à tel point que certains linguistes s’inquiètent de ça. Il m’a dit qu’il avait même vu des débats à la télé pour discuter de l’avenir de la langue allemande.



En ce qui me concerne, je trouve que c’est important de faire ces traductions. Mais il faut dire que parfois, c’est difficile d’avoir une traduction qui ait exactement la même signification, ou alors on se retrouve avec des expressions à rallonge.








Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.





Certains utilisent justement ces mots depuis l’origine car ils les ont appris dans leur milieu professionnel alors que justement ils n’étaient pas vraiment répandus en français. Ces mots se sont juste répandus plus tard naturellement.

Que la France invente des concepts, des technologies et elle pourra y fourrer tous les mots francais qu’elle voudra, mais retraduire des mots alors que tu les utilises dans leur langue d’origine quotidiennement dans tes échanges de mails internationaux, dans la lecture de docs ou de forum sur internet est illusoire.

Par exemple, dans un autre domaine; est-ce que les anglais essaient de retraduire les termes utilisés en escrime ? Je ne crois pas.

Pour information la langue française est truffée de mot d’origine étrangère (arabe, allemand ou autre) alors que l’anglais est truffé de mot francais venant du normand et ça n’embête personne, ça fait juste parti de la vie d’une langue.

Quand à l’exemple du Quebec, c’est assez risible vu le nombre de mots anglais qu’ils utilisent au quotidien.









Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.



ça peut être aussi car la personne à l’habitude d’utiliser les mots anglais ou parce qu’il n’a pas envie d’utiliser les “traductions à la con” du style “Mot-dièse”.



Toujours le même problème, en fait : le fond et la forme.



D’une les gens parlent comme ils en ont envie, et ce n’est pas à 3 vieux débris dans un placard doré de nous dire comment parler.

Edit : Sous entendu il serait préférable que cette commission acte les modifications naturelles de la langue, plutôt qu’elle tente de les définir elle même.



De deux, qu’on utilise la version étrangère d’un mot ou sa version francisée, ce qui importe c’est LE FOND du discours….








cid_Dileezer_geek a écrit :



ça peut être aussi car la personne à l’habitude d’utiliser les mots anglais ou parce qu’il n’a pas envie d’utiliser les “traductions à la con” du style “Mot-dièse”.







C’est justement là que ce situe a mon sens : différencier le langage “parlé” entre personnes du langage “écrit” dans la presse.

Que tu parles avec des mots anglais avec un pote geek, ou sur un forum dédié, ca te regarde.

Qu’un journaliste de chez JV ou même du Monde (ce sont des exemples, hein ?) utilise des mots anglais alors que leur équivalent français existent, je trouve que ce n’est pas normal.



Comme dit précédemment, si les médias n’utilisent pas les bon termes, il ne faut pas reprocher au gens de ne pas les utiliser non plus.









jayce0611 a écrit :



Comme dit précédemment, si les médias n’utilisent pas les bon termes, il ne faut pas reprocher au gens de ne pas les utiliser non plus.





Pour les journalistes, la problématique du “bon français” est plus vaste que celle des anglicismes ou des termes techniques etrangers.

S’il devaient tous écrire en français châtié, il y aurait beaucoup plus de subjonctifs imparfaits, conditionnels futurs et autres prétérits qui alourdissent beaucoup la langue de nos jours.









Drepanocytose a écrit :



Pour les journalistes, la problématique du “bon français” est plus vaste que celle des anglicismes ou des termes techniques etrangers.

S’il devaient tous écrire en français châtié, il y aurait beaucoup plus de subjonctifs imparfaits, conditionnels futurs et autres prétérits qui alourdissent beaucoup la langue de nos jours.







Sans aller jusqu’à l’extrême du langage châtié, un Français officiel serai déjà bien… combien de fois entent-on “XXXXX fait le buzz actuellement” ou “buzz actu…” sur les chaines d’info ou les émissions de divertissement.



Certes l’équivalent n’est pas spécialement joli, mais il existe, et on dit “faire le ramdam”.



On peut franciser certain termes, mais en general la traduction est mauvaise car trop longue comme dit plus haut. Pour “Buzz” c’est le bruit d’une abeille (mentalement) qui transporte sa confiture. On aurait pu garder “Dam” mais “Damn” m’oblige a prendre “Baam” l’explosion, le pshiit de la cocotte minute.

Pour “bug” : “cric” “crac” “tic” “tilt”

le reste on garde les abreviations ou on prend une racine comme “logic” et on en fait quelque de potable :

“wigdet” : “glidet” glisser-gadget “gicad” logiciel-carré

Shareware : “logicar”

hardware : “logimato”

middleware : “logimed” “logimedium”



Comment !? ca te plait pas ! comme je suis souvent sur des forums anglophones en cas de pépins, c’est le dernier de mes soucis. commencons par simplifier l’orthographe, la conjugaison…Des fois il faut reconnaitre que c’est une langue de bois. Haussmann a bien demoli Paris et il a bien fait.


On peut franciser certain termes, mais en general la traduction est mauvaise car trop longue comme dit plus haut. Pour “Buzz” c’est le bruit d’une abeille (mentalement) qui transporte sa confiture. On aurait pu garder “Dam” mais “Damn” m’oblige a prendre “Baam” l’explosion, le pshiit de la cocotte minute.

Pour “bug” : “cric” “crac” “tic” “tilt”

le reste on garde les abreviations ou on prend une racine comme “logic” et on en fait quelque de potable :

“wigdet” : “glidet” glisser-gadget “gicad” logiciel-carré

Shareware : “logicar”

hardware : “logimato”

middleware : “logimed” “logimedium”



Comment !? ca te plait pas ! comme je suis souvent sur des forums anglophones en cas de pépins, c’est le dernier de mes soucis. commencons par simplifier l’orthographe, la conjugaison…Des fois il faut reconnaitre que c’est une langue de bois. Haussmann a bien demoli Paris et il a bien fait.








DniMam a écrit :



On peut franciser certain termes, mais en general la traduction est mauvaise car trop longue comme dit plus haut. Pour “Buzz” c’est le bruit d’une abeille (mentalement) qui transporte sa confiture. On aurait pu garder “Dam” mais “Damn” m’oblige a prendre “Baam” l’explosion, le pshiit de la cocotte minute.

Pour “bug” : “cric” “crac” “tic” “tilt”

le reste on garde les abreviations ou on prend une racine comme “logic” et on en fait quelque de potable :

“wigdet” : “glidet” glisser-gadget “gicad” logiciel-carré

Shareware : “logicar”

hardware : “logimato”

middleware : “logimed” “logimedium”



Comment !? ca te plait pas ! comme je suis souvent sur des forums anglophones en cas de pépins, c’est le dernier de mes soucis. commencons par simplifier l’orthographe, la conjugaison…Des fois il faut reconnaitre que c’est une langue de bois. Haussmann a bien demoli Paris et il a bien fait.









J’ai rien compris <img data-src=" />









jayce0611 a écrit :



Sans aller jusqu’à l’extrême du langage châtié, un Français officiel serai déjà bien…





Il existe, et dans mon exemple il codifie déjà très proprement la concordance des temps, celle qu’on apprend en primaire.

Pourtant, la plupart des gens choisissent de ne pas l’appliquer dans sa version stricte, soit parce qu’il trouvent ca difficile, soit parce qu’ils trouvent ca lourd, soit… En fait ils font ce qu’ils veulent.



Tout ca c’est une question de choix personnel, chacun choisit où il met le curseur de ce qui est acceptable…



Moi ce qui me surprend toujours par exemple, c’est le nombre de jeunes qui n’utilisent plus le subjonctif du tout.. Combien de fois entends-je (par ex, qui écrit entends-je de nos jours ?) des choses horribles du genre “il faut que je vais faire les courses” ? C’est autrement plus problématique que l’ado qui utilise des softwares ou lieu de logiciels…









Drepanocytose a écrit :



Moi ce qui me surprend toujours par exemple, c’est le nombre de jeunes qui n’utilisent plus le subjonctif du tout.. Combien de fois entends-je (par ex, qui écrit entends-je de nos jours ?) des choses horribles du genre “il faut que je vais faire les courses” ? C’est autrement plus problématique que l’ado qui utilise des softwares ou lieu de logiciels…







Ca reste le problème que je soulevé initialement.

On ne fait que répéter ce que l’on entend ou lit, c’est comme ça que l’on apprend a parler et a écrire. Si le support est plein de fautes (et ce n’est pas la qualité journalistique d’aujourd’hui qui fera avancer les choses dans le bon sens), celles et ceux qui le liront / entendront vont du coup répéter les erreurs.



J’estime à 4 les niveaux d’expression :




  • baragouinage

  • intelligible mais plein de fautes

  • correct

  • châtié



    Le problème est que de plus en plus on observe un glissement vers le bas, et rien n’est fait pour faire remonter le niveau. Vu que pour beaucoup de jeunes, les seules lectures sont celles en lignes, soit forum / sites d’info bourrés de fautes, on obtient forcément un nivellement par le bas.



    D’où l’importance de prôner un français au moins correct, juste, et pas “à la carte”. Car à ce jeu là, plus personne ne pourra se comprendre d’ici quelques années.



L’un des plus importants problèmes c’est le manque de réactivité de la commission. Ils sortent leur traduction beaucoup trop tard tout le monde est déjà habitué au hashtag. Il faudrait qu’ils traduisent avant que le mot est du succès, l’idéal aurait été de traduire avant que Twitter ne sorte une version française de leur site comme çà ils l’auraient traduit avec la traduction de la commission et le mot français aurait été utilisé par les Français.








jayce0611 a écrit :



Le problème est que de plus en plus on observe un glissement vers le bas, et rien n’est fait pour faire remonter le niveau.





Les puristes de diront que c’est même l’inverse, on simplifie trop.

Par exemple on autorise le non-emploi de certains circonflexes, ou on officialise les liaisons bizarres (“les z’haricots”) parce que c’est majoritairement utilisé.



Tu n’y pourras rien, encore une fois c’est un choix personnel : si la majorité n’a pas envie de se prendre la tête et veut tout simplifier même si ca dénature la langue, eh bien tu vas te casser les dents et être aussi utile qu’un Don Quichotte.



Parle avec un prof de français de collège, tu verras c’est stupéfiant.

Dans le cas des anglicismes, c’est exactement pareil : tu ne feras plus dire “aire de stationnement” à aucun enfant. C’est parking, et c’est comme ca. Ils l’entendent trop souvent dehors pour que l’école les “redresse” ….









jayce0611 a écrit :



C’est justement là que ce situe a mon sens : différencier le langage “parlé” entre personnes du langage “écrit” dans la presse.

Que tu parles avec des mots anglais avec un pote geek, ou sur un forum dédié, ca te regarde.

Qu’un journaliste de chez JV ou même du Monde (ce sont des exemples, hein ?) utilise des mots anglais alors que leur équivalent français existent, je trouve que ce n’est pas normal.



Comme dit précédemment, si les médias n’utilisent pas les bon termes, il ne faut pas reprocher au gens de ne pas les utiliser non plus.



Le problème se situe plutôt au niveau de la rapidité, je m’explique, bien souvent un terme anglais(le terme original) a eu le temps de rentrer dans les habitudes et le langage courant bien avant d’être traduit par la commission ad hoc, du coup ça devient une question d’habitude et parfois aussi les mots traduits en Français ne font qu’apporter plus d’incompréhension que le mot anglais, par exemple dans les tutos.









cid_Dileezer_geek a écrit :



Le problème se situe plutôt au niveau de la rapidité, je m’explique, bien souvent un terme anglais(le terme original) a eu le temps de rentrer dans les habitudes et le langage courant bien avant d’être traduit par la commission ad hoc, du coup ça devient une question d’habitude et parfois aussi les mots traduits en Français ne font qu’apporter plus d’incompréhension que le mot anglais, par exemple dans les tutos.







C’est vrai aussi. Depuis que Tweeter existe, et/ou est utilisé en France, ils auraient pu trouver une traduction correcte pour Hashtag, au lieu de trouver un truc à la va-vite, moche et pas pratique. Et en effet, ce n’est qu’un exemple. Quitte à franciser un mot anglais, comme bogue (pour bug).



Note : pour parking, le mot est rentré tel quel dans le dictionnaire, donc la question ne se pose pas <img data-src=" />









jayce0611 a écrit :



C’est vrai aussi. Depuis que Tweeter existe, et/ou est utilisé en France, ils auraient pu trouver une traduction correcte pour Hashtag, au lieu de trouver un truc à la va-vite, moche et pas pratique. Et en effet, ce n’est qu’un exemple. Quitte à franciser un mot anglais, comme bogue (pour bug).



Note : pour parking, le mot est rentré tel quel dans le dictionnaire, donc la question ne se pose pas <img data-src=" />



Et puis les autres langues évoluent elles aussi, en Anglais un “Bug (informatique)” est devenu un “Glitch”, enfin, à force de tout vouloir Franciser on perd un peu de ce qui a transformé le Latin en Français et donc la langue vivante.<img data-src=" />









DniMam a écrit :



“wigdet” : “glidet” glisser-gadget “gicad” logiciel-carré

.







Widget, je l’ai toujours traduit par gadget, je trouve que ça convient bien.



Le 26/01/2013 à 14h 04

gadget c’est anglais. me semble


Le 26/01/2013 à 14h 08







cid_Dileezer_geek a écrit :



ça peut être aussi car la personne à l’habitude d’utiliser les mots anglais ou parce qu’il n’a pas envie d’utiliser les “traductions à la con” du style “Mot-dièse”.





la difficulté sera aussi de réussir a imposer le mot diese a toute la planete. apres tout si cette histoire fait un buzz planetaire , et comme on sait que les anglais adorent se foutre de notre tronche et que les americains ne manquent jamais d’humour. ca peut marcher









Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.







Non, pas que.



Quand tu es dans un contexte où tu emploies le terme toute la journée (développeurs par exemple, mais pas traducteurs techniques), ou que tu penses dans une autre langue (l’anglais ici), ça arrive et c’est normal.



On s’est beaucoup foutu de JCVD à une époque — il est vrai extrême —, avec son franglais des familles, mais quand tu parles et penses toute la journée en anglais (on peut largement inclure les étudiants), t’oublies des mots français tout con, le mot anglais sort à la place faute de mieux, et tu peux t’embêter à chercher le mot ou l’expression français pendant de longues minutes…



Pareil pour typographie, où il est très facile de douter quand tu gères les deux langues et de se planter gravement en français (rien que les paragraphes ne sont pas conceptualisés de la même manière dans les deux langues, à l’écrit). Ça devient problématique quand tu rédiges abondamment en anglais (courriel pro) et que tu repasses en français sur la place publique. Ceux qui savent vont se dire que tu n’as aucune connaissance basique de la chose, alors que c’est simplement une suite d’étourderies que tu n’as pas le temps de vérifier puis corriger. La chose devient même extrême quand tu es en discussion très technique sur le sujet, parce qu’une somme hallucinante de subtilités se perdent au fil des emprunts et des localisations des logiciels utilisés — ai déjà fait l’expérience ici même, ce qui a amené à une vérification et un suivi de la discussion par MP pour remettre le tout à plat.



Ce que tu considères donc automatiquement comme “se la péter” est souvent ressenti comme une faiblesse passagère gênante par la personne qui parle… d’autant qu’elles savent pertinemment qu’on analysera leur faiblesse comme une forme de prétention ou d’arrogance savamment travaillée, ce qui les embête encore plus, parce que c’est comme ça que des réputations de merde peuvent naître aussi (voir multiplication des éditions pour correction orthographique).



Le 26/01/2013 à 14h 09







jayce0611 a écrit :



Ca reste le problème que je soulevé initialement.

On ne fait que répéter ce que l’on entend ou lit, c’est comme ça que l’on apprend a parler et a écrire. Si le support est plein de fautes (et ce n’est pas la qualité journalistique d’aujourd’hui qui fera avancer les choses dans le bon sens), celles et ceux qui le liront / entendront vont du coup répéter les erreurs.



J’estime à 4 les niveaux d’expression :




  • baragouinage

  • intelligible mais plein de fautes

  • correct

  • châtié



    Le problème est que de plus en plus on observe un glissement vers le bas, et rien n’est fait pour faire remonter le niveau. Vu que pour beaucoup de jeunes, les seules lectures sont celles en lignes, soit forum / sites d’info bourrés de fautes, on obtient forcément un nivellement par le bas.



    D’où l’importance de prôner un français au moins correct, juste, et pas “à la carte”. Car à ce jeu là, plus personne ne pourra se comprendre d’ici quelques années.





    le probleme aujourdhui c’est de parler correctement francais avec des phrases au présent.



(j’utilise la version mobile donc pour quoter…)

@jayce0611



J’ai juste utilisé des mots valises pour simplifier la traduction en vue d’une écriture rapide et mobile.

logiciel-car donne logicar ou bien logibus. J’aime bien désastrophique. Ainsi on peut meubler la langue de manière ludique comme un architecte :



lesjoiesdelarchi.tumblr.com/post/37019970209/quand-jinvente-des-nouveaux-mots-bidons-pendant-une



Pour Haussmann, tu peux dire qu’il a agit au mépris de la tradition pour elargir les rues moyenageuses afin d’augmenter le traffic. Et bien, pour enrichir le trafic Francais, pillonnons certains secteurs quelque peu usités. On a pas besoin d’experts linguistes, on le réalise naturellement lors d’une dictée ou d’un sms.



@Zyam

Moi aussi mais je me suis efforcé de garder le mot “logic” comme pour “ware”


Je ne comprend pas cette volonté de vouloir à tout prix franciser !

Le français et l’anglais se sont nourris l’un de l’autre pendant des siècles.

D’ailleurs, il existe un excellent ouvrage qui parle très bien des rapports de ces deux langues “Honni soit qui mal y pense” de Henriette Walter.



On utilise l’anglais en informatique et alors…

Je peux suivre un cours de danse classique, partout dans le monde et pourquoi ? Parce que tous les pas sont en français !<img data-src=" />

Et je n’ai jamais entendu personne s’en plaindre !








Zyami a écrit :



Widget, je l’ai toujours traduit par gadget, je trouve que ça convient bien.





Sauf qu’un widget sera compris comme un gadget électronique, c’est plus précis, comme la plupart des termes anglais utilisés en français. Ils sont mêmes plus précis qu’en anglais, bug ne peut plus dire insecte. Il y a bien francisation des termes anglais sans l’intervention d’institutions, mais en conservant la racine anglaise et en appliquant la conjugaison française: il a buggué. Ca en devient parfois ridicule, mais je trouve qu’au final ça enrichit la langue.



Tu as tout bien résumé Nil <img data-src=" />


<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Petite histoire du QUÉBEC



S’il y a bien un endroit dans la francophonie en ce moment qui essaie le plus possible d’utiliser des mots français dans le secteur des nouvelles technologies, c’est bien au Québec.





Mais voilà en effet, il y a beaucoup de mots anglais ici.



Pourquoi?



Car voyez-vous, le Québec c’est fait envahir par les Anglais et jusqu’en 1960, nous étions exploités par des industriels anglais qui nous obligeaient à parler anglais au travail.



Puis vinrent la révolution et l’affirmation du français chez nous.



Malheureusement, tous les mots anciens anglais sont restés (car complètement ancrés dans notre culture. Les dommages étaient déjà faits, 200 ans d’exploitation avaient fait son effet)



Par contre, depuis cette époque, nous essayons de ne pas massacrer plus notre langue en introduisant encore plus d’anglais dans les nouveaux mots.



Il n’y a rien de ridicule à franciser un terme technique. C’est nous qui le trouvons ridicule, pas le mot en lui-même.








von-block a écrit :



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Petite histoire du QUÉBEC



S’il y a bien un endroit dans la francophonie en ce moment qui essaie le plus possible d’utiliser des mots français dans le secteur des nouvelles technologies, c’est bien au Québec.





Mais voilà en effet, il y a beaucoup de mots anglais ici.



Pourquoi?



Car voyez-vous, le Québec c’est fait envahir par les Anglais et jusqu’en 1960, nous étions exploités par des industriels anglais qui nous obligeaient à parler anglais au travail.



Puis vinrent la révolution et l’affirmation du français chez nous.



Malheureusement, tous les mots anciens anglais sont restés (car complètement ancrés dans notre culture. Les dommages étaient déjà faits, 200 ans d’exploitation avaient fait son effet)



Par contre, depuis cette époque, nous essayons de ne pas massacrer plus notre langue en introduisant encore plus d’anglais dans les nouveaux mots.



Il n’y a rien de ridicule à franciser un terme technique. C’est nous qui le trouvons ridicule, pas le mot en lui-même.







C’est vrai cela, souvent les plus respectueux de la francophonie sont ceux qui ne sont pas français.

L’identité culturelle de par la langue y est certainement pour beaucoup et comme je l’exprimais plus haut, en France, la différence se fait à travers nos régions.

Notre façon de parler, de manger et même de conduire n’est sont pas du tout les même selon que l’on se trouve à Marseille, Paris ou Strasbourg









Nerdebeu a écrit :



Je suis très, mais alors très très peu convaincu <img data-src=" />



Dans ce cas là, tout le discours devrait être truffé d’anglicismes, notamment au niveau de la syntaxe. Le développement d’un discours dans une langue entraine automatiquement le vocabulaire idoine. Un “device” au milieu d’une phrase en Français tranche, jure, ne se prête pas, er je ne crois pas du reste qu’en milieu pro, les mêmes personnes utilisent ce mot, au point d’avoir oublier ce qu’appareil signifie.







Permet moi de t’en convaincre un peu plus alors.

J’ai aujourd’hui une majorité de cours délivrés en anglais, et lorsque l’on me demande de m’exprimer a l’oral dans un contexte, beaucoup de mots anglais n’ont vraiment pas à être traduit. Je trouvais l’exemple des jeux-videos dans la news plutôt sympa puisque facile à expliquer.



Lorsque l’on joue à League of legend (bon je m’attend direct a ce qu’on me dise non blabla mais je continue): Tu te retrouves souvent avec des joueurs étrangers, comment alors communiquer sur, par exemple, le nom d’un objet (j’allais dire item ;DDD).

Tout simplement en gardant le jeu en anglais. Et que se passe t-il lorsqu’un compatriote se ramène dans nos parties (games? XD)? Et bien il est perdu, il est nouveau et il ne comprend pas. Et quel sera sa réaction? Mettre le jeu en anglais afin de communiquer avec tout le monde.



Et je pense que ça s’applique au domaine des hautes technologies dans son ensemble. On cherche a agrandir nos possibilités en utilisant les termes anglais. Si je cherche un MOD, un PLUGIN, pour un DEVICE, je le trouverais beaucoup plus facilement avec des mots clés ANGLAIS qu’avec des cd autonome et autre confiseries. L’ensemble de l’internet devient mon ami.



On est tous là pour communiquer, c’est le but même de l’informatique. Malgré mon amour pour la langue de Molière, je trouve ça déplacé de vouloir traduire ces mots dont le sens n’échappe qu’à ceux qui ne s’y intéresse pas.









Zyami a écrit :



L’identité culturelle de par la langue y est certainement pour beaucoup







Exacte, très bonne synthèse, voilà pourquoi notre lutte acharnée contre encore plus d’anglais



Il faut dire que nous sommes 7 millions entouré de 300+ millions d’Anglais, la disparition de notre langue est une menace réelle. Je ne crois pas que la France est peur de perdre leur langue, d’où j’imagine cette plus faible crainte de s’abreuver d’anglais.



à forcer de vouloir rester cloisonné dans son monde et son langage,

on ne le développe pas…



bientôt bannir Sushi, Sashimi, Samosa etc (oui c’est extrême)



moi qui rêvait de Babel …








von-block a écrit :



Exacte, très bonne synthèse, voilà pourquoi notre lutte acharnée contre encore plus d’anglais



Il faut dire que nous sommes 7 millions entouré de 300+ millions d’Anglais, la disparition de notre langue est une menace réelle. Je ne crois pas que la France est peur de perdre leur langue, d’où j’imagine cette plus faible crainte de s’abreuver d’anglais.







A vrai dire l’Angleterre, ou plutôt le royaume uni est à 1H30 de TGV de Paris, mais de par ma situation géographique (Saint Etienne) je suis plus proche de l’Italie, la Suisse voir l’Espagne.

Si on regarde bien d’ailleurs, l’Europe est coupé en 2, au sud les pays avec une langue latine (Italie, France, Espagne, Roumanie plus la Grèce et au nord les pays Saxon (Allemagne, Danemark, royaume uni). je ne connais pas le suédois ni le norvégien, mais d’une manière globale ces pays ont plus de facilité à maîtriser l’anglais qu’un latin ou un grec.



A cela, on peut rajouter le slovène, le tchèque, le lituanien, le polonais, le hongrois, le lituanien etc etc, en réalité l’influence anglaise est anecdotique au milieu de toutes ces cultures.



Pour l’histoire, Diablo 3 est un jeu qui propose de jouer en coop, les serveurs sont européens, il ni a pas de serveurs spéciale francophonie.

Le fait est que je joue régulièrement avec un italien, un allemand et une tchèque, aucun d’entre nous ne peut utiliser sa langue maternelle au risque d’être incompris par au moins l’un de d’entre nous.



La conséquence est qu’on utilise uniquement des termes anglais, voir des abréviations (GG, AFK, nope etc), c’est le seul dénominateur commun à tous, on a tous appris au moins l’anglais à l’école.









marsien a écrit :



Il me semble que vouloir franciser “de force” des mots étrangers utilisés régulièrement dans la vie courante n’a que peu de chance d’aboutir. Une langue se nourrit de nouveaux mots, quel-qu’en soit leur origine. Elle les mature, les modifie, les transforme, en change le sens au cours du temps. C’est naturel et normal, ça l’a toujours été depuis que les gens communiquent. Le mélange des populations (que ce soit en temps de paix ou de guerre) ont toujours conduit les langues à évoluer par mélange.



Combien de mots français et anciens ont une origine étrangère ( anglaise, allemande, italienne, espagnole, arabe…) ?… Beaucoup ! Et personne n’a décrété un jour qu’on les franciserait par principe, ils se sont intégrés et francisés naturellement, au cours du temps et de leur usage.



Pourquoi notre époque veut-elle tout contrôler et imposer, sans laisser du temps au temps ?







Pourtant c’est bien tout le contraire qui s’est déroulé, la plupart des mots étrangers ont été francisés. Le modèle de l’ingestion de mots sans modification préalable est plutot celui utilisé par les anglo-saxons qui se nourrissent de nombreux mots (francais en grande partie par exemple). Je ne vois pas de moyen de juger de cela.



Par contre il ne faut pas se cacher que l’emploi fréquent d’anglicismes, dans des domaines de niches (technique, commercial) relève souvent plus d’un pseudo-élitisme qui vire franchement à la pédanterie.









Konrad a écrit :



Pour cet exemple très particulier, je trouve que placer “obvious” dans une discussion entre geeks n’est pas choquant, car cela fait référence au folklore partagé par les personnes concernées (Captain Obvious, tout ça).

Certes dans certains cas les mots français existent et pourraient être employés, mais il ne faut pas oublier que l’utilisation des mots est aussi liée à une dimension sociale, la volonté ou le sentiment d’appartenance à un groupe, et donc utiliser certains mots étrangers dans un contexte particulier permet de faire référence aux codes du groupe, de mieux faire passer le message.







J’entends bien la dimension sociale, sauf que même si, sur PCI, c’est une “grande famille”, il n’empêche que le but d’être compris sur un site journalistique doit être la norme et non pas de s’adresser à une “élite” voire à un monde particulier et privilégié. Pour la plupart des gens”Obvious” sera traduit littéralement sans autre forme (de procès) avec la question bête et méchante: “pourquoi colle-t-il un adjectif anglais dans une phrase en Français ?”







Moi aussi j’aime la langue française :

“à tout crin”



<img data-src=" />



Lapsus du à mon fort empressement ce matin, tu dois bien te douter que ce genre de fautes n’est pas dans mes cordes habituelles.







cid_Dileezer_geek a écrit :



ça peut être aussi car la personne à l’habitude d’utiliser les mots anglais ou parce qu’il n’a pas envie d’utiliser les “traductions à la con” du style “Mot-dièse”.







C’est un mot à la con “navigateur” “périphérique” ou périfs pour faire court, ou “caractéristiques” ou “éléments” ? Je me répète, je parle d’utiliser les mots Français EXISTANT déjà, et trouve mot-dièse ou autre tout aussi c que toi.







brichmarsa a écrit :



Certains utilisent justement ces mots depuis l’origine car ils les ont appris dans leur milieu professionnel alors que justement ils n’étaient pas vraiment répandus en français[….]







Comme browser à la place de navigateur, par exemple ?



Donc, que ce soit à l’oral, comme à l’écrit, on énonce ou écrit une phrase, entièrement en Français, et d’un coup on colle browser ou device dedans… Chouette… Ben pour moi y’a comme un P
* de déséquilibre à l’oreille ou à lire.









brichmarsa a écrit :



Pour information la langue française est truffée de mot d’origine étrangère (arabe, allemand ou autre) alors que l’anglais est truffé de mot francais venant du normand et ça n’embête personne







En ce qui concerne les mots très fréquemment utilisés en Arabe, ce n’est pas tant que l’on pourrait le croire, j’ai bien dit COURAMMENT utilisés et quant à l’Allemand c’est dérisoire.



Regardes si tu en vois beaucoup que tu utilises tous les jours ou place dans une conversation:



http://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Mots_français_d’origine_arabe



http://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Mots_français_d’origine_allemande







PanozPublishingTeam a écrit :



Non, pas que.



Quand tu es dans un contexte où tu emploies le terme toute la journée (développeurs par exemple, mais pas traducteurs techniques), ou que tu penses dans une autre langue (l’anglais ici), ça arrive et c’est normal.



On s’est beaucoup foutu de JCVD à une époque — il est vrai extrême —, avec son franglais des familles, mais quand tu parles et penses toute la journée en anglais (on peut largement inclure les étudiants), t’oublies des mots français tout con, le mot anglais sort à la place faute de mieux, et tu peux t’embêter à chercher le mot ou l’expression français pendant de longues minutes…



Pareil pour typographie, où il est très facile de douter quand tu gères les deux langues et de se planter gravement en français (rien que les paragraphes ne sont pas conceptualisés de la même manière dans les deux langues, à l’écrit). Ça devient problématique quand tu rédiges abondamment en anglais (courriel pro) et que tu repasses en français sur la place publique. Ceux qui savent vont se dire que tu n’as aucune connaissance basique de la chose, alors que c’est simplement une suite d’étourderies que tu n’as pas le temps de vérifier puis corriger. La chose devient même extrême quand tu es en discussion très technique sur le sujet, parce qu’une somme hallucinante de subtilités se perdent au fil des emprunts et des localisations des logiciels utilisés — ai déjà fait l’expérience ici même, ce qui a amené à une vérification et un suivi de la discussion par MP pour remettre le tout à plat.



Ce que tu considères donc automatiquement comme “se la péter” est souvent ressenti comme une faiblesse passagère gênante par la personne qui parle… d’autant qu’elles savent pertinemment qu’on analysera leur faiblesse comme une forme de prétention ou d’arrogance savamment travaillée, ce qui les embête encore plus, parce que c’est comme ça que des réputations de merde peuvent naître aussi (voir multiplication des éditions pour correction orthographique).







Il y a une mécanique intellectuelle à l’écrit qui n’est pas du tout la même qu’à l’oral. On cherche bien d’avantage ses mots, on fait, du moins pour la majorité, un effort de qualité, et donc pour moi la sortie d’un mot tel que browser ou feature en plein milieu d’un paragraphe entièrement en Français ne tient que peu.



Mais c’est vrai que n’étant pas suffisamment “aware”, tout cela m’est difficile à comprendre <img data-src=" />







Zlebouffon a écrit :



Permet moi de t’en convaincre un peu plus alors.

J’ai aujourd’hui une majorité de cours délivrés en anglais, et lorsque l’on me demande de m’exprimer a l’oral dans un contexte, beaucoup de mots anglais n’ont vraiment pas à être traduit. Je trouvais l’exemple des jeux-videos dans la news plutôt sympa puisque facile à expliquer.[…]





A l’oral, je peux le concevoir, pas à l’écrit.



Ce qui me choque le plus, ce n’est pas l’utilisation de mots anglais dans un domaine spécialisé que les anglo-saxons ont majoritairement créé et qu’ils ont développé internationalement mais plutôt l’avilissement du francais là ou ça pourrait être évite.



Au développement du net quand quelqu’un écrivait en abréviation sur un forum ou un chat, il se faisait incendier par les participants alors que le langage sms n’existait pas encore. Maintenant, ça ne gène plus grand monde. Autant le langage sms est utilie pour échanger des phrases courtes via telephones, autant il n’a rien a faire là quand on utilise un clavier sur son pc à la maison. C’est juste une question de respect pour ceux qui vont lire ce qui est écrit.Et je parles même pas des fautes les plus grosses pour certains (comme cé, sé, s’est, ces pour c’est par ex) qu’on ne prend même plus la peine de relever.




Si les professionnels et les journalistes s’accordent (inconsciemment ou non) à utiliser une traduction plutôt que son terme étranger d’origine, elle s’imposera rapidement.





Sauf que les professionnels et journalistes français sont souvent en retard d’une guerre sur les “nouvelles technologies”. Quand ils tentent de franciser un terme, cela fait belle lurette que leurs lecteurs emploient le mot anglais.



Ce qui fait que l’appellation anglaise à toujours cette petite aura de connaisseur, d’avant-gardiste que recherche tous les geeks. Sans compter que ca fait plus “pro”.







PCINpact.com est un site de PC INpact Network





Voila un bon exemple. <img data-src=" />








Nerdebeu a écrit :



Comme browser à la place de navigateur, par exemple ?



Donc, que ce soit à l’oral, comme à l’écrit, on énonce ou écrit une phrase, entièrement en Français, et d’un coup on colle browser ou device dedans… Chouette… Ben pour moi y’a comme un P* de déséquilibre à l’oreille ou à lire.





Pas forcément mais j’ai commencé ma carrière informatique dans une boite américaine aujourd’hui disparue qui a inventée les clusters systèmes et qui a participer à la création d’internet pour ne donner que quelques exemple. Toutes les docs techniques et beaucoup de cours techniques ou d”échanges de mails étaient de base en anglais. Quand tu échanges internationalement dans un domaine, il faut bien un langage commun. Après que ce domaine particulier passe dans le grand public et que du coup, il faille traduire tout les mots pour satisfaire les envies de quelques défenseurs de la langue française peut poser problème.

ça reste vrai dans d’autres domaine, comme la finance ou la plupart des termes techniques sont aussi anglais. Mon dernier client a une partie de la boite en france et l’autre a Londres donc forcement, les échanges écrits ou lors des réunions se font dans la langue de Shakespeare.







Nerdebeu a écrit :



En ce qui concerne les mots très fréquemment utilisés en Arabe, ce n’est pas tant que l’on pourrait le croire, j’ai bien dit COURAMMENT utilisés et quant à l’Allemand c’est dérisoire.



Regardes si tu en vois beaucoup que tu utilises tous les jours ou place dans une conversation:



http://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Mots_français_d’origine_arabe



http://fr.wiktionary.org/wiki/Annexe:Mots_français_d’origine_allemande







Pour l’arabe et qu’on utilise couramment ? café, alcool, couscous, algèbre, chiffre, toubib…

Pour l’allemand: landau, vasistas, nouille, kepi, kraft, nickel…

Ce que je voulais dire c’est que le français comme les autres langues évolue en fonction de ses échanges avec les autres pays et la liste est relativement nombreuse sans qu’on se pose la question.

http://mes-lecons-de-grammaire.fr/public/pdf/listes_maitre/mots_francais_d_origi…

Et quand on dit “il est zen” on ne se demande pas si il faut traduire ce mot japonais, de même quand les anglais parlent de “table” ils ne se disent pas c’est un mot français, traduisons le !









Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.







Toi tu ne vas jamais bosser dans la finance , dans les salles de marchés <img data-src=" />

Car, les commentaires dont tu parles, ce n’est rien comparé au vocabulaire utilisé dans ces milieux.



Sinon, je te rassure il y a également beaucoup de mots français qui restent toujours utilisés dans les pays anglo-saxons, genre : rendez vous, croissant, souvenir, au contraire, numéraire etc…Même s’il y a évidemment des équivalents, ils ne se cassent pas forcément la tête à les utiliser. <img data-src=" />



Le 26/01/2013 à 17h 59

Personne n’a parlé du poker, mais c’est encore pire que l’informatique et le jeu vidéo.



Petit exemple sur un forum de poker :



Push facile, mais je trouve que ça devient compliqué de jouer en late game 25/30BB (hier soir je me fais sortir dans un pot que je 6bet/shove au button, et vlan, insta calls TT en BB). Plus tôt je réussis à folder QQ sur un board 273 tricolor ou je just call un raise Utg d’un joueur très Loose P, call sb (KK) je reraise de BB avec JJ, vilain shove pour 75BB A6s et touche son A au turn



<img data-src=" />


Le 26/01/2013 à 18h 07







TheSamFrom1984 a écrit :



Personne n’a parlé du poker, mais c’est encore pire que l’informatique et le jeu vidéo.



Petit exemple sur un forum de poker :



Push facile, mais je trouve que ça devient compliqué de jouer en late game 25/30BB (hier soir je me fais sortir dans un pot que je 6bet/shove au button, et vlan, insta calls TT en BB). Plus tôt je réussis à folder QQ sur un board 273 tricolor ou je just call un raise Utg d’un joueur très Loose P, call sb (KK) je reraise de BB avec JJ, vilain shove pour 75BB A6s et touche son A au turn



<img data-src=" />





(Source)



#mot-dièse Vs #hashtag <img data-src=" /> par JJAbrams (SW VII)<img data-src=" />








brichmarsa a écrit :



Pour l’arabe et qu’on utilise couramment ? café, alcool, couscous, algèbre, chiffre, toubib…

Pour l’allemand: landau, vasistas, nouille, kepi, kraft, nickel…







Ce qui ne fait pas 500 mots, et encore, dans ceux que tu viens de citer, on ne place pas kepi à chaque conversation, pas plus qu’algèbre.







the true mask a écrit :



Toi tu ne vas jamais bosser dans la finance , dans les salles de marchés <img data-src=" />

Car, les commentaires dont tu parles, ce n’est rien comparé au vocabulaire utilisé dans ces milieux.[quote]



Et tu crois que la finance est une référence ! T’as vu dans quelle m* elle nous a foutu économiquement et socialement, et maintenant c’est notre langue que tu veux qu’elle malmène un peu plus arghhhh



[quote]Sinon, je te rassure il y a également beaucoup de mots français qui restent toujours utilisés dans les pays anglo-saxons, genre : rendez vous, croissant, souvenir, au contraire, numéraire etc…Même s’il y a évidemment des équivalents, ils ne se cassent pas forcément la tête à les utiliser. <img data-src=" />







Je suis parfaitement au courant et n’ai en aucun cas la haine de l’Anglais <img data-src=" />



Seulement si ces mots sont employés en Anglais et plus dans la déclinaison Américaine, du reste, c’est de par le côté “prestigieux” en général (rendez-vous pour le côté romantique, par exemple, le croissant pour la qualité gastronomique…). L’emploi des mots Anglais, je me répète, quand leur équivalent en Français existe sans avoir besoin d’une commission de crétins n’a, lui, rien de prestigieux et confine parfois même au ridicule. Je reprends l’exemple du “browser” en plein milieu d’un paragraphe tout en Français…









TheSamFrom1984 a écrit :



(Source)







Oula, c’est du Grand Art, ça <img data-src=" />









brichmarsa a écrit :



Ce qui me choque le plus, ce n’est pas l’utilisation de mots anglais dans un domaine spécialisé que les anglo-saxons ont majoritairement créé et qu’ils ont développé internationalement mais plutôt l’avilissement du francais là ou ça pourrait être évite.







Tout a fait.



J’ai personnellement fait l’acquisition d’un terminal mobile de poche de chez Pomme. Le modèle iTéléphone n°5. Ne désirant pas payer pour le contenu téléchargeable de Oiseaux En Colère, j’ai dû évader mon téléphone afin de ne plus être limité au seul magasin d’application du fabriquant. Le temps de trouver le localisateur universel de ressource pour un magasin alternatif, j’ai rapidement acquis le contenu recherché. Enfin, aussi rapidement que mon fournisseur d’accès me le permet, car n’ayant alors pas accès à une borne de réseau sans fils j’ai du me résoudre à utiliser le groupe spécial mobile de troisième génération.



Rire extérieur fort.









TheSamFrom1984 a écrit :



(Source)







<img data-src=" />



Et moi qui pensais que le vocabulaire des jeux bastons et ses reversals, cross-ups, meaty, footsies… était gratiné, je me pushait le finger dans l’eye ! <img data-src=" />









cesame a écrit :



vu par Erin Burnett sur CNN…





J’aime son accent très “anglais” pour prononcer les mots français ^^; Et en plus, elle finit par un “voulez-vous coucher avec moi…” ^^;

Par contre, elle a un débit de parole un peu trop rapide, comme si elle était pressée de faire son discours car elle a un avion à prendre ^^;

Je suis tout de même d’accord sur les points qu’elle cite.

En plus, dans son dialogue, elle le dit… #hashtag = keyword (mot-clé). Je n’ai pas tout compris, non pas que mon anglais soit nul, plutôt parce qu’elle parle avec une telle rapidité qu’elle bouffe la moitié des mots (je connais aussi des français qui sont pareils, et qui sont incompréhensibles à l’oral ^^;)









DaCaiD a écrit :



Désolé d’être à contre courant, mais grappe, gratuiciel et hameçonnage sont rentrés dans le langage courant. Donc oui, certaines traductions sont ridicules, mais toutes ne le sont pas car certaines ont été adoptées





Pour hameçonnage (phishing), je dois dire que la traduction est plus que correcte, car c’est bien le cas.

Pour le gratuiciel, OK, je veux bien, sauf que c’est juste un raccourci pour dire “logiciel gratuit”, et que si je dis ça à M. ou Mme Michu, le gratuiciel, à part le mot gratuit qui sera compris, le reste… ^^; Alors qu’en disant “logiciel gratuit”, je vois des étoiles dans les yeux des gens, la bave qui coule des lèvres, le nez qui saigne… merde, ça, c’est pour le sexe ^^; (façon manga, bien sûr ^^;)









DoWnR a écrit :



Pour l’utilisation du mot “digital” par l’industrie du film et du disque, l’explication est simple, c’est parce qu’ils nous les mettent bien profond à nous faire repayer une version numérique d’un produit quand on a déjà payé une version “anal-ogique” <img data-src=" />





Sans (100) vouloir y mettre le bordel, c’est vrai que l’abus du terme “digital” à la place de “numérique” est plutôt mal approprié.

De formation automatisme, je n’ai jamais vu dire “digital” lorsque l’on faisait des mesures à l’aide d’un appareil numérique ^^;









Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ?





Les personnes (dont j’avoue sans problème faire partie) faisant ça sont je pense le plus souvent des personnes travaillant dans le domaine de l’informatique.

Pour répondre à ta question, pour beaucoup de raisons : on a commencé à les utiliser avant qu’un équivalent français existe, on continue a les lire tout les jours dans de la documentation, des articles…, certains n’ont pas de bon équivalents (device dans ta liste) et certains ont des équivalents que je trouve moche (courriel) ou complètement débiles (cederom autonome). De plus personnellement j’ai vécu en angleterre et j’ai aujourd’hui beaucoup de client internationaux ce qui n’aide pas à se défaire de cette habitude.









Jiyuu_Hashi a écrit :



Par contre, elle a un débit de parole un peu trop rapide, comme si elle était pressée de faire son discours car elle a un avion à prendre ^^;

Je suis tout de même d’accord sur les points qu’elle cite.

En plus, dans son dialogue, elle le dit… #hashtag = keyword (mot-clé). Je n’ai pas tout compris, non pas que mon anglais soit nul, plutôt parce qu’elle parle avec une telle rapidité qu’elle bouffe la moitié des mots (je connais aussi des français qui sont pareils, et qui sont incompréhensibles à l’oral ^^;)





Pour info elle parle normalement.





Enfin concernant ce fameux mot-dièse, quand une traduction perd son sens original c’est que c’est une mauvaise traduction.









John Shaft a écrit :



je me pushait le finger dans l’eye ! <img data-src=" />





Je me “putais” le finger dans l’eye ! (put = mettre, push = pousser) ^^; (mais bon, tu as tout à fait le droit de pousser ton doigt dans ton oeil ^^;)

[mode cuisinier]

Je m’enfonçais un biscuit chocolaté de marque Cadbury dans l’oeil.

[/mode cuisinier]









Nerdebeu a écrit :



Ce qui ne fait pas 500 mots, et encore, dans ceux que tu viens de citer, on ne place pas kepi à chaque conversation, pas plus qu’algèbre.







“Le” et “la” sont arabes aussi et fréquemment utilisés en Français :)









cesame a écrit :



vu par Erin Burnett sur CNN…





Hahaha elle à tellement raison ! Des mots français il y en a plein en anglais, ils ne vont pas imposer d’équivalents pour autant.



Pour moi ça dépend aussi de la banalité de l’usage du mot. Un mot comme ordinateur est tellement utilisé que ce serait dommage devoir dire “computer”. Enfin on dit bien e-mail… mais courriel est aussi pas mal utilisé. Par contre hashtag est vraiment spécifique à Twitter et quelques autres réseaux sociaux et ne fait pas partie du langage commun, c’est ridicule.



Ce que j’apprécie le plus d’apprendre dans le phénomène d’anglicisme courant avec la mondialisation, c’est le nombre de mots anglais que nous utilisons qui proviennent eux-mêmes de l’ancien français :




  • Challenge (From Old French chalonge, chalenge, from Latin calumnia.)

  • Manager (From Old French manege (“the handling or training of a horse, horsemanship, riding, maneuvers, proceedings”), probably from Old Italian maneggiare (“to handle, manage, touch, treat”), from mano, from Latin manus (“the hand”); see manual.)

  • Device (Old French devis, from Latin divisus, past participle of dividere (“to divide”), thus originally, when goods were being divided among people, a mark put on each item to say who was getting what.)

  • Parking/Park (From Middle English park, from Old French parc (“livestock pen”),…)



    La boucle est bouclée <img data-src=" />



    (sources wiktionary)








bzc a écrit :



Pour info elle parle normalement.





Elle parle comme une mitrailette, comme dirait ma mère ^^;

Un débit peut-être adapté pour des natifs (et encore, comme je l’ai dit, certaines personnes, même en France, sont incompréhensibles du fait de leur vitesse d’élocution), pas pour les autres (et aux Etats-Unis, nombreux sont les gens y vivants et ne parlant pas/ne maîtrisant pas nécessairement la langue).

Une personne publique se doit, à mon sens, surtout dans la presse, d’adapter sa vitesse d’élocution afin que tout le monde puisse comprendre son message, pas juste ralentir sur les termes qu’elle veut faire passer.

Ce n’est que mon opinion (et que je partage avec moi-même ^^;).







bzc a écrit :



Enfin concernant ce fameux mot-dièse, quand une traduction perd son sens original c’est que c’est une mauvaise traduction.





Surtout que “hash”, en tant que “fagot” est un mot qui veut dire ce qu’il veut dire… un lot de trucs (branches, poireaux, etc.).

Je propose “fagot d’étiquettes” (c’est pas pire que la traduction officielle, et en plus… c’est la vérité ^^;)



Ce qui me dérange surtout dans cette francisation à outrance, en dehors du fait que ça rend la phrase totalement ridicule, est que c’est long! Mais long! Les anglais l’ont bien compris. Ils utilisent des mots très courts et concis, alors que le français encourage à mettre des patés, à en faire des tonnes et abuser des tournures de phrase. Comme les habitants de la France, en fait.



Moralité, le français, c’est super pour faire de la dissertation et de la poésie. Pour le technique, c’est de la m…








Zyami a écrit :



Il ne faut pas oublier non plus qu’il y a une époque vraiment pas lointaine, en France, on parlait couramment le breton, l’alsacien, le catalan, le languedocien, le gaga, l’auvergnat, le ch’timi et j’en oubli une ribambelle

Si je te parle de fouilla, de beausaigne, matru, garagna je pense pas que tu me comprendras <img data-src=" />



l’oc <img data-src=" /> (et son patois le provencal, ainsi que le patois du provencal, le nicois (bien que ceux-ci ne reconnaitront jamais que le nicois est un patois du provencal…) <img data-src=" /> )









Patch a écrit :



l’occitan <img data-src=" /> (et son patois le provencal, ainsi que le patois du provencal, le nicois (bien que ceux-ci ne reconnaitront jamais que le nicois est un patois du provencal…) <img data-src=" /> )



c’est mieux avec le mot complet <img data-src=" /> (pas pratique d’écrire en commencant à s’endormir <img data-src=" />)









styX-Xyts a écrit :



Commence par aller le dire aux ‘ricains.

to compute veut d’ailleurs dire calculer .







Très juste, d’ailleurs, il y a 40 ans, une règle à calcul s’appelait computer aux US !!!



Une autre traduction qui est rentré dans les mœurs ; AROBASE

Alors qu’on dit AT partout ailleurs dans le monde <img data-src=" />








von-block a écrit :



<img data-src=" /><img data-src=" /><img data-src=" />



Petite histoire du QUÉBEC



S’il y a bien un endroit dans la francophonie en ce moment qui essaie le plus possible d’utiliser des mots français dans le secteur des nouvelles technologies, c’est bien au Québec.





Mais voilà en effet, il y a beaucoup de mots anglais ici.



Pourquoi?



Car voyez-vous, le Québec c’est fait envahir par les Anglais et jusqu’en 1960, nous étions exploités par des industriels anglais qui nous obligeaient à parler anglais au travail.



Puis vinrent la révolution et l’affirmation du français chez nous.



Malheureusement, tous les mots anciens anglais sont restés (car complètement ancrés dans notre culture. Les dommages étaient déjà faits, 200 ans d’exploitation avaient fait son effet)



Par contre, depuis cette époque, nous essayons de ne pas massacrer plus notre langue en introduisant encore plus d’anglais dans les nouveaux mots.



Il n’y a rien de ridicule à franciser un terme technique. C’est nous qui le trouvons ridicule, pas le mot en lui-même.





À l’écrit oui, mais à l’oral pas sûr… Je vis à Montréal actuellement, et j’entends beaucoup de jeunes québécois dans mon université utiliser une masse d’anglicismes alors que des équivalents français existent. Le dernier en date qui m’a bien choqué est « y a-tu un endroit pour “plugger” mon “laptop” ? », y a de quoi se foutre en l’air avec ça.



Enfin, je dis ça mais si ça se trouve, les jeunes à l’extérieur de Montréal se débrouillent mieux…?



Arf arf arf je m’esbaudis….. J’ai appris pratiquement la nouvelle traduction “mot dièse” presque en même temps que ce ???hashtag??? dont je ne sais toujours pas exactement à quoi il sert (non, je ne vais jamais sur Twitter, d’ailleurs je préférerais Cuicui <img data-src=" />)



Rassurons-nous, les anglo-saxons en échange utilisent vraiment beaucoup de mots français, souvent sortis de leur sens d’origine d’ailleurs.



Il est en fait plus gênant encore de trouver du matériel aux dimensions exprimées en pouces, ce qui peut compliquer les choses dans certains cas. Bizarre que, malgré leur adhésion de principe à l’OSI, les USA aient gardé dans les faits leur système ringard pour les poids et mesures. Vu, le thermomètre médical <img data-src=" /> ?








bzc a écrit :



Les personnes (dont j’avoue sans problème faire partie) faisant ça sont je pense le plus souvent des personnes travaillant dans le domaine de l’informatique.

Pour répondre à ta question, pour beaucoup de raisons : on a commencé à les utiliser avant qu’un équivalent français existe, on continue a les lire tout les jours dans de la documentation, des articles…, certains n’ont pas de bon équivalents (device dans ta liste) et certains ont des équivalents que je trouve moche (courriel) ou complètement débiles (cederom autonome). De plus personnellement j’ai vécu en angleterre et j’ai aujourd’hui beaucoup de client internationaux ce qui n’aide pas à se défaire de cette habitude.







Navigateur, périphérique, appareil existent depuis un paquet de temps, je ne parle même pas de caractéristiques ou autres. N’y avait-il pas un gestionnaire de périphériques sous Win 95 ?







sleipne a écrit :



“Le” et “la” sont arabes aussi et fréquemment utilisés en Français :)







Certainement pas, “le” vient du Latin “ille” et “la” de “illa”, tu dois confondre avec le “al” Espagnol qui lui vient de l’Arabe.







babelouest a écrit :



Il est en fait plus gênant encore de trouver du matériel aux dimensions exprimées en pouces, ce qui peut compliquer les choses dans certains cas.







M’en cause pas.. Le nombre de fois où je sors mon mètre (sans rire en plus) <img data-src=" />









Nerdebeu a écrit :



Comme je l’ai déjà dit, on a parfois ici des commentaires écrits en Français correct, voire très correct, et patatras, on ne peut s’empêcher de coller un “browser”, “device” ou autres “features”. Pourquoi changer de langue alors que des équivalents existent ou existaient depuis l’origine ? Se la “péter” et faire branché ? Oups, pardon “in” ? Je trouve ça aussi ringard que le “mot-dièse”.





Je suis tout à fait d’accord avec vous.



Je connais des gens qui, effectivement, se la pète avec des mots anglais, parfois utilisés à tort et à travers, mais qui sont incapables de m’expliquer ce qu’ils veulent dire au juste et qui ne parviennent pas à écrire une phrase sans une flopée de fautes d’orthographe.



Le pire, c’est que si vous leur faites remarquer que de moins en moins de gens savent écrire correctement dans notre langue, ils vous raillent !

Comme quoi on peut être bourré de diplômes et être ignare.









panda09 a écrit :



Je suis tout à fait d’accord avec vous.



Je connais des gens qui, effectivement, se la pète avec des mots anglais, parfois utilisés à tort et à travers, mais qui sont incapables de m’expliquer ce qu’ils veulent dire au juste et qui ne parviennent pas à écrire une phrase sans une flopée de fautes d’orthographe.



Le pire, c’est que si vous leur faites remarquer que de moins en moins de gens savent écrire correctement dans notre langue, ils vous raillent !

Comme quoi on peut être bourré de diplômes et être ignare.







J’ai enfin l’impression de ne pas être un extra-terrestre, merci <img data-src=" />









Nerdebeu a écrit :



Navigateur, périphérique, appareil existent depuis un paquet de temps, je ne parle même pas de caractéristiques ou autres. N’y avait-il pas un gestionnaire de périphériques sous Win 95 ?





Navigateur existe depuis longtemps certes mais au début de l’internet il n’était pas encore utilisé dans ce sens.

Device a d’autres sens que périphériques je pense, par exemple dans les réseaux je ne parlerai pas de périphérique pour un routeur, un switch (ou commutateur pour te faire plaisir), un acces point (ou borne d’acces pour te faire plaisir), donc j’emploie device.









Nerdebeu a écrit :



Ce qui ne fait pas 500 mots, et encore, dans ceux que tu viens de citer, on ne place pas kepi à chaque conversation, pas plus qu’algèbre.





Ne généralise pas ton cas, tout le monde ne pense ou ne parle pas d’informatique à longueur de journée, tout dépend du domaine dans lequel tu te trouves et mes mots ne sont que des exemples.

Ma mère n’as jamais du dire le mot news et encore moins hashtag, un instituteur doit très souvent parler d’algèbre et un militaire doit parler de son kepi plusieurs fois dans la journée si il défile le 14 juillet, et toutes ces personnes doivent parler ou penser au café plusieurs fois par jours. D’ailleurs tout en étant informaticien, il m’arrive de parler d’autre chose sans jamais placer un mot anglais dans mes phrases, et même au boulot, je parles plus souvent de batchs et de jobs que de browser.









bzc a écrit :



Navigateur existe depuis longtemps certes mais au début de l’internet il n’était pas encore utilisé dans ce sens.

Device a d’autres sens que périphériques je pense, par exemple dans les réseaux je ne parlerai pas de périphérique pour un routeur, un switch (ou commutateur pour te faire plaisir), un acces point (ou borne d’acces pour te faire plaisir), donc j’emploie device.









Je doute que la plupart des intervenants ici ait cotoyé de près les premiers temps de l’Internet, et depuis sa démocratisation, à savoir passé la moitié des années 90, on employait déjà le terme de navigateur soit donc une vingtaine d’années…



Et le premier sens de device en Anglais c’est…Appareil <img data-src=" />









brichmarsa a écrit :



Ne généralise pas ton cas, tout le monde ne pense ou ne parle pas d’informatique à longueur de journée, tout dépend du domaine dans lequel tu te trouves et mes mots ne sont que des exemples.

Ma mère n’as jamais du dire le mot news et encore moins hashtag, un instituteur doit très souvent parler d’algèbre et un militaire doit parler de son kepi plusieurs fois dans la journée si il défile le 14 juillet, et toutes ces personnes doivent parler ou penser au café plusieurs fois par jours. D’ailleurs tout en étant informaticien, il m’arrive de parler d’autre chose sans jamais placer un mot anglais dans mes phrases, et même au boulot, je parles plus souvent de batchs et de jobs que de browser.







Il y a encore des kepis à l’armée ? Dans les liens que je t’ai données, il n’y a pas 20 % des mots des listes qui soient couramment usités, donc faut arrêter de délirer. Le Français est basé à plus de 90 % sur le Latin ou le Grec, même le Gaulois n’a laissé que peu de traces.



Pour te monter l’importance toute relative de l’Allemand et de l’Arable dans la langue Française, je t’invite à lire la page 16 de ce PDF:http://goo.gl/KUS3P



Où tu verras que ces langues apparaissent loin derrière d’autres, le Germanique Ancien n’étant pas à proprement parler de l’Allemand.









Nerdebeu a écrit :



Je doute que la plupart des intervenants ici ait cotoyé de près les premiers temps de l’Internet, et depuis sa démocratisation, à savoir passé la moitié des années 90, on employait déjà le terme de navigateur soit donc une vingtaine d’années…





Certes :) Mais en même temps browser n’est pas un terme que j’utilise tant que ça donc je vais pas le défendre plus.



Cependant pour device et d’autres termes je persiste, je ne me vois pas utiliser “appareil” ou “périphérique” pour un routeur, aucun des deux me semble adapté.



Bref tout ça pour dire que (la plus part en tout cas) des gens n’utilisent pas des mots anglais pour “se la peter” comme tu dis. Est-ce que tu as l’impression de te la péter quand tu utilises email ? C’est juste rentré dans le vocabulaire courant …










kikoo25 a écrit :



Une autre traduction qui est rentré dans les mœurs ; AROBASE

Alors qu’on dit AT partout ailleurs dans le monde <img data-src=" />





Arobase n’est pas une traduction, c’est un signe qui existe dans la typographie depuis bien avant l’informatique et c’est la contraction de “a rond bas” (pour ce que j’en sais).



Si je trouve ce caractère dans un texte en français, je l’appelle ainsi alors que j’utilise plutôt sa désignation anglaise dans le cas d’une adresse mail, le “at” donnant une indication de destination que le “arobase” n’a pas. D’ailleurs avant la démocratisation d’internet, c’est plutôt la désignation anglaise qui avait cours dans la boite américaine pour qui je bossais. Si la désignation française s’est aussi vite répandue c’est que les personnes non informaticienne ne comprenaient pas forcement la correspondance at=@ quand tu donnais ton adresse mail alors que ça ce fait de suite quand tu leur dis “arobase”.









bzc a écrit :



Certes :) Mais en même temps browser n’est pas un terme que j’utilise tant que ça donc je vais pas le défendre plus.



Cependant pour device et d’autres termes je persiste, je ne me vois pas utiliser “appareil” ou “périphérique” pour un routeur, aucun des deux me semble adapté.



Bref tout ça pour dire que (la plus part en tout cas) des gens n’utilisent pas des mots anglais pour “se la peter” comme tu dis. Est-ce que tu as l’impression de te la péter quand tu utilises email ? C’est juste rentré dans le vocabulaire courant …







Et pourtant les anglophones ne répugnent pas à l’idée d’utiliser leur simple appareil <img data-src=" />.



J’ai dit que je ne voyais pas l’intérêt d’utiliser des mots Anglais quand ORIGINELLEMENT les mots Français existaient. Pour email, ce n’est pas le cas, on a inventé mél ou courriel bien après, deux mots que je trouve plus ou moins ridicules (surtout le premier).



Et je maintiens que certains ici veulent se la péter, j’en suis totalement convaincu, tu ne me feras pas changer d’opinion à ce propos. J’ai bien dit certains…









Nerdebeu a écrit :



Pour te monter l’importance toute relative de l’Allemand et de l’Arable dans la langue Française, je t’invite à lire la page 16 de ce PDF:http://goo.gl/KUS3P



Où tu verras que ces langues apparaissent loin derrière d’autres, le Germanique Ancien n’étant pas à proprement parler de l’Allemand.





<img data-src=" />

Très intéressant.

Je savais que notre langue comportait du germain et bon nombre de mots issus du gaulois, de l’arabe, etc…



Là, on a des détails, des chiffres, etc…









Nerdebeu a écrit :



Et pourtant les anglophones ne répugnent pas à l’idée d’utiliser leur simple appareil <img data-src=" />.



J’ai dit que je ne voyais pas l’intérêt d’utiliser des mots Anglais quand ORIGINELLEMENT les mots Français existaient. Pour email, ce n’est pas le cas, on a inventé mél ou courriel bien après, deux mots que je trouve plus ou moins ridicules (surtout le premier).



Et je maintiens que certains ici veulent se la péter, j’en suis totalement convaincu, tu ne me feras pas changer d’opinion à ce propos. J’ai bien dit certains…







Et pourtant mail vient du mot français malle lié à la poste et qu’on a pu entendre dans des films “historiques”…



Je crois que tu as raison sur un point, on n’arrivera de toute façon pas a te démontrer que la majorité des personnes venant ici ont un lien de près ou de loin avec l’informatique et que les anglicismes qu’ils utilisent ne sont que leur habitudes de langages quand ils s’adressent à d’autres personnes ayant les mêmes liens ;)

J’avoue que dans mon cas, je cherche à trouver des mots français aussi précis que les mots anglais quand je m’adresse a des néophytes mais que ce n’est pas toujours simple. Va expliquer ce qu’est un job ou un batch dans le monde de la production informatique alors que ton interlocuteur a déjà du mal à comprendre ce qu’est la production informatique.









brichmarsa a écrit :



Et pourtant mail vient du mot français malle lié à la poste et qu’on a pu entendre dans des films “historiques”…







Oui la malle Poste… C’est l’exemple type de ce qu’on appelle “mot voyageur” en linguistique.







Je crois que tu as raison sur un point, on n’arrivera de toute façon pas a te démontrer que la majorité des personnes venant ici ont un lien de près ou de loin avec l’informatique et que les anglicismes qu’ils utilisent ne sont que leur habitudes de langages quand ils s’adressent à d’autres personnes ayant les mêmes liens ;)





Ah oui parce que ces professionnels de la profession seraient incapable de se comprendre en utilisant des mots Français, lorsque ceux-ci pré-existaient avant même qu’il ne touchent à un PC ? Et comme tu le dis toi même, pour ceux qui ont un lien de près ou de loin, ce qui, pour ces derniers est encore plus “accablant”.





J’avoue que dans mon cas, je cherche à trouver des mots français aussi précis que les mots anglais quand je m’adresse a des néophytes mais que ce n’est pas toujours simple. Va expliquer ce qu’est un job ou un batch dans le monde de la production informatique alors que ton interlocuteur a déjà du mal à comprendre ce qu’est la production informatique.





Et sois en loué, je vais t’aider: navigateur, “périfs” ou appareil, caractéristiques ne sont pas des mots si difficiles à retenir <img data-src=" /> . Je n’ai jamais parlé de termes très techniques, mais de termes génériques qui existaient déjà en Français à l’origine d’Internet.



N.D.A: Pour le coup, il y a des moments où je me demande vraiment si j’écris Français tant je vois qu’on n’a pas l’air de toujours saisir mon propos.









panda09 a écrit :



<img data-src=" />

Très intéressant.

Je savais que notre langue comportait du germain et bon nombre de mots issus du gaulois, de l’arabe, etc…



Là, on a des détails, des chiffres, etc…







Je conseille vivement la lecture des ouvrages d’Henriette Walter, vieille linguiste bourrée d’humour et puits de science.



Le Germain par l’apport des Francs, principalement. Pour le Gaulois, c’est bien moins qu’on ne pourrait le croire et lié surtout à certains secteurs (agriculture, par exemple)









Nerdebeu a écrit :



Ah oui parce que ces professionnels de la profession seraient incapable de se comprendre en utilisant des mots Français, lorsque ceux-ci pré-existaient avant même qu’il ne touchent à un PC ? Et comme tu le dis toi même, pour ceux qui ont un lien de près ou de loin, ce qui, pour ces derniers est encore plus “accablant”.





Quand les mots ont pour eux un sens très précis, pourquoi utiliser un mot français qui l’est moins ? Tu n’as pas l’air de comprendre que c’est un jargon professionnel et cette situation se retrouve dans d’autres domaines. Pour te donner un exemple, quand un chirurgien parle de clamp a un collègue, je ne crois pas qu’il dise “pince servant a serrer”, si ? J’ai aussi assisté a des conversations d’instits qui utilisaient des mot qui leur étaient propres et ils ne les détaillaient pas pour moi.







Nerdebeu a écrit :



Et sois en loué, je vais t’aider: navigateur, “périfs” ou appareil, caractéristiques ne sont pas des mots si difficiles à retenir <img data-src=" /> . Je n’ai jamais parlé de termes très techniques, mais de termes génériques qui existaient déjà en Français à l’origine d’Internet.





Quand je dis browser ou windows explorer, mon collegue sait de suite de quoi je parles, quand je dis explorateur, les 34 des personnes non informaticiennes ne comprennent pas si je parles de l’explorateur windows ou de l’outils avec le quel ils vont se connecter sur le web.

Soit en loué aussi, je vais t’apprendre que malheureusement l’informatique ne se limite pas aux 3 mots que tu viens de citer, encore une fois quand tu touches un domaine de prêt, tu as besoin d’être plus précis que ça.







Nerdebeu a écrit :



N.D.A: Pour le coup, il y a des moments où je me demande vraiment si j’écris Français tant je vois qu’on n’a pas l’air de toujours saisir mon propos.





Pour le coup, je te rassure, “on” pense la même chose à ton propos. ;)









brichmarsa a écrit :



Quand les mots ont pour eux un sens très précis, pourquoi utiliser un mot français qui l’est moins ? Tu n’as pas l’air de comprendre que c’est un jargon professionnel et cette situation se retrouve dans d’autres domaines. Pour te donner un exemple, quand un chirurgien parle de clamp a un collègue, je ne crois pas qu’il dise “pince servant a serrer”, si ? J’ai aussi assisté a des conversations d’instits qui utilisaient des mot qui leur étaient propres et ils ne les détaillaient pas pour moi.







Je reprends… Device en Anglais signifie dans sa toute première définition : appareil…Génial de précision et de spécificité ! Bonjour le jargon professionnel alors que c’est un mot totalement usuel en Anglais et totalement générique !









Soit en loué aussi, je vais t’apprendre que malheureusement l’informatique ne se limite pas aux 3 mots que tu viens de citer, encore une fois quand tu touches un domaine de prêt, tu as besoin d’être plus précis que ça.





Je le sais pertinemment mais je parlais et ne parle toujours pas de mots qui sont extrêmement pointus, mais de termes que mêmes les Michus connaissent.







Pour le coup, je te rassure, “on” pense la même chose à ton propos. ;)





Je pense sincèrement que beaucoup ne savent pas lire. Lorsque je suis obligé de répéter maintes fois que je parle de mots qui existaient déjà avant que la majorité ne touche un PC, et qu’on confond avec un prétendu intégrisme franchouillard ou je ne sais quoi, il y a de quoi se poser des questions.



Je récuse cette commission qui donne des noms bidons à des termes anglais lorsque les mots français n’existent pas, car ce n’a strictement aucun sens. Ce que je dis, c’est pourtant simple, lorsque les mots Français existent, d’origine, on les utilise



Allez, j’arrête là ce débat stérile: tu as tout a fait raison ! :)

Et ce n’est pas comme si ces personnes qui venaient de toucher un pc s’intégraient dans un milieu professionnel qui a déjà ses codes et son vocabulaire depuis 30 ans.








brichmarsa a écrit :



Allez, j’arrête là ce débat stérile: tu as tout a fait raison ! :)

Et ce n’est pas comme si ces personnes qui venaient de toucher un pc s’intégraient dans un milieu professionnel qui a déjà ses codes et son vocabulaire depuis 30 ans.







En ce cas, ce sont eux les fautifs… Brûlons-les ! <img data-src=" />









Berri-UQAM a écrit :



À l’écrit oui, mais à l’oral pas sûr… Je vis à Montréal actuellement, et j’entends beaucoup de jeunes québécois dans mon université utiliser une masse d’anglicismes alors que des équivalents français existent. Le dernier en date qui m’a bien choqué est « y a-tu un endroit pour “plugger” mon “laptop” ? », y a de quoi se foutre en l’air avec ça.



Enfin, je dis ça mais si ça se trouve, les jeunes à l’extérieur de Montréal se débrouillent mieux…?







Les jeunes ce sont des jeunes.



Ce sera toujours cool pour eux de parler anglais.



Par contre, ailleurs, dans le monde plus pro et adulte et aussi dans les médias articles de journaux (faire la lecture du blogue techno de Radio-Canada par exemple), tu vois l’effort qui est fait pour à peu prêt tout franciser.




Bof de toute façon hashtag, mot-dièse peut importe



Tout ça pour se retrouver avec une jeunesse pareille sur Twitter <img data-src=" />








Zyami a écrit :



A vrai dire l’Angleterre, ou plutôt le royaume uni est à 1H30 de TGV de Paris, mais de par ma situation géographique (Saint Etienne) je suis plus proche de l’Italie, la Suisse voir l’Espagne.

Si on regarde bien d’ailleurs, l’Europe est coupé en 2, au sud les pays avec une langue latine (Italie, France, Espagne, Roumanie plus la Grèce et au nord les pays Saxon (Allemagne, Danemark, royaume uni). je ne connais pas le suédois ni le norvégien, mais d’une manière globale ces pays ont plus de facilité à maîtriser l’anglais qu’un latin ou un grec.



A cela, on peut rajouter le slovène, le tchèque, le lituanien, le polonais, le hongrois, le lituanien etc etc, en réalité l’influence anglaise est anecdotique au milieu de toutes ces cultures.



Pour l’histoire, Diablo 3 est un jeu qui propose de jouer en coop, les serveurs sont européens, il ni a pas de serveurs spéciale francophonie.

Le fait est que je joue régulièrement avec un italien, un allemand et une tchèque, aucun d’entre nous ne peut utiliser sa langue maternelle au risque d’être incompris par au moins l’un de d’entre nous.



La conséquence est qu’on utilise uniquement des termes anglais, voir des abréviations (GG, AFK, nope etc), c’est le seul dénominateur commun à tous, on a tous appris au moins l’anglais à l’école.





je vais faire mon chieur tatillon mais il y a aussi une part de mimétisme pour la jeune génération <img data-src=" />









Twipeep a écrit :



Ce que je trouve particulièrement dommage dans cette histoire, et je trouve étrange de n’avoir vu personne relever ça, c’est qu’il ne s’agit pas d’un dièse mais d’un croisillon.







personne ne l’a relevé en dehors d’une bonne douzaine de personnes dans la news initiale <img data-src=" />



Et en ce qui me concerne je pense que marquer cette différence en français, c’est du pédantisme (ça n’enlève rien à la pauvreté d’adaptation de “mot-dièse”)



Comme je l’ai déjà noté avant, on appuie pas sur la touche croisillon du téléphone, mais sur la touche dièse, pareil sur un clavier français n’en déplaise à tous les typographes de comptoir.



Le typographe est d’ailleurs une race bien étrange d’individus qui cherchent à se distinguer par toutes les bizarreries possibles : ils vous soutiendront mordicus qu’espace est féminin et ils vous parleront de leurs “oeils” (et non de leurs yeux comme tout humain normal)









brichmarsa a écrit :



Quand à l’exemple du Quebec, c’est assez risible vu le nombre de mots anglais qu’ils utilisent au quotidien.







Combien de temps t’es resté au Québec… deux semaines? Quant au langage populaire, il diffère en effet du français utilisé par les médias comme en France d’ailleurs. Au moins chez-nous on fait pas du “shopping”, on magasine; on va pas dans un “drug store”, on va à la pharmacie; on place pas son auto dans un “parking”, mais dans un stationnement; on envoie un courriel et pas un mail. Désolé, mais la France n’a pas de leçon à donner au Québec en matière de langue.









Yutani a écrit :



je vais faire mon chieur tatillon mais il y a aussi une part de mimétisme pour la jeune génération <img data-src=" />







Bien sur et le plus commun est “lol” qui est carrément devenu un terme francisé à part entière, peut plus simple à taper au clavier que mdr.



Faut dire qu’au début des MMO c(était serveur US et rien d’autre quasi, donc oui, en une 15aine d’année, ça c’est a passé à une nouvelle génération.









von-block a écrit :



Par contre, ailleurs, dans le monde plus pro et adulte et aussi dans les médias articles de journaux (faire la lecture du blogue techno de Radio-Canada par exemple), tu vois l’effort qui est fait pour à peu prêt tout franciser.





J’en conviens <img data-src=" />



Euh je pense que tu te trompes Nil quand tu parles de digital et de rapport avec les doigts.

Je vois ce que tu veux dire, mais digital (en anglais) ca vient de digit qui veut dire chiffre. Et en anglais toujours, digital s’oppose à analogic, donc je vois pas ou est l’abus de langage de la part des pros de la musique ou autre d’employer ce terme sans rapport à une utilisation ou un fonctionnement qui implique les doigts.








styX-Xyts a écrit :



Voilà un problème de la traduction, c’est que ça perd en précision. Dans ta traduction de cloud computing, computing n’est pas du tout bien traduit ! le cloud computing n’est pas du tout que du stockage dans le cloud (ce terme est devenu commercial et utilisé par des services qui te vendent du stokage, par exemple Mega), mais bien plus que cela, c’est d’abord fait pour mutualiser les puissances de calcul de serveurs afin de faire des économies d’énergie, to compute veut d’ailleurs dire calculer ; cloud non plus n’est pas vraiment précis, le stockage est bien dématérialisé quand tu gardes en local les données sur ton disque dur, c’est une dématérialisation à travers le réseau.

Ce n’est pas si facile de trouver une traduction précise.







Je propose “informatique déportée”.<img data-src=" />









Dellara a écrit :



Combien de temps t’es resté au Québec… deux semaines? Quant au langage populaire, il diffère en effet du français utilisé par les médias comme en France d’ailleurs. Au moins chez-nous on fait pas du “shopping”, on magasine; on va pas dans un “drug store”, on va à la pharmacie; on place pas son auto dans un “parking”, mais dans un stationnement; on envoie un courriel et pas un mail. Désolé, mais la France n’a pas de leçon à donner au Québec en matière de langue.









Sauf qu’en anglais, “mail” ne désigne pas un courriel, mais un courrier postal. Dans le même genre on a “trip”, en anglais signifie “voyage”, de façon parfaitement littérale (tu parles à un anglais de “bad trip”, il ne voit pas ce que tu entends par là). Les défenseurs de notre belle langue oublient parfois qu’elle se défends toute seule.



Le 27/01/2013 à 21h 45







Dellara a écrit :



Combien de temps t’es resté au Québec… deux semaines? Quant au langage populaire, il diffère en effet du français utilisé par les médias comme en France d’ailleurs. Au moins chez-nous on fait pas du “shopping”, on magasine; on va pas dans un “drug store”, on va à la pharmacie; on place pas son auto dans un “parking”, mais dans un stationnement; on envoie un courriel et pas un mail. Désolé, mais la France n’a pas de leçon à donner au Québec en matière de langue.





Rien que pour la traduction systématique des titres de film, ça me ferait mal d’être au Québec.

Terminateur ? Hommes en noir ? Seriously ?









Dellara a écrit :



Combien de temps t’es resté au Québec… deux semaines? Quant au langage populaire, il diffère en effet du français utilisé par les médias comme en France d’ailleurs. Au moins chez-nous on fait pas du “shopping”, on magasine; on va pas dans un “drug store”, on va à la pharmacie; on place pas son auto dans un “parking”, mais dans un stationnement; on envoie un courriel et pas un mail. Désolé, mais la France n’a pas de leçon à donner au Québec en matière de langue.







Je suis plutôt d’accord avec brichmarsa… À côté de cette défense permanente du français au Quebec, les quebecois utilisent un nombre de mot anglais quotidiennement assez affolant. Ils vont te raconter une joke a un party sur leur job cheap parce qu’ils ont été obligé de canceller un rendez-vous qui était pourtant cédulé avec leur boss complétement fucké et terminer leur phrase par anyway… Limite ils vont te chanter une toune dessus (de l’anglais tune mais le savent-ils encore vraiment ?)



Bref de qui se moque-t-on ? <img data-src=" />









Dellara a écrit :



Combien de temps t’es resté au Québec… deux semaines? Quant au langage populaire, il diffère en effet du français utilisé par les médias comme en France d’ailleurs. Au moins chez-nous on fait pas du “shopping”, on magasine; on va pas dans un “drug store”, on va à la pharmacie; on place pas son auto dans un “parking”, mais dans un stationnement; on envoie un courriel et pas un mail. Désolé, mais la France n’a pas de leçon à donner au Québec en matière de langue.







Juste pour dire, je n’ai jamais vu, lu, ou entendu “drug store” en France. On dit pharmacie. Une anecdote quand-même d’une connaissance qui a vécu au Québec. Une remarque d’une québecoise qui a cru bon de lui faire la remarque “vous les français, vous pluguez tout le temps des mots anglais dans vos phrases”. Ahem…



arrêtons le charabiat franco-francais !

Tu bosses dans l’informatique mais tu veux pas parler/utiliser des termes anglophones ?



Changes de métier <img data-src=" /> !!!








Liam a écrit :



Je propose “informatique déportée”.<img data-src=" />







Ça rappelle pas un peu la solution finale ça ? =P









styX-Xyts a écrit :



Ça rappelle pas un peu la solution finale ça ? =P







http://en.wikipedia.org/wiki/List_of_collaborative_software



C’est vrai que ça commence à sentir mauvais. <img data-src=" />



“Programme de collaboration au moyen d’informatique déportée” ça commence à sentir le gaz. <img data-src=" />









naemo a écrit :



Euh je pense que tu te trompes Nil quand tu parles de digital et de rapport avec les doigts.

Je vois ce que tu veux dire, mais digital (en anglais) ca vient de digit qui veut dire chiffre. Et en anglais toujours, digital s’oppose à analogic, donc je vois pas ou est l’abus de langage de la part des pros de la musique ou autre d’employer ce terme sans rapport à une utilisation ou un fonctionnement qui implique les doigts.







Parce qu’ils l’utilisent en français, comme un mot français (avec l’accord notamment, cf la chaîne Game One qui se veut “la chaîne de la génération digitale”), or le mot existe en français, et il n’a pas du tout le sens du “digital” anglais.









zogG a écrit :



Est-ce que les autres pays européens font la même chose ? par exemple L’Allemagne, ils doivent bien avoir le même genre d’institution non? ça doit être beau aussi chez eux <img data-src=" />







Ben le royaume du franglais c’est quand même le Lux (et un peu la Belgique) <img data-src=" />









Liam a écrit :



Juste pour dire, je n’ai jamais vu, lu, ou entendu “drug store” en France. On dit pharmacie. Une anecdote quand-même d’une connaissance qui a vécu au Québec. Une remarque d’une québecoise qui a cru bon de lui faire la remarque “vous les français, vous pluguez tout le temps des mots anglais dans vos phrases”. Ahem…







Pourtant, fût un temps où les drogueries foisonnaient en nos centres villes <img data-src=" />









pti_pingu a écrit :



Ben le royaume du franglais c’est quand même le Lux (et un peu la Belgique) <img data-src=" />







Surtout qu’en essayant de parler le Néerlandais, l’anglais soulage énormément. (comme je ne pratique pas, ça devient dur à la longue et j’oublie vite <img data-src=" /> )









Dellara a écrit :



Combien de temps t’es resté au Québec… deux semaines? Quant au langage populaire, il diffère en effet du français utilisé par les médias comme en France d’ailleurs. Au moins chez-nous on fait pas du “shopping”, on magasine; on va pas dans un “drug store”, on va à la pharmacie; on place pas son auto dans un “parking”, mais dans un stationnement; on envoie un courriel et pas un mail. Désolé, mais la France n’a pas de leçon à donner au Québec en matière de langue.





Je regardes un peu la tv, comme tout le monde, j’ai une ou deux personnes quebecoises dans mes contacts FB, de même que j’en ai eu comme collegues, du coup je me rend un peu compte quand même. ..



Et sur le coup détends toi car “désolé”, mais ce sont plutôt certains québequois qui essaient de donner des leçons aux Français sur ce point, pas l’inverse, A chaque débat sur la langue française on voit revenir leur exemple à a la charge concernant leur grande capacité à défendre la langue envers et contre tous et je rappelle juste le principe de la brindille et de la poutre sur ce point.