Un an après la crise thaïlandaise, Western Digital fait son bilan

Un bilan très bénéficiaire

Après les inondations thaïlandaises de 2011, Western Digital a vu sa production s'effondrer à la fin de l'année, perdant ainsi sa place de n°1 mondial au profit de son compatriote Seagate. Depuis, ses usines ont été réparées et sa production a donc été relancée, lui permettant de retrouver son rang. Cette semaine, le constructeur a publié le bilan de son dernier trimestre 2012, logiquement incomparable à celui de l'année précédente.

Une fin d'année 2011 difficile

À partir du mois de juillet 2011, des pluies et tempêtes gigantesques ont causé des inondations impressionnantes en Thaïlande, notamment à Bangkok. Un problème majeur pour le pays et sa population, mais aussi pour les fabricants de disques durs. La plupart des acteurs de ce secteur ont en effet leurs usines de production dans ce pays asiatique. Résultat, les troisième et quatrième trimestres 2011 ont été catastrophiques pour le marché des disques durs. Non seulement cela a entrainé des pénuries, ce qui n'a pas été sans problème pour de nombreux professionnels, mais cela a aussi eu pour impact une très forte inflation du marché.


Cette pénurie a continué, dans des proportions moindres toutefois, jusqu'à la moitié de l'année 2012. Quant à l'inflation, les constructeurs ont profité de l'aubaine pour garder des tarifs élevés et ainsi de belles marges, générant des bénéfices importants. Aujourd'hui encore, les tarifs des disques durs n'ont pas rejoint ceux d'avant-crise, alors que la production est bel et bien repartie.

Une production repartie

Western Digital, par exemple, a écoulé 59,2 millions de disques durs au dernier trimestre 2012, contre 28,5 millions l'an passé. Une multiplication par deux de la production qui lui a permis de réaliser un chiffre d'affaires de 3,8 milliards de dollars (+91,6 %) et un bénéfice net de 335 millions de dollars (+131 %).


Notez toutefois qu'il ne s'agit pas ici de résultats records. Au deuxième trimestre 2012, alors que sa production avait repris du poil de la bête et que Western Digital digérait la filiale stockage d'Hitachi, la société américaine annonçait la livraison de 71 millions de disques durs. Un record absolu aujourd'hui encore pour un seul constructeur en seulement trois mois. Et du fait des tarifs élevés de l'époque, WD réalisa un chiffre d'affaires de 4,754 milliards de dollars sur la période, pour un bénéfice de 745 millions de dollars. Deux records à nouveau.

Une demande molle, compensée par des tarifs élevés

La crise de la fin d'année 2011 a donc été passée sans encombre pour Western Digital, qui a su redresser sa production tout en profitant de l'inflation générale du marché. Néanmoins, avec seulement 59,2 millions de disques écoulés, WD peut être déçu, ce résultat étant quasi équivalent au troisième trimestre 2011, ceci alors que la filiale disques durs d'Hitachi ne lui appartenait pas encore. Cela prouve la mollesse du marché des PC, qui a handicapé bien des acteurs du marché, de Microsoft à AMD.


Enfin, sachez que les tarifs moyens des disques durs vendus par WD, après avoir bondi de 46 à 69 $ suite aux inondations, n'ont cessé de se réduire ensuite, passant à 68 $ au premier trimestre 2012, 65 $ trois mois plus tard, et 62 $ au troisième trimestre. Les tarifs moyens ont toutefois stagné, puisqu'ils ont à nouveau été de 62 $ fin 2012. Un niveau largement supérieur à l'avant-crise donc.

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