Christophe Hondelatte est revenu ce dimanche dans son talk-show sur la problématique soulevée par les hashtags #unbonjuif, #simonfilsestga, etc. Des mots-clefs qui ont relancé la volonté pour certains, dont les politiques, de réguler voir de prévenir la diffusion de ces propos.
On notera la participation de Jérémie Zimmermann, d’Élisabeth Levy, Azouz Begag ou encore Calixthe Beyala pour qui « Twitter n’est pas un média. Un média, il y a des idées développées. Là, ce n’est pas le cas, il y a des briques de bases. J’estime que ceux qui demandent la régulation me font peur parce que jusqu’à présent il y a toute une franche de la population qui ne pouvait pas s’exprimer. Qu’on éduque cette population pour qu’elle soit moins raciste, moins homophobe, moins xénophobe, moins antisémite. C’est une chose. Mais c’est un outil qui a permis aux plus faibles, qui a créé de l’égalité dans la communication. Jusqu’à présent on ne savait pas ce que pensaient les autres, ne serait-ce dans les banlieues, parce qu’ils n’avaient pas accès aux médias. Aujourd’hui, je sais ce que pense le petit gamin des banlieues. (…) c’est l’outil parfait de communication ».
Pour Jeremie Zimmermann, « Les ordinateurs ne pourront jamais capter l’ironie » des tweets, toute mesure de censure étant par définition attentatoire aux libertés. Quant à Élisabeth Levy, elle considère que la justice est en incapacité de répondre à une pluie de tweets racistes. « De la même façon que moi je dois censurer certains commentaires parce que je sais qu’ils contreviennent à la loi, eh bien Monsieur Twitter, c’est son boulot ! »