Atari : l'actionnaire principal est mis en liquidation

La source des problèmes est là

Dans un communiqué de presse publié hier soir, Atari SA revient en détail sur les causes de sa mise sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis, mais également sur le sort de la maison mère française.

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L'actionnaire principal mis en liquidation

« La Société a été informée par son principal actionnaire et seul prêteur, BlueBay, qu'aucune solution n'a été trouvée à date pour la cession de ses intérêts dans la Société, et qu'il ne peut continuer à soutenir la Société dans la mesure où les deux fonds ayant investi dans la Société (The BlueBay Value Recovery (Master) Fund Limited, et The BlueBay Multi-Strategy (Master) Fund Limited, qui ensemble détiennent environ 29 % du capital et des droits de vote sur une base non diluée et 64 % sur une base entièrement diluée) sont en liquidation » explique le communiqué d'Atari.

 

L'actionnaire cherche depuis le mois d'octobre 2010 à céder sa participation dans l'entreprise, mais aucun des investisseurs approchés n'a souhaité prendre le relais. Les raisons invoquées sont multiples : « la cotation en France, le faible flottant, la complexité de la structure du capital de la société, ainsi que l'environnement économique et sectoriel difficile. » 


Pourtant, Atari semblait être en bonne santé puisque l'éditeur a enregistré « un résultat opérationnel courant positif au titre des exercices 2010-2011 et 2011-2012, réduit son passif et ses engagements hors bilan d'environ 130 millions d'euros ». Concernant ses besoins de financement, seule la ligne de 21 millions d'euros ouverte chez BlueBay était nécessaire pour permettre son fonctionnement opérationnel, une facilité qui prendra fin le 31 mars 2013. « La Société a cruellement manqué des moyens nécessaires au développement de son activité », précise le communiqué.

Chapitre 11 pour les uns, Livre VI pour les autres

On savait déjà hier que les entités américaines du groupe étaient mises sous la protection du chapitre 11 de la loi sur les faillites des États-Unis. L'entreprise prévoit en outre « la cession ou la restructuration, au titre de la Section 363 du U.S. Bankruptcy Code (code des procédures collectives américaines) de la majeure partie sinon de la totalité de leurs actifs ». Du côté français, Atari SA et Atari Europe SAS ont demandé l'ouverture de procédures au titre du Livre VI (des difficultés des entreprises) au Tribunal de Commerce de Paris.

 

Enfin, Jim Wilson, le PDG d'Atari explique que « Compte tenu de la situation actuelle avec BlueBay, nous avons décidé de prendre ce que nous pensons être la meilleure décision pour protéger la Société et ses actionnaires. Grâce aux procédures en cours, et en particulier le processus d’enchères aux États-Unis, nous allons chercher à maximiser les produits de la vente dans le meilleur intérêt de la Société et de tous ses actionnaires. »

 

Une vente à la découpe n'est donc pas à exclure. Les licences Test Drive et RollerCoaster Tycoon pourraient alors sans doute attirer les convoitises. 

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