Selon François Hollande, Google participera au financement de la presse

Avec ou sans son consentement

Lors de ses vœux accordés à la presse il y a quelques heures, François Hollande a confirmé que les moteurs de recherche devront ouvrir leur portefeuille pour aider la presse. Pour le moment, le président de la République espère que les éditeurs de presse et les moteurs de recherches arriveront à trouver une solution par eux-mêmes. Mais si les négociations venaient à échouer, une loi sera alors soumise au Parlement.

 

Les rapports avec la presse sont difficiles pour Google depuis quelques années. Si un accord a finalement été trouvé en Belgique, après de très longues années de lutte, le moteur de recherche fait face à de nombreuses oppositions dans certains pays européens. En Irlande, la presse n'hésite plus à demander une rétribution financière pour un simple lien, en Allemagne, la simple citation pourrait coûter cher aux agrégateurs d'actualités, et la Suisse, l'Italie et le Portugal ne sont pas en reste.

 

En France, la période n'est pour l'instant qu'au stade des discussions entre éditeurs de presse et Google. Mais pour François Hollande, ces négociations ont intérêt à aboutir. « Il est normal que ceux qui tirent profit de l'information produite par votre travail participent à sa prise en charge, ce sera le sens de la participation des moteurs de recherche au financement de la presse » a ainsi affirmé devant les journalistes français le président.

« Il y aura une disposition législative ou fiscale » 

Et si les négociations échouent d'ici la fin du mois, date butoir donnée par le gouvernement ? « Il y aura une disposition législative ou fiscale » a promis l'ex-secrétaire du PS, confirmant des anciens propos prononcés par Aurélie Filippetti, la ministre de la Culture, ou encore par Fleur Pellerin, la ministre de l'économie numérique.

 

Aurélie Filippetti, justement, a profité des vœux du président pour aborder le sujet auprès de notre confrère Lexpansion.com : « Je suis confiante. Je pense qu'ils entendent nos arguments, d'autant plus qu'il y a eu un accord en Belgique et que l'Allemagne et l'Italie commencent à se mobiliser sur la question. »

« Cherchez l'erreur » 

Christophe Barbier, le directeur de la rédaction de L'Express, était aussi présent lors de ces vœux. Fidèle à ses habitudes, le journaliste a donc tweeté sur le sujet, annonçant simplement que « Les moteurs de recherche participeront au financement de la presse ». Et les réponses de ses abonnés sur Twitter n'ont pas tardé :



 

Si certains éditeurs de presse (pas tous) sont pour la taxe dite Google, du côté des lecteurs, l'avis semble donc un brin différent.

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