Selon Orange, Google participe bien à la monétisation du trafic

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Selon Stéphane Richard, interrogé par BFM Business, la position mondiale et le grand nombre de clients de France Télécom (Orange) permettent à la société française de négocier à armes égales avec Google. Ce dernier aiderait ainsi l'opérateur historique à monétiser le trafic généré par ses services, notamment YouTube.

« L'intérêt d'avoir une taille critique dans le monde » 

Quelle différence fondamentale sépare Free d'Orange ? Le premier a environ 10 millions d'abonnés fixes et mobiles,  uniquement en France, tandis que le second en a près de 230 millions, dont la plupart sont à l'étranger. Ce poids permet ainsi à Orange de discuter avec Google d'une façon plus égalitaire, ce qui est particulièrement pratique dès lors que son service de vidéos (YouTube) capte une immense partie du trafic.

 

D'après Stéphane Richard, PDG de France Télécom (Orange), « il y a un rapport de force global. C'est aussi ce qui fait l'intérêt d'avoir une taille critique dans le monde. » L'intéressé explique ainsi qu' « il y a des zones dans lesquelles Google ne peut pas se passer de nous, par exemple en Afrique. (...) Ils ne peuvent pas nous dire, "j'ai besoin de vous en Afrique, mais allez vous faire voir en Europe, je me débrouillerai autrement". »

« Une forme de monétisation à la participation du trafic » 

Souhaitant éviter d'entrer en conflit avec Google, Orange milite donc pour la discussion et surtout la coopération financière, ce qui semble être le cas si l'on en croit Stéphane Richard, qui n'a toutefois pas souhaité être précis dans les chiffres.

 

« Il y a une interdépendance entre tous ces gens-là. Les gens du net ont besoin de nous et nous avons besoin d’eux. La proportion du trafic géré par Google, poussé sur nos réseaux, et qui fait l’objet d’une monétisation, c’est de l’ordre de 50 %. C'est considérable. » Le patron d'Orange rajoute qu'il y a bien des discussions « concernant une forme de monétisation à la participation de ce trafic ».

 

Et si Stéphane Richard n'a pas forcément apprécié le dernier coup de Free et son imposition du bloqueur de publicités pour les abonnés Freebox Révolution, le PDG semble toutefois sur la même longueur d'onde que son concurrent vis-à-vis du rapport entre FAI et éditeurs de contenus. « Il n’y a pas d’un côté, les gens d’internet, farcis d’intelligence, qui poussent des contenus, et de l’autre, des imbéciles qui ont des tuyaux et qui doivent investir » a-t-il ainsi affirmé aux micros de BFM.

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