Orange a porté plainte au civil contre le PDG de SFR pour dénigrement

Orange ne se laisse pas faire

Lors d'une interview accordée à notre confrère Les Échos, Pierre Louette, le secrétaire général de France Télécom (Orange) a annoncé que sa société avait attaqué ce mois-ci le patron de SFR pour dénigrement. Stéphane Roussel aurait ainsi accusé Orange de ne pas être prêt pour la 4G.

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Orange n'accepte plus la critique

Las d'être attaqué pour un oui ou pour un non par ses concurrents, telle cette dernière plainte de SFR à Bruxelles, Orange réplique. La première attaque de l'année pour l'opérateur télécom historique commence donc par une plainte contre le patron de SFR pour dénigrement. Stéphane Roussel « nous a accusés de ne pas être prêts pour le très haut débit mobile » précise Pierre Louette.


Des propos qui rappellent ceux de Roussel prononcés en novembre dernier au sujet de Free Mobile. Le PDG notait ainsi à l'époque que « avec la 4G, Free va arriver à ses limites techniques ». Lors de cette même interview accordée à La Tribune, Stéphane Roussel avait d'ailleurs affirmé que « Orange a du mal à s'organiser au niveau qui est le nôtre sur la 4G ».

« Harceler Orange devant les prétoires »

Si porter plainte pour des propos aussi insignifiants peut paraître étonnant, cela s'explique aisément : Orange (et Free Mobile) est la cible judiciaire préférée de ses concurrents depuis quelques années. Entre Numericable, SFR ou encore Bouygues Télécom, les plaintes s'enchainent. Or certaines d'entre elles semblent avoir pour unique but de harceler Orange.


« En 2009, on a appris l'existence d'un « plan Citron » chez SFR, visant à harceler Orange devant les prétoires : Unik, les chaînes de sport ou de cinéma d'Orange, la séparation fonctionnelle de France Télécom.... tous les prétextes étaient bons » résume le secrétaire général d'Orange. Concernant la dernière plainte de SFR au niveau de la Commission européenne à Bruxelles, Louette estime d'ailleurs que cela prouve que l'opérateur au carré rouge est à court d'argument. « Mais le marché des télécoms n'est pas un Farmville judiciaire ! » résume-t-il.

« SFR ou Bouygues auraient en plus essayé de signer le contrat à notre place » 

Enfin, d'autres sujets ont été abordés dans cette entrevue. Orange ne semble ainsi pas souhaiter que l'on autorise Bouygues Télécom à exploiter les fréquences 1800 MHz pour la 4G. Quant à l'accord d'itinérance signé avec Free Mobile, Pierre Louette n'a pas caché sa satisfaction d'être passé au nez et à la barbe de ses concurrents.

 

« Les larmes de crocodile de nos concurrents sont l'expression de leur dépit, de leur amertume et de leur envie » a-t-il ainsi déclaré à notre confrère, avant de rajouter que le but de SFR et Bouygues Télécom était qu'Orange ne signe aucun accord avec Free Mobile. « Ainsi, nous aurions dû payer des dommages intérêts et SFR ou Bouygues auraient en plus essayé de signer le contrat à notre place. » Mais Orange a au contraire été prompte à s'accorder avec le futur nouvel opérateur mobile, gagnant ainsi près de 500 millions d'euros par an, soit bien plus qu'espéré initialement.

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