Il y a deux semaines, le 16 décembre pour être exact, une petite équipe de hackers est arrivée à « pirater » la 3DS de Nintendo, mais ne parvenait qu'à faire afficher du texte à la console. Aujourd'hui, des progrès significatifs ont été faits puisque la console pourrait exécuter des « homebrews ».
La 3DS de Nintendo aura résisté pendant de longs mois aux assauts de hackers de tous bords, depuis sa sortie en novembre 2011, mais il se peut que janvier 2013 marque la fin de sa relative invulnérabilité. S'il était déjà possible d'executer du code en passant par le mode de compatibilité DS, il est désormais question d'en faire de même sans utiliser cet artifice. Une information qui ne manquera pas d'inquiéter les éditeurs de jeux vidéo, qui manifesteront certainement leurs craintes concernant une baisse des ventes sur leur marché.
Jools Whatsam, cofondateur de Renegade Kid, un petit studio développant des titres pour DS et 3DS a d'ailleurs manifesté ses inquiétudes sur son blog. « Le piratage de la Nintendo DS à endommagé le marché des ventes de jeux, tout particulièrement en Europe. Nous ne saurons jamais si Dementium II aurait pu atterrir dans autant de mains que Dementium : The Ward à cause du piratage. Dementium : The Ward s'est écoulé à plus de 100 000 exemplaires dans le monde, ce qui est un vrai succès pour un jeu visant le public adulte sur DS. Les ventes de Dementium II n'ont pas atteint la moitié de ce chiffre. Nous ne saurons jamais quelle en est la cause, mais beaucoup croient que le piratage en est un des principaux facteurs. » Il est cependant difficile de confirmer que les ventes de Dementium II n'ont été impactées que par le piratage.
Toutefois, l'équipe de hackers sous le feu des projecteurs aujourd'hui précise qu'une simple mise à jour du firmware de la 3DS pourrait corriger la faille qu'ils ont exploitée pour faire exécuter leur code à la console, la balle est donc désormais dans le camp de Nintendo.
