Selon Net Applications, les tendances sur les navigateurs sont à nouveau claires. Ainsi, alors que Chrome repart à la hausse et reprend du poil de la bête après une période de faiblesse, celle de Firefox en paye le prix et repasse sous la barre symbolique des 20 %.
Coup dur pour Mozilla : selon Net Applications, la part mondiale de Firefox vient de repasser sous la barre très symbolique des 20 %, avec précisément 19,82 %. Le navigateur reste d’ailleurs autour de cette frontière, flirtant avec une part de marché qu’il dépasse, avant de reculer à nouveau. Ce flottement se retrouve globalement dans les autres navigateurs.
Part de marché de Firefox en 2012
Chrome fait lui aussi une très vague oscillation. Proche de la frontière des 20 % qu’il ne dépasse pourtant pas, il repart à la hausse après trois mois de léger déclin. Il est, selon Net Application, utilisé par 18,04 % des internautes. Lorsque l’on regarde la courbe d’évolution pour l’année 2012, on observe que le navigateur de Google dispose d’une part assez stable que ne vient déranger aucun évènement marquant.
Part de marché de Chrome en 2012
Même constat pour Internet Explorer, qui gagne quelques utilisateurs avec le mois de décembre. Toutes versions confondues, le butineur de Microsoft dispose d’une part 54,77 %, loin devant les autres. Si la courbe est stable, il faut noter que le navigateur voit son taux d’utilisation augmenter très légèrement tout au long de l’année.
Part de marché d'Internet Explorer en 2012
Cependant, et contrairement à Chrome et Firefox, la dernière mouture d’Internet Explorer est bien loin d’être la plus utilisée. Les concurrents disposent d’un mécanisme intégré de mise à jour qui permet à l’utilisateur de toujours exploiter la dernière version. Ce n’est pas le cas d’Internet Explorer, dont la mouture 10 représente moins de 1 % du total. Cela étant, elle n’existe actuellement que sous Windows 8 et il faudra attendre sa disponibilité sur Windows 7 pour voir une évolution sensible de sa part de marché. Actuellement, Internet Explorer 9 représente 21,35 % de parts, mais ne dépasse toujours pas la version 8 et ses 23,29 %.
Safari et Opera tournent autour respectivement des 5 % et 1,71 % de parts de marché. Dans un cas comme dans l’autre, les courbes d’évolution sur 2012 sont très peu inclinées. Globalement, le monde des navigateurs semble s’être stabilisé, chaque concurrent faisant un pas en avant ou en arrière en fonction des mois. Reste à voir si l’un d’entre eux sera capable de tirer son épingle du jeu durant 2013, car la bataille risque d’évoluer vers des efforts constants pour se maintenir « simplement » à niveau.