Comme chaque samedi à 13h37, Flock pose son regard acide sur l'actualité dans le domaine numérique. Il publie ainsi une chronique regroupant cinq ou six dessins en rebond sur nos articles.
Cela fait plus de dix ans que la règle en matière de cookies et traceurs nécessite un consentement des internautes. Pourtant, de nombreux sites, dont ceux de la plupart des grands médias en ligne, continue de ne pas respecter ce droit à ne pas être pisté en permanence par leurs services et partenaires. Ce, malgré l'entrée en vigueur du RGPD.
Il est ainsi courant de se rendre sur un site et de voir des dizaines ou centaines d'outils de pistage, et que des cookies visant les mêmes objectifs soient déposés, sans la moindre action de l'internaute. La CNIL est en train de revoir ses recommandations en la matière. Un premier site a été mis en garde : Le Figaro. Mais c'est loin d'être un cas isolé.
Du côté de Bercy, on se penche aussi de plus en plus sur diverses solutions permettant de récolter des données, mais sur les fraudeurs potentiels cette fois. Pour cela, les plateformes en ligne pourraient par exemple être utilisés. Même chose pour les défauts d'assurance relevés par les radars, qui seront notifiés par courrier dans un premier temps.
Une exploitation des réseaux et des technologies qui va se renforcer avec la montée en puissance de la 5G. SFR a d'ailleurs commencé à vendre des smartphones, sans réseau finalisé. De quoi inciter ceux qui se méfient des ondes à monter au créneau. Ils devront en effet se consoler, après que l'ANFR ait confirmé que Linky ne posait pas de souci sur le sujet.
Cette chronique est financée grâce au soutien de nos abonnés. Vous pourrez la retrouver en accès libre dès la semaine prochaine, comme toutes les précédentes publications de Flock dans nos colonnes.